Malgré son jeune âge, C. Diallo a assumé sa responsabilité devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye. Traîné en justice avec sa copine pour avortement et complicité de ce chef, il a reconnu sans ambages être l’instigateur de ce délit. Selon "L'As", C. Diallo indique qu’il a eu la surprise de sa vie en apprenant la grossesse de sa petite amie. Pris de panique, il a dit à sa dulcinée d’interrompre la grossesse pour ne pas compromettre leurs études. C’est ainsi qu’il en a parlé à l’ami de sa sœur qui lui a réclamé 20 000 Fcfa pour l’achat des médicaments. Pour justifier son acte, il argue qu’il n’était pas prêt à être père de famille et que cette grossesse relevait d’une erreur de jeunesse.
Interpellé sur leur lieu de rencontre, il dit qu’ils se voyaient chez un ami tous les week-ends. Soutenant qu’elle fait la série S, C. Mbengue a répondu à l’assesseur qu’elle ignorait que l’avortement pouvait ôter la vie. Les mis en cause ont été condamnés à 6 mois avec sursis.
Auteur: Aminata SARR
Commentaires (5)
CA CEST L'EMMERGENCE.. ET AUSSI LA BONNE EDUCATION VENANT DES PARENTS. BRAVO!!!!!!!!!!!!
A cet âge déjà les jeunes d'aujourd'hui connaissent le sexe, ben dis donc. C'est dommage de prendre des mois de prison pour une partie de jambe en l'air qui ne dure que quelques minutes. Mais à y voir de près, rien d'étonnant. Ces enfants n'ont plus aucune éducation. Les parents ont tout simplement démissionné.
C pas nouveau c choses la
Mais oui ce n'est pas nouveau,avec internet le pays crois que les jeunes à partir 16 ans n'ont pas d'envie sexuelle.
Mais oui ce n'est pas nouveau,avec internet le pays crois que les jeunes à partir 16 ans n'ont pas d'envie sexuelle.
Vraiment
des lycééens qui niquent et des profs qui niquent leurs élèves un niveau qui baisse
La société va mal, voilà !
Je ne suis pas satisfait de cette decision de justice. Pour les élèves, la question de l'avortement pourrait être traité avec plus de recul et les arguments avancés prouvent qu'on a affaire avec de jeunes rresponsables et ambitieux. Seulement,au delà des normes socio-religieuses n'engage pas forcement ces jeunes personnes, ils ont effectivement besoin d'épanouissement sexuel. Malheureusement, la société dans son état actuel est très peu développée pour intégrer ces questions qui ont un impact direct sur la qualité de vie des citoyens. La conjoncture économique repousse l'âge du mariage socialement accepté au milieu de la vingtaine alors que même les générations passées experimentaient leur vie sexuelle à partir de 15-20ans. L'organisme humain et ses réalités physiologiques ne sauraient se subordonner à un quelconque contexte socio-économique. Bref, une société à réorganiser et à moderniser.
Heureusement qu'ils n'ont pas été emprisonnés. Cette fois les juges ont été intelligents
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