Après avoir eu des difficultés à suivre les concertations nationales ouvertes uniquement à la RTG, la radio-télévision d'État, après une cérémonie d'investiture du président de la transition, également fermée à des médias privés, plusieurs chaînes se sont vues empêchées de couvrir l'investiture du Premier ministre vendredi dernier et ont saisi le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée dont Sékou Jamal Pendessa est le secrétaire général.
On les a même chassés de la cour de la primature, on les a poussés jusqu’au niveau du ministère de l’Économie et des finances de façon pas respectueuse. Et du coup, ils ont dit : trop c’est trop, il faut saisir le syndicat. C’est pourquoi on s’est retrouvés en séance extraordinaire, pour échanger avec la primature et le CNRD, pour expliquer tout ce qui s’est passé et leur dire que la liberté de la presse est non négociable chez nous.
Auteur: RFI
Comments (3)
Mais pas la presse privée corrompue du regime.
Un mois après l'arrivée des militaires, il n'y a toujours pas de gouvernement en Guinée...
c'est le debut du commencement.
Et on nous dit qu’il n’ya pas de democratie au Senegal. Allez en Guinee voir, ou au Mali. Et pendant que vous y etes, pourquoi pas passer par l’Ethiopie et l’Arabie Saoudite – ceux que nous imitons et suivons a tout bords. Vous comprendrez qu’il ya trop de democratie au Senegal – trop meme.
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