Le taux de chômage a encore reculé en janvier aux Etats-Unis pour atteindre 4%, un niveau considéré comme celui du plein emploi alors que débute à peine la présidence de Donald Trump dont les politiques économiques se veulent détonantes.
Selon les données publiées vendredi par le département du Travail, le taux de chômage a reculé à 4%.
Les analystes l'attendaient inchangé à 4,1%, d'après le consensus des analystes compilé par Briefing.com
Dans le même temps, le pays a continué de créer des emplois (+143.000), mais moins qu'attendu par les analystes (autour de 155.000),selon le consensus publié par Briefing.com.
Les créations d'emploi avaient été nettement plus nombreuses en décembre, dont les chiffres ont été révisés à la hausse (307.000 créations d'emploi contre 256.000 initialement).
Le département du Travail relève que le niveau d'emplois créés en janvier reste proche de la moyenne relevée en 2024 (166.000).
Les secteurs ayant embauché le plus sont la santé, le commerce de détail et l'assistance sociale, est-il souligné. A l'inverse, la main-d'oeuvre a reculé dans les secteurs de l'extraction de matières premières, de pétrole et de gaz.
Sur un mois, les salaires ont progressé de 0,5%, au-delà des attentes.
De tels chiffres permettent aux marchés financiers de "respirer", a déclaré à l'AFP Adam Sarhan, analyste chez 50 Park Investments.
"Ce sont des données un peu idéales: ni trop élevées, ni trop basses", a-t-il ajouté.
Avant la publication des chiffres du chômage, Dan North, économiste chez Allianz Trade North America, avait listé auprès de l'AFP les éléments susceptibles de ralentir les créations d'emploi en janvier: "le temps froid et la neige qui ont reporté des chantiers et perturbé d'autres secteurs" mais aussi les incendies géants en Californie.
- "Attentisme" -
Ces données sont publiées alors que la présidence Trump s'est ouverte par un déluge d'annonces et de promesses dont les conséquences économiques sont difficiles à évaluer: droits de douane relevés, gel de subventions fédérales, licenciements de fonctionnaires...
"Les droits de douane élevés et l'incertitude politique accrue pourraient pousser les entreprises à adopter un comportement plus attentiste et à différer des embauches", avait mis en garde cette semaine l'économiste de EY Lydia Boussour dans une note.
En attendant, les dernières données dressent le tableau d'une économie "solide", ce qui devrait conforter la Réserve fédérale (Fed) dans l'idée qu'il n'y a aucune urgence à baisser davantage ses taux, pointent les analystes de HFE dans une note.
Pour sa première décision sous le nouveau mandat de Donald Trump, la banque centrale américaine a décidé fin janvier à l'unanimité de maintenir ses taux d'intérêt dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.
La Fed avait mis en avant la solidité du marché du travail face à une inflation toujours "quelque peu élevée", au-dessus de la cible de 2% fixée par l'institution.
Selon ses statuts, la Réserve fédérale doit chercher en permanence un équilibre pour que l'économie soit la plus proche du plein emploi possible, avec une inflation stable et modérée.
En l'absence de signe de faiblesse du marché du travail, elle n'est pas pressée de baisser davantage ses taux pour donner un coup de fouet à l'économie.
Auteur: AFP
Comments (3)
c le résultat de la présidence joe biden; on verra ce que la nouvelle administration sera en mesure de réaliser. en plus ce chiffre est même trop petit!
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C'est le fait des Démocrates. Rien à voir avec Trump!
Le titre est trompeur. Le plein emploi, on y est depuis longtemps. Ce qui inquiete c'est qu'il n'y a que 143000 emplois crees au mois de Janvier. En plus, on a maintenant peur que l'inflation grimpe.
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Bien vu sur le titre trompeur! Le texte nous dit bien que «le pays a continué de créer des emplois (+143.000), mais moins qu'attendu par les analystes (autour de 155.000) ». Et l’impact des RIFs ou Réduction in force ou licenciements massifs comme la suppression des 10.000 employés de l’US AID ou des 60.000 employés fédéraux qui accepté les buyout offers ne sont pas pas encore reflétés dans les sondages , ce qui risque de faire chuter drastiquement les statistiques. Quant à la Federal Réserve, ses objectis sont le plein emploi et la stabilité des prix ou l’inflation ciblée à 2%. Actuellement, l’inflation est à 4,1% donc cet objectif n’est pas encore atteint et on s’attend à une réacceleration des prix à cause des tarifs, ce qui risque de forcer la Fédéral Réserve à augmenter davantage les taux d’intérêt des fonds fédéraux pour contrer l’inflation. La Fédéral Réserve est « data dependent”, elle ne réagît que sur la base des données courantes qu’elle reçoit. Attendons la prochaine réunion de la Fed qui aura lieu le 18 et le 19 mars pour la prochaine décision du FOMC (comité monétaire).
Et Wall Street est entrain de 'crasher' en ce moment. 400 Pts down. Effectivement, pas de bonne nouvelle aujourd'hui hein...
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