Selon Source A, les juges d'instruction ont accumulé les indices sur l'ex-président de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme et ancien membre influent du Comité international olympique (CIO) Lamine Diack. Il est accusé d'avoir influé sur le vote pour Tokyo contre de l'argent. Son fils Papa Massata est également impliqué.
La justice française a relevé des virements suspects au moment de la candidature. Diack-fils aurait dépensé des dizaines de milliers d'euros chez un joaillier parisien. Ce dernier fait aussi l'objet d'une enquête menée dans le milieu de l'athlétisme russe.
C'est un compte de Black Tidings, alimenté quelques jours plus tôt par une société de Papa Massata Diack, qui a servi à rembourser 300 000 euros à la marathonienne Liliya Shobukhova quand elle a été suspendue pour dopage en 2014.
La Russe avait exigé son argent après avoir payé des maîtres chanteurs pour échapper à des poursuites disciplinaires.
Selon le journal, c'est une manière pour la justice française de rebondir sur d'autres accusations de corruption faites par l'Agence Mondiale d'Anti-Dopage dans son Rapport N°2, publié le 14 janvier 2016 à Munich.
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