Le manque d’équité noté dans l’affaire opposant le maire de Dakar Barthélemy Dias et le lutteur Ndiaga Diouf interpelle le directeur exécutif d’Amnesty International au Sénégal.
En effet, Seydi Gassama attire l’attention de l’opinion publique sur «l’injustice qu’aurait subie l’ex-maire de Mermoz/Sacré-Cœur», car, d'après lui, les commanditaires de cet acte de vandalisme devraient également être poursuivis au même titre que le nouveau député.
«Ainsi, pour la justice sénégalaise, celui ou ceux qui ont recruté et armé les nervis qui ont attaqué le 22 décembre 2011 la mairie de Mermoz/Sacré-Cœur, les autres nervis qui ont survécu à l'attaque n'ont commis aucune infraction», a-t-il tweeté.
Pour le défenseur des droits humains, c’est ce parti pris de la justice sénégalaise qui explique la multiplication des nervis dans le pays. «Il n'est pas étonnant que le recrutement des nervis par les partis politiques soit toujours une pratique courante, comme on en a observé lors des événements de mars 2011 et d'autres événements».
Alors, si Ndiaga Diouf n’avait pas perdu la vie le soir du 22 décembre 2011, est-ce qu’une enquête serait ouverte ?
Auteur: Absa Diongue (Stagiaire)
Publié le: Mercredi 21 Septembre 2022
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