Une cinquantaine de prisonniers de la maison d'arrêt et de correction de Rebeuss a entamé, ce matin, une grève de la faim illimitée, selon le Frapp et les familles de détenus, à travers un communiqué reçu ce lundi 2 août. Les grévistes demandent l'arrêt des longues détentions préventives, la baisse des prix du téléphone et des marchandises dans la boutique de Rebeuss et l'arrêt des bastonnades gratuites.
Ainsi, le Frapp et les familles de détenus demandent au directeur de l'Administration pénitentiaire de revoir les prix pratiqués à Rebeuss et dans les 36 autres établissements pénitentiaires du pays, et au ministre de la Justice de juger ou de libérer les détenus depuis longtemps emprisonnés et pas encore jugés du fait de l'Etat.
«Les prisonnières et prisonniers ont des droits, parmi lesquels celui d'être jugés dans un délai raisonnable», soutient le Frapp.
En cette période de coronavirus où les visites de leurs proches ont été suspendues, le Frapp et les familles de détenus demandent que les prix pratiqués dans les boutiques des 37 prisons du Sénégal soient revus.
Auteur: AWA FAYE
Comments (8)
Ce sont pour la plupart des malfaiteurs. Néanmoins, on doit pouvoir les juger dans un délai raisonnable pour que chacun sache combien d'années de détention l'attendent.
Comment ont ils fait pour atterir a reubeuss?
Il faut les isoler pour voir si réellement ils sont en grève comme le prévoit le règlement
Il faut les transferer a Fresnes ou frejus. Ce sont des prisons hotels 5 etoiles
je ne defends pas l'administration mais faut pas oublier que 99 °/° des personnes qui sont labas SONT DES MALFAITEURS.ils méritent leur sort.il y a combien de personne qui sont tuée ou agréssée ou bien ses gens la n'avaient pas le droit de vivre. vous étes des hypocrites il faut arréter
De mon annalyse, c'est Bocandé qui est le mal de l'Administration Pénitentiaire, il ne connait rien de comment doit fonctionner les prisons. Il s'affole très vite ce qui l'amène à prendre dans le tâtonnement des décisions inappropriées aussi bien contre le personnel que contre les détenus. L'attention de l'autorité doit être attirée à cette façon de diriger l'Institution.
En tout cas je connais quelqu'un labas (Mamadou Gning) emprisoné pour complicité de vol de moutons sans meutre, ni violence lors de la tabaski 2018, depuis lors il n'est pas jugé.
Vous avez raison les gars, mieux vaut mourir de faim que vivre dans l'indignité.
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