Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors
pour
donner des passeports diplomatiques à leurs épouses
a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de
décridibiliser
davantage le passeport
La ou je ne suis pas d’accord avec lui, c’est de vouloir mutualiser son projet pour obtenir un financement ou un accompagnement par des experts. Même aux États-Unis les entrepreneurs ne veulent pas se lancer publiquement avec leur projet de peur qu’on ne vole votre idée. Mark Zuckerberg a eu à faire face à des poursuites judiciaires pour avoir volé le projet de quelqu’un d’autre sur Facebook. Il a dû verser des millions de dollars en compensation. En Afrique où personne ne respecte les droits d’auteur, c’est encore pire pour les copyrights. Thione Seck en a beaucoup parlé. Bref, l’autre point de désaccord que j’ai, porte sur le financement bancaire. Ce financement est mal adapté à l’entreprenariat. Même aux États-Unis, il existe des structures de financement plus adaptées pour ces innovations. Il y a les VCFs ou Venture Capital Finds, les Privâtes Equity funds , lesPrivate Capital funds et même des Hedge Funds qui participent dans ce genre de financement non bancaire ou nonbank financing. Le problème avec les banques c’est qu’elles ont des exigences en matière de fonds propres ou risk-based capital requirents imposées par les agences de réglementation là- ou les nonbanks n’en ont pas. Les banques exigent qu’un emprunteur ait “skin in the game”, c’est à dire “une part de son propre capital “ investie dans le business. Un tel prêt pour une banque est trop risqué, et par conséquent le capital requis serait élevé.
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Les banques prêtent par rapport à une garantie ou “collateral”. C’est ça l’essence des ABL ou Asset-based Lending. Par exemple, si vous avez une maison ou un terrain-titre foncier ou bail emphytéotique, la banque peut vous prêter sur la base de ce titre. Par contre, quand vous avez un projet, mais aucun titre de propriété, vous demandez à la banque de vous financer sur la base des flux financiers futurs. Ça c’est ce qu’on appelle “cast flow lending”. Banks are more asset-based lenders than cash flow-based lenders. Après tout, un tient vaut toujours mieux que deux tu en auras. À la place d’une banque, contactez le FONSIS pour voir leurs financements. S’il y’a des venture capitalistes ou des private credit ou private equity lenders au Sénégal, contactez-les car ce sont des cash flow lenders. Ils peuvent vous prêter sur la base de la rentabilité présumée et des futurs flux financiers. Renseignez-vous aussi sur l’existence de SBA loans au Sénégal. Aux États-Unis, c’est des prêts dits Small Business Administration garantis par le gouvernement fédéral pour les petits entrepreneurs qui ont des difficultés à obtenir un prêt.
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donner des passeports diplomatiques à leurs épouses
a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de
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Il n'y' a pas plus hypocrite et arrogant qu'un banquier, le banquier te prête 11 millions mais par des subterfuges assez complexes tu te retrouve à payer 20 millions des taux d'intérêts gigantesques, avec des agios à n'en plus finir. Et les banques sénégalaises et africaines sont de vraies sorcières.
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Il n’y a ni hypocrisie ni subterfuge de la part des banquiers. Les hypocrites sont ceux qui acceptent et signalent les termes d’un financement et après accusent les banquiers. Le taux d’intérêt reflète le risque de crédit de l’emprunteur. Et plus le terme est long, plus vous paierez pour prime de maturité. Personne ne vous oblige à prendre l’argent des banques que les banques elles-mêmes empruntent auprès de leurs clients. En finance, it’s risk versus return! Qui ne risque rien n’a rien!
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Comments
Il est d’une pertinence exquise. Merci pour ce partage exceptionnellement fructueux et inspirant.
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La ou je ne suis pas d’accord avec lui, c’est de vouloir mutualiser son projet pour obtenir un financement ou un accompagnement par des experts. Même aux États-Unis les entrepreneurs ne veulent pas se lancer publiquement avec leur projet de peur qu’on ne vole votre idée. Mark Zuckerberg a eu à faire face à des poursuites judiciaires pour avoir volé le projet de quelqu’un d’autre sur Facebook. Il a dû verser des millions de dollars en compensation. En Afrique où personne ne respecte les droits d’auteur, c’est encore pire pour les copyrights. Thione Seck en a beaucoup parlé. Bref, l’autre point de désaccord que j’ai, porte sur le financement bancaire. Ce financement est mal adapté à l’entreprenariat. Même aux États-Unis, il existe des structures de financement plus adaptées pour ces innovations. Il y a les VCFs ou Venture Capital Finds, les Privâtes Equity funds , lesPrivate Capital funds et même des Hedge Funds qui participent dans ce genre de financement non bancaire ou nonbank financing. Le problème avec les banques c’est qu’elles ont des exigences en matière de fonds propres ou risk-based capital requirents imposées par les agences de réglementation là- ou les nonbanks n’en ont pas. Les banques exigent qu’un emprunteur ait “skin in the game”, c’est à dire “une part de son propre capital “ investie dans le business. Un tel prêt pour une banque est trop risqué, et par conséquent le capital requis serait élevé.
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Moi qui pensais que la banque pouvait me financer je peux me calmer alors
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Les banques prêtent par rapport à une garantie ou “collateral”. C’est ça l’essence des ABL ou Asset-based Lending. Par exemple, si vous avez une maison ou un terrain-titre foncier ou bail emphytéotique, la banque peut vous prêter sur la base de ce titre. Par contre, quand vous avez un projet, mais aucun titre de propriété, vous demandez à la banque de vous financer sur la base des flux financiers futurs. Ça c’est ce qu’on appelle “cast flow lending”. Banks are more asset-based lenders than cash flow-based lenders. Après tout, un tient vaut toujours mieux que deux tu en auras. À la place d’une banque, contactez le FONSIS pour voir leurs financements. S’il y’a des venture capitalistes ou des private credit ou private equity lenders au Sénégal, contactez-les car ce sont des cash flow lenders. Ils peuvent vous prêter sur la base de la rentabilité présumée et des futurs flux financiers. Renseignez-vous aussi sur l’existence de SBA loans au Sénégal. Aux États-Unis, c’est des prêts dits Small Business Administration garantis par le gouvernement fédéral pour les petits entrepreneurs qui ont des difficultés à obtenir un prêt.
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Il n'y' a pas plus hypocrite et arrogant qu'un banquier, le banquier te prête 11 millions mais par des subterfuges assez complexes tu te retrouve à payer 20 millions des taux d'intérêts gigantesques, avec des agios à n'en plus finir. Et les banques sénégalaises et africaines sont de vraies sorcières.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Il n’y a ni hypocrisie ni subterfuge de la part des banquiers. Les hypocrites sont ceux qui acceptent et signalent les termes d’un financement et après accusent les banquiers. Le taux d’intérêt reflète le risque de crédit de l’emprunteur. Et plus le terme est long, plus vous paierez pour prime de maturité. Personne ne vous oblige à prendre l’argent des banques que les banques elles-mêmes empruntent auprès de leurs clients. En finance, it’s risk versus return! Qui ne risque rien n’a rien!
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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