Mamadou Ibra, président du CDEPS, estime que l’existence de la presse est menacée. Il invite l’État à entendre les éditeurs qui créent l’entreprise pour trouver une solution. Devant le jury du dimanche sur iRadio, il a souligné qu’on ne peut pas faire table rase de la presse et continuer de poser des actes hostiles comme l'infirmation de l'allègement fiscal, de l'effacement fiscal, les poursuites contre les entreprises de presse, le durcissement des poursuites contre les entreprises de presse avec des sommes que les entreprises de presse ne peuvent pas payer. « Nous ne refusons pas de payer l'impôt, nous allons payer l'impôt qui correspond à notre situation économique. De la même manière, les poursuites sont durcies avec des blocages de comptes bancaires, avec des saisies. Mais nous, nous estimons que la solution pour résoudre le problème de la presse ne peut venir que d'une volonté politique », dit-il.
Par ailleurs, il précise que nous sommes dans un État qui se veut un État de droit. « Il y a des procédures pour contester la non-validité de certains engagements au nom de l'État. Mais, par exemple, les contrats commerciaux, les contrats publicitaires, l'État, en tant que partie au contrat, ne peuvent pas, de manière unilatérale, résilier ces contrats publicitaires. Il y a des procédures, y compris au niveau du tribunal du commerce, en fonction des obligations du code des obligations civiles et commerciales, etc. Il y a des voies de solution, mais pas de manière unilatérale, qu'on décide de rompre certains engagements ».
Sur l’audience accordée aux jeunes reporters, il dira : « les jeunes reporters sont des employés. Ceux qui leur donnent l'emploi, ce qui crée l'entreprise, ce sont les entrepreneurs de presse. C'est l'existence même de la presse aujourd'hui qui est menacée. Et donc nous, nous avons des solutions par rapport à cela. Et nous aurions voulu que le nouveau régime puisse nous entendre. Je ne dis pas qu'il va accepter nos propositions, mais au moins qu’il puisse discuter avec nous. Les nouvelles autorités, vous ne les entendrez nullement discuter d'un secteur aussi stratégique que la presse. Ils se refusent au débat intellectuel ».
Auteur: Yandé Diop
Comments (11)
Aux usa, une personne qui n'est pas en règle avec le fisc, n'a pas droit à la parole ! Voilà pourquoi ils sont développés
Au diable ! Votre presse a posé des actes hostiles aux sénégalais pendant 12 ans. Maintenant souffrez que cela prenne fin.
Ce vieux narcissique est un menteur aguerri qui fait vivre l'enfer à ses employés, les traitant comme des moins que rien. Il est en plus un délinquant financier
Ndeysaan, vous etes tellement haineux. Vous etes en train de confondre Mamoudou Ibra Kane, PDG de Emedia, et Mamadou Ibra Kane President des editeurs de presse., dont il s agit dans cet article
Toujours de la littérature pour rien ! Mon gars,il faut changer de métier. L'espieglerie n'est pas un métier. Ton matraquage ne va servir à rien du tout. Le Président sait qu'il doit travailler pour les Sénégalais et non pour des manipulateurs. Dém lén séti Maky molén sarakhé !
Vous gérez très mal vos entreprises, vous confondez l'argent de l'entreprise avec le vôtre, vous vous rémunérez comme des rois, vous faites passer tous vos frais personnels dans les frais de l'entreprise, vous fricotez avec les politichiens qui vous donnent toutes les faveurs et priviléges, vous vivez au dessus de vos moyens et vous bouffez tout l'argent de l'entreprise et que l'entreprise est en faillite vous vous permettez d'accuser l'état sénégalais et en particulier le nouveau régime d'être responsable de vos problèmes. Non mais soyez sérieux et soyez responsables. Il y'a un nouveau régime qui est maintenant en place, qui a décidé de couper avec les pratiques mafieuses et les privilèges, alors il faudra s'y faire et vous adapter avec les nouvelles règles.
Merci diomaye merci sonko
Merci diomaye merci sonko
MAIS MADIAMBAL ET SA BANDE PEUVENT CONTINUER À NOUS MENTIR ET À MANIPULER LA POPULATION
Le président vous a demandé de faire des propositions et tu as préféré pondre un long courrier empreint de menaces et de sous entendus. C'est votre prolem. Vous devez être matures et savoir que les tenants actuels du pouvoir de céderont jamais à la pression. Vos veilles méthodes sont révolues.
Ibra nadio ! Wakhal fo dèf nadio yi.Tay le dimanche.
Ibra,es ce qu'une certaine presse bien identifié peut continuer à s'acharner sur des citoyens bien ciblés
Tous les dirigeants d'entreprise de presse qui bénéficient de l'aide a la presse doivent publier leurs salaires d'abord. Les sénégalais doivent etre éclairés sur leur enrichissement. On a un droit de regard MIK est mal placé pour demander l'aide à la presse, notre argent. Il est poursuivi par son associé pour mauvaise gestion. Na dem tribunal wakh fou khaliss bi doug
Le premier débat intellectuel c’est de payer les impôt. Qd on paie ses impôts , on peut réclamer ses droits ds une république.
Ce vieux journaliste nous pompe l'air. Même les bébés de 3 ans savent que les patrons de presse sénégalais sont corrompus. Vouloir tout ramener à l'État c'est peine perdue. Vous êtes victimes de votre incompétence, rien de plus.
J'ai un problème avec ces gens. Pourquoi on n'entend jamais le groupe sud et la 2 stv dans ces histoires ??? Seuls les groupes reconnus comme des soutiens de l'ancien régime vociférant.
Le fait de demander aux entreprises de presse de payer leurs impôts est un acte hostile ? Vous avez tellement l'habitude d'être corrompu que quand vous ne voyez plus de corrupteur, vous devenez complètement barjot. La corruption gassi.
Ce monsieur qualifie l’infirmation de l’effacement de la dette fiscale comme un acte hostile !!! On est où là ? Voilà des gens qui refusent de payer leurs impôts et qui veulent que l’état les assiste avec les impôts collectés auprès des autres. De plus ce monsieur n’est plus patron de presse depuis qu’il a fermé ses quotidiens.
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