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Wednesday 23 July, 2025
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Notes ‘’gonflées’’, faux diplômes : Cette révélation du doyen Ass Mademba Ndiaye qui dévoile l’ampleur du phénomène

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Le phénomène des « notes sexuellement transmissibles » est une réalité longtemps passée sous silence dans les lycées et collèges du Sénégal. Mais jamais on aurait imaginé que le mal a atteint l’enseignement supérieur qui jouissait d’une certaine crédibilité.
 
Dans sa livraison du jour, le journal Libération a révélé l’existence de toute une mafia au cœur de la faculté des lettres de l’UCAD (université Cheikh Anta Diop de Dakar) qui s’adonne à la même pratique. Dans le collimateur de la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC), cette bande organisée propose à sa clientèle des notes ‘’gonflées’’. Une prestation tarifée en espèce ou en nature (faveurs sexuelles).
 
Réagissant à cette information, sans entrer dans les détails de la tarification, le journaliste Ass Mademba Ndiaye fait une révélation qui dévoile l’ampleur du phénomène. Dans une publication sur le réseau social X, le doyen confie : « il y a longtemps quand même, j’ai organisé, à la Banque mondiale en partenariat avec le magazine @ReussirBusiness, une discussion After work avec le secteur privé de l’enseignement supérieur ».
 
« À cette occasion, poursuit-il, un enseignant de l’UCAD, qui intervenait également dans une institution privée, avait affirmé -et le directeur de ladite institution était dans la salle, avait-il précisé- avoir reçu un appel d’un de ses étudiants depuis l’étranger. Ce dernier le remerciait, affirmant qu’il avait déjà obtenu son diplôme et qu’il était déjà au pays … alors que l’enseignant lui-même n’avait pas encore fini de corriger ses copies ! ».
 
« Il paraîtrait que c’était une clause du contrat entre l’étudiant et ce que je n’ose pas appeler son ‘école’. Évidemment, le professeur avait démissionné », souffle-t-il.
 
 
Auteur: Thiebeu NDIAYE
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