Gambie : Le ministre du commerce Ousmaila Joof pointe du doigt les politiques protectionnistes du Sénégal
En Gambie, le ministre du commerce Baboucar Ousmaila Joof était devant les députés le mercredi 10 juillet dernier. Il a parlé des échanges commerciaux entre Banjul et les autres capitales régionales. Selon ses dires, la Gambie fait de son mieux pour dynamiser ces échanges.
La preuve, les « importations et les exportations continuent d’augmenter (même si ) la balance commerciale est traditionnellement déficitaire en raison du faible niveau de production…».
« Les producteurs gambiens peuvent librement (sans droit de douane) vendre à d’autres pays de la CEDEAO »
Afin de promouvoir davantage les transactions commerciales entre la Gambie et les autres pays de la Cedeao, le gouvernement a, depuis 2006, commencé à mettre en œuvre le Schéma de libéralisation des échanges de l’organisation sous-régionale (SLEC). « Dans le cadre de ce programme, les producteurs gambiens peuvent librement (sans droit de douane) vendre à d’autres pays de la CEDEAO. Ces derniers peuvent également vendre librement en Gambie », informe M. Joof.
Grâce au SLEC, poursuit-il, les « entreprises sénégalaises ont pénétré le marché gambien et les importations en provenance du Sénégal continuent d’augmenter chaque année, passant d’environ 774 millions de dalasis en 2018, à plus de 3 milliards de dalasis en 2022 ».
« L’accès au marché sénégalais continue d’être un défi pour tous les produits en provenance de la Gambie »
Le ministre gambien du commerce fait toutefois remarquer que depuis la fermeture des « brasseries de Banjul, les exportations SLEC de la Gambie vers le Sénégal ont cessé, car l’accès au marché sénégalais continue d’être un défi pour tous les produits en provenance de la Gambie, qu’ils soient fabriqués localement ou même en transit vers des pays tiers ».
« Toutes les entreprises ont beaucoup de mal à accéder au marché sénégalais, en raison des politiques protectionnistes de leur gouvernement, avec une application stricte des douanes », a ajouté M. Joof.
Auteur: Bernardin PATINVOH
Comments (5)
Ce ministre ne sait pas ce qu’il dit. Il y’a au niveau de la CEDEAO le TEC (tarif extérieur commun) que tous les pays sont sensés appliquer. S’il constate un protectionnisme du côté du Sénégal, son pays peut saisir la Cour de Justice de la CEDEAO.
Voilà une réponse technique et pertinente à Monsieur le Ministre qui apparemment ignore le TEC qui est en vigueur dans l’espace CEDEAO
Le Sénégal n’a jamais eu un vrai ministre du commerce PROS il faut rectifier avec le meilleur talent du moment Cherche ailleurs
Un même peuple 2 pays une folie... On doit réparer cette saloperie voulue par le colon Africains réveillez-vous guir yala!
Attention à ce genre de discours de vouloir récupérer la Gambie comme partie du Senegal, si on suit ta démarche nous devrons rétrocéder au Mali les régions de Kedougou, Tambacounda, Goudiry etc, car c’est l’infâme colon qui pour ses intérêts a arbitrairement tracé les frontières sans tenir compte des populations.
Ce petit ministre ne connaît rien
Liberté de commerce entre membres de la Cedeao n’est ce pas?
Dans nos cours d'économie on apprenait que la Gambie était un "Etat-entrepôt". C'est un Etat qui produit rien et importe tout. Le Sénégal a bien raison d'appliquer des politiques protectionnistes pour préserver son embryon d'industries déja à la santé fragile. A noter que s'il ,sa'gait que d'importer le Sénégal peut le faire lui meme.
Quel mytho! Toi tu as déjà mis les pieds dans une fac? Il est vrai que la stratégie du Bénin a longtemps été celle d'un Etat-entrepôt vis-à-vis de l'énorme marché nigérian. Mais à suivre justement l'évolution et la structure de sa balance commerciale, ce n'est pas le cas de la Gambie.
Monsieur Sylla la Gambie n'a pas les infrastructures ni les débouchés au Sénégal pour être qualifiée, avec pertinence, d'Etat-entrepôt.
On ne va pas accepter que les indiens etablies wn gambie gatent notre economie
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