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Tensions avec le FMI : Le député Mbaye Dionne exige une clarification urgente

Auteur: Yandé Diop

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Tensions avec le FMI : Le député Mbaye Dionne exige une clarification urgente

Invité du "Jury du dimanche" sur iRadio, le député Mbaye Dionne, secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP), a dénoncé la situation actuelle des grands projets de développement au Sénégal. 

Selon lui, plusieurs chantiers structurants sont aujourd’hui bloqués, en raison des tensions persistantes avec le Fonds monétaire international (FMI). « Le Programme spécial de désenclavement, qui devait construire près de 2 700 km de routes et générer 50 000 emplois, est pratiquement gelé. Un bailleur anglais, qui devait accompagner ce programme, a suspendu son financement à cause des difficultés avec le FMI », a-t-il affirmé. 

Le député a également pointé la mise en veille du PACACEN, programme destiné aux collectivités territoriales et doté de 130 milliards de francs CFA pour sa première phase. « Plus de 120 communes devaient bénéficier de ce financement pour développer leurs infrastructures. Aujourd’hui, tout est arrêté. Les fonds de concours ne sont plus versés régulièrement et beaucoup de mairies ne peuvent même plus assurer leurs dépenses de base », a-t-il déploré.

Par ailleurs, l’invité d'iRadio a rappelé que ces blocages ne concernent pas seulement l’État central, mais aussi le secteur privé. De nombreux projets immobiliers et de voirie à Dakar et dans les régions sont suspendus. « Les promoteurs sont pris en otage, les banques ne peuvent plus débloquer les crédits et les entreprises du BTP tournent au ralenti », a-t-il ajouté. 

Selon lui, cette situation est directement liée à la posture du gouvernement vis-à-vis du FMI. « Tant que les négociations ne sont pas réglées, les bailleurs ne décaisseront pas. Et pendant ce temps, ce sont les populations qui souffrent. Des villages restent enclavés, des jeunes sont privés d’emplois et nos communes sont étouffées », a-t-il martelé.

Tout en appelant à « une clarification urgente » dans les discussions avec l’institution de Bretton Woods, le parlementaire a insisté sur la nécessité de restaurer la confiance. « On peut vouloir une souveraineté économique, mais il faut aussi sécuriser les financements qui permettent de faire avancer le pays », a-t-il conclu.

Auteur: Yandé Diop
Publié le: Dimanche 14 Septembre 2025

Commentaires (12)

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    G Diop il y a 1 jour

    Le FMI est une garantie des euros alors que l'état souhaite des prêts domestiques.Voila les africains qui ne pensent pouvoir développer leur pays sans le FMI, et pourtant depuis l'indépendance ont avait la garantie du FMI pour quel résultat ?

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    Nit il y a 1 jour

    Raisonnement de foutaises ! Il ne faut pas mélanger la garanti et la gestion gouvernementale. Ce sont nos gouvernements qui gèrent nos fonds. Pas le FMI! Si les argents qu'on nous prête sont mal négociés et mal investis, quel que soit le prêteur, on doit cet argent et on devra rembourser. C'est ce qu'on appelle dettes. PASTEF parle de souverainisme en créant de la confusion chez des individus qui répètent des slogans sans les comprendre. Concept mis au gout du jour du fait qu'en traitant notre État d'État faussaire, personne ne nous fait plus confiance. Les bailleurs qui se risqueront à prêter des sous le feront à grands taux d'intérêts.

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    Lamone il y a 5 heures

    Ok on a compris les noirs sont responsables de rien. C est la faute au blancs avec la traite négrière, c est la faute aux arabes pour 1000 d esclavage arabo musulman. Noir est clean et propre.

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    Nit il y a 1 jour

    Expliquez cela à la population...dans des termes qu'elle comprend. Surtout à ceux et à celles qui ont élu le premier mytho...Le FMI ne décaissera pas tant qu'il sera au pouvoir...il va gagner du temps jusqu'aux prochaines élections.

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    c'est pas écrit il y a 1 jour

    pigeon pour le FMI à vouloir péter plus haut que son cul, on se ramasse !

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    Moss Demm il y a 1 jour

    Bala ngua kham lousa baay dann dadj nekki agne reer mbamb sisa kaww

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    Ndandane. il y a 1 jour

    Faut raser les murs boy dionne, votre gestion commune avec les pestes de la Republique à plongé le pays dans les abîmes et tu te permets d ouvrir ta puante gueule.
    On redresse vos dégâts et si par hasard tu es cité dans un rapport quelconque tu iras en taule.
    Bcp de gens qui ne devraient plus parler occupent les médias de service.

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    Caisses noires ya bon il y a 1 jour

    ont avait la garantie du FMI pour quel résultat ?....a priori l'école …aidé par le FMI a merdé pour toi !! ................ON AVAIT......

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    Bebert il y a 1 jour

    les noceurs africains et leurs griots......bleds aidés par le FMI..............Mexique, 1982. ...
    Mexique, 1994. ...
    Asie du Sud-Est, 1997. ...
    Russie, 1998. ...
    Brésil, 1998. ...
    Turquie, 2000. ...
    Argentine, 2001. ...
    Grèce, 2010 et 2011.

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    ils parlent moins il y a 1 jour

    et ils ont remboursé ou remboursent leurs dettes les pays cités, nous on mendie mais on ne rembourse jamais.

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    onu il y a 1 jour

    Mbaye dione avec toutes les redevances qu'il a, la principale route qui passe sur ndoundiane dur 500m est impraticable, il devait se taire.

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    AS il y a 23 heures

    Clarification par rapport a quoi?
    Le Gouvernement a assez communiqué la dessus pour etre honnête
    Et puis le FMi n est pas la seule solution à nos problèmes.
    Libérez vos esprits.

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    libérez vos esprits il y a 22 heures

    ça pourrait se traduire PAR TRAVAILLONS, ARRÊTONS NOS BAMBOULAS , celles de la gouvernance, des politiques et des fainéants, là se trouve la solution. Mendier n'est pas un métier. 🐒

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    Galsenn il y a 22 heures

    Le FMI n'a rien à clarifier c'est l'Etat qui s'est auto accusé du jamais vu donc à lui la charge de la preuve.

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    Momo2 il y a 21 heures

    Pour le programme spécial de désenclavement (PSD), le bailleur anglais finance une entreprise anglaise qui réduit nos grands champions au simple rôle de sous-traitant. J'ai été prestataire d'une grande société de construction de routes, l'une des plus grandes du Sénégal depuis les indépendances. Quand ils m'ont envoyé un contrat dans lequel ils agissaient en tant que sous-traitant d'une entreprise dénommée ASGC, j'étais sidéré. D'ailleurs dans nos négociations, ils ont proposé des prix tellement bas, vu leurs marges dérisoires dans leur marché avec ASGC. Normal, puisque le titulaire du marché est un étranger qui prend d'abord ses marges sans travailler! Donc nous entreprises sénégalaises on se partageait les miettes, sinon c'était la faillite!
    Quand j'avais recherché sur Google, voici ce que j'avais trouvé : "ASGC est le nom d'un groupe de construction international qui a mené des projets au Sénégal, mais il a été remplacé par l'entreprise britannique Innovo Group. Le groupe était impliqué dans le Projet Spécial de Désenclavement (PSD), un vaste projet routier financé en partie par l'Agence de crédit export britannique (UKEF)."
    J’avais vu leurs adresses à Londres et à Dubai, et j'avais ainsi compris que notre pays était finalement aux mains d'intérêts étrangers, avec la complicité de sénégalais affairistes et véreux, qui n'ont cure des intérêts nationaux. Mais aussi, que nos champions nationaux n'ont jamais osé résister à ce néocolonialisme, ils avaient préféré courber l'échine et devenir des relais de l'exploitation et de l'asservissement de leurs employés et de leurs prestataires PME, tous sous la menace du chômage et donc de la faillite. Du coup, il fallait être dociles pour survivre, aussi bien les champions nationaux que leurs subordonnés et prestataires.
    Voilà le cercle nocif (pour ne pas dire mafieux) dans lequel la coalition de ce député avait mis le Sénégal. D'ailleurs dans sa commune, la pauvreté y règne malgré les immenses potentialités (mes camions fréquentent les carrières de ngoundiane).
    Donc au lieu de se taire ou d'appuyer les initiatives des nouveaux dirigeants pour rendre vertueux un cercle naguère vicieux, voilà que ce député diffuse des mensonges. C'est cela l'honorabilité ?

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    Ex pastef il y a 5 heures

    Comment voulez qu on vous donne des marchés vous êtes incapable de créé une aiguille

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    Moustapha il y a 17 heures

    @ momo2
    Il faut comprendre que le bailleur britannique impose son entreprise. L'Etat n'a rien déboursé dans le cadre du PSD.
    ILA TOUBA est financée par la chine donc c'est CRBC qui construit
    Projet ASER c'est une banque espagnole qui a financée donc une entreprise italienne est choisie
    ARENA, CENTRE DE CONFERENCE, STADE ABDOULAYE WADE c'est pour les turcs.
    si c'est AFD qui finance une partie du projet, elle impose une entreprise française comme EIFFAGE
    c'est comme ça que ça marche mon cher. Si le Sénégal finance, il pourra imposer ses entreprises locales.
    Arrêtes de jouer à l'entrepreneur politicien c'est incompatible.
    Pour tes camions vazy voir du côté de l'autoroute ST-LOUIS financée par des américains. Le chantier marche bien et ils ont besoin de camions pour le transport de Latérite. Ensuite demande à Sonko pourquoi il n'a pas arrêté ce projet des américains pour audit bidon OU soupçon de surfacturation. SOTRACOM fait de la sous-traitance là-bas aprés 01 an de galère. Kou amoul yaye namp mame

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    Quantbusiness il y a 17 heures

    Maintenant je commence a voir une bonne idee pourquoi la ccroissance a ete revisee a la baisse: de plus de 10% avec l'ancien regime a entre 7% et 8% pour cet exercice fiscale. Mieux la croissance hors ou sans les recettes de l'exploitation des hydrocarbure est de 3% pour les six premiers moiis..

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    Senegal il y a 17 heures



    Le grand spectacle de Milan avait tout d’une comédie bien rodée : avion présidentiel rutilant, délégation pléthorique sans autre mission que de parader, et un Premier ministre en chef d’orchestre… pour rien. Plutôt que de présenter un plan de redressement crédible, Ousmane Sonko a préféré distribuer des sermons et des menaces, adressées tour à tour aux journalistes, aux chroniqueurs, aux politiciens et même à son propre président, Diomaye.

    Pour rappel, le même Sonko avait juré – la main sur le cœur – d’en finir avec les inondations deux ans après son accession au pouvoir. Aujourd’hui, la pluie a eu le mérite de démasquer la supercherie : Touba, Dakar et d’autres zones pataugent toujours dans les eaux. La seule chose qui coule à flot, c’est la parole creuse.

    Plutôt que d’aller se montrer auprès des victimes, il a choisi le confort des salons italiens. Voilà un Premier ministre fainéant, poltron, toujours prompt à accuser les autres et jamais à assumer. Chez lui, l’enfer n’est jamais dans son camp : ce sont les autres, toujours les autres.

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