Calendar icon
Saturday 14 June, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Décès à 85 ans de Frederik de Klerk, dernier président sud-africain sous l’apartheid

image

Deces de Frederick De Klerk, Ancien président Sud Africain

Le dernier président blanc sud-africain, Frederik de Klerk est mort jeudi à l’âge de 85 ans, a annoncé sa fondation. Il avait libéré l’icône de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela et partagé avec lui le prix Nobel de la paix en 1993.
“C’est avec la plus grande tristesse que la Fondation FW de Klerk annonce le décès de l’ancien président FW de Klerk”, a déclaré l’organisation dans un communiqué. Il est décédé “paisiblement à son domicile de Fresnaye ce matin (NDLR: jeudi) après avoir lutté contre un cancer.”
Il a reçu le prix Nobel de la paix avec Mandela en 1993
Il a été président de septembre 1989 à mai 1994 et a joué un rôle central dans la transition d’un régime d’apartheid où la minorité blanche avait le pouvoir vers des élections démocratiques et le gouvernement du Congrès national africain de Nelson Mandela. Frederik De Klerk fut également le vice-président de Mandela.
En 1993, il a reçu le prix Nobel de la paix avec Mandela pour ses réformes radicales. Il avait quitté la politique en 1997.  
Auteur: 7sur7.be
ESABAT banner

Comments

  • image
    il y a 3 ans

    RIP

  • image
    il y a 3 ans

    Le dernier président blanc d’Afrique du Sud (1989-1994), qui a mis fin au régime de l’apartheid avec Nelson Mandela, est mort, jeudi 11 novembre, à l’âge de 85 ans. « C’est avec la plus grande tristesse que la Fondation FW De Klerk annonce la mort de l’ancien président FW De Klerk, parti paisiblement, à son domicile de Fresnaye ce matin après avoir lutté contre un cancer », a déclaré l’organisation dans un communiqué. Frederik Willem De Klerk naît le 18 mars 1936 à Johannesburg, capitale économique de l’Afrique du Sud. Sa famille est ultraconservatrice. Son grand-père est l’un des fondateurs du Parti national en Afrique du Sud, qui mit en place le régime de l’apartheid à partir de 1948. Son père, Jan, est ministre à plusieurs reprises dans les années 1950 et 1960. Après des études dans un lycée de la banlieue de Johannesburg, le jeune Frederik suit un cursus en droit à l’université de Potchefstroom, dont il sort diplômé en 1958. Il devient alors avocat à Vereeniging, une ville du Transvaal (aujourd’hui intégrée à la province du Gauteng). En 1959, il épouse Marike Willemse, avec laquelle il élèvera trois enfants. Le couple divorcera en 1998. Il se lance en politique en 1972 en se présentant aux législatives à Vereeniging. Il est aisément élu député, bénéficiant de l’appui du premier ministre John Vorster, un ami du père de Frederik. Son ascension est alors rapide. En 1978, il devient ministre des affaires sociales. Le pays est en pleine ébullition après les émeutes de Soweto, en 1976, qui ont été réprimées dans le sang. Mais M. Vorster durcit encore l’apartheid, ce qui conduit à des sanctions internationales. Frederik De Klerk occupe des postes ministériels stratégiques dans les gouvernements de Pieter Botha, successeur de M. Vorster en 1978, comme celui des mines et de l’énergie. En janvier 1989, M. Botha, devenu président, est victime d’une attaque cérébrale. Affaibli par la maladie et désavoué par le Parti national, il démissionne. Lors de son mandat, la situation économique et politique du pays s’est fortement dégradée. La fin de l’apartheid De Klerk devient président de l’Afrique du Sud. Il doit alors agir et conduire des réformes significatives, alors qu’il a la réputation d’être un conservateur. Le pays est affecté par les sanctions économiques qui se sont progressivement intensifiées depuis les années 1980 et par la mobilisation sociale qui conteste de plus en plus l’apartheid. Il prend alors des mesures d’une portée historique. Il fait lever l’état d’urgence qui était en vigueur depuis 1985. Les leaders du Congrès national africain (ANC), qui veulent la fin de l’apartheid, sont libérés, dont Nelson Mandela, le leader historique du mouvement, le 11 février 1990, après une incarcération qui a duré vingt-sept ans. Plus de 30 partis non blancs sont légalisés, dont l’ANC et le Congrès panafricain (PAC), une branche dissidente de l’ANC. Frederik De Klerk, qui engage des négociations avec l’ANC, est confronté aux extrémistes afrikaners, qui refusent de perdre leurs terres et leurs privilèges, et aux réticences du Parti de la liberté Inkatha, le parti zoulou du Natal, qui combat l’ANC. Ces affrontements feront 20 000 morts en deux ans. Les négociations sont cependant relancées au sein d’une Convention pour une Afrique du Sud démocratique (Codesa), à laquelle participent l’ensemble des acteurs de la scène politique, à l’exception du PAC et de l’extrême droite. Les électeurs blancs approuvent massivement par référendum, en mars 1992, les réformes que mène le président De Klerk, ce qui le conforte dans la poursuite des négociations avec Mandela et son camp. Après onze mois d’arrêt, elles reprennent en avril 1993, malgré la montée des violences dans le pays. Elles prévoient des élections multiraciales et démocratiques en avril 1994.

  • image
    il y a 3 ans

    Qu'il brule en enfer!!!!!!

  • image
    Yakhouba Fall il y a 3 ans

    Triste nouvelle. Nos condoléances à sa famille et à toute l'Afrique du Sud.

  • image
    May he rot in hell il y a 3 ans

    Forever with all those who played a part in the apartheid regime...  

  • image
    il y a 3 ans

    Qu'il aille pourir en enfer!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • image
    il y a 2 ans

    B­o­­n­­j­­­o­­­u­r, j­e m'a­p­p­e­­lle Alisa, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­­bu­t du mo­­­dè­­­le S­­E­­­X­­­E 18+) J'a­­ime êt­­­re pho­­­to­­grap­­hi­ée n­u­e) Veuil­­lez no­ter me­s phot­os à l'adr­esse su­i­­­va­nte - W­­W­­­W­­.­X­­2­1.­­F­U­­N

Participer à la Discussion