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Le Collectif des Universitaires pour la Démocratie exige le départ de Macky Sall après le 3 avril

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Le Collectif des Universitaires pour la Démocratie exige le départ de Macky Sall après le 3 avril

Les universitaires exigent le départ de Macky Sall. Regroupés au sein du Collectif des universitaires pour la démocratie (CUD), ces universitaires réclament en plus du respect du calendrier électoral, « le départ du Président Macky Sall à la tête du pays dès le 3 avril prochain comme le prévoit la Constitution ».
En marge d’une conférence de presse organisée ce 12 février 2024 à Mermoz, Ndeye Astou Ndiaye, professeure à la faculté des sciences juridiques et politique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, indique que  cet acte  d’annulation du décret portant convocation du corps électoral relève d’une « tentative de conservation du pouvoir par des voies antidémocratiques et anticonstitutionnelles ». «Nous ne sommes pas dans une hypothèse de pouvoir exceptionnel. Le président n‘a pas la compétence pour abroger le décret convoquant le corps électoral. Il a une obligation de convoquer le corps électoral » a ajouté Cheikh Amidou Diop, professeur à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane.
Cette « crise sociopolitique plonge notre pays dans une crise inédite et ruine nos acquis démocratiques conquis de haute lutte par plusieurs générations », a dit Mme Ndiaye. Ainsi, dans le cadre de la lutte contre « cette forfaiture », le Collectif Universitaire pour la démocratie va mettre en place des observatoires politique, économique, social pour proposer des pistes de réflexions visant à faire comprendre les enjeux de la situation vécue actuellement au Sénégal. Également, ces universitaires s’engagent à apporter une « assistance multidimensionnelle » aux sénégalais dans le contexte de  cette « crise ».
Le CUD exige l’ouverture de l’Ucad
Le Collectif des universitaires pour la démocratie fustige la fermeture de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. « Nous réclamons l’ouverture des universités publiques. Leur fermeture ne se justifie pas. C’est même un aveu d’échec que de dire qu’à cause des casses, ils ne peuvent pas ouvrir l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar parce que l’Etat a un rôle régalien. Il a  l’obligation d’assurer la sécurité dans ces universités », a lancé Cheikh Amidou Diop, professeur à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane.
Constitué de près de 200 universitaires,  le CUD  s’engage avec toutes les forces vives de la nation à prendre « des initiatives dans le cadre de cette lutte cruciale » pour la République.
Auteur: Léna THIOUNE
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Comments

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    Sn il y a 1 an

    Bravo 

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    il y a 1 an

    Tout le monde est politique dans ce pays même détriment de la loi.

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    reply_author il y a 1 an

    C'est la seule revendication qui vaille en ce moment. Pas de dialogue, pas d'amnistie.

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    Amsa il y a 1 an

    Le depart de macky sall est une exigence sociale, le peuple entier reclame son depart. Il restera le plus mediocre president du pays de par sa dictature et son meprise a l'encontre de sa population.

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    SenOpinion il y a 1 an

    Où étiez-vous? Une sortie tardive depuis 12 ans. 

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    Rep il y a 1 an

    Ils sont des  politiciens encagoulés qui n'ont pas le courage de s'assumer. Une vraie honte ! 

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    Zeng@.com il y a 1 an

    Et si vous nous foutiez la paix et retourner dans vos amphis!!!   

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    reply_author il y a 1 an

    C est qui le peuple. Les 500 personnes qui sont sorti manifester 

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    il y a 1 an

    De vrzi irresponsables.  Ouetiez vous quand osait fini de brûler l'université    Ou étiez vous quand on parlait de fatma gâteau.   On étiez vous quand on attribuait les institutions    De vrai hypocrites   Je suis vraiment dégoûté 

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    Senegal il y a 1 an

    Merci Prof. Laire et nette

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    "Moulay Thieuguin" il y a 1 an

    Who is She?

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    il y a 1 an

    Golo gou diok exiger le départ de Macky Sall. Opportuniste comme sénégalais, on n'en trouve pas mieux. Balayez devant vos portes, ces universitaires archaïques qui n'apportent rien à leurs étudiants.

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    Gassama il y a 1 an

    Amsa, tu mens comme tu respires. Shit!

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    il y a 1 an

    Allez vaquer à vos occupations bande de fainéants 

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    il y a 1 an

    Le pire évité, on envisage le mal nécessaire du changement 50 ans de libéralisme On a fait dire à M. Abdoulaye Wade qu’après 26 ans d’opposition, les libéraux garderaient le pouvoir pendant 50 ans. Cette prophétie semble cautionner certains agissements dans le cadre de la vie politique. En effet, la volonté de bon nombre de cadres et membres du Parti Démocratique Sénégalais (P.D.S.) de faire élire Karim Wade à la présidence du Sénégal va dans le sens de cette prophétie. Plus étonnant encore est le silence de M. Abdoulaye Wade alors que même des étrangers qui ont peu ou pas de liens avec le Sénégal se sont exprimés sur l’actualité politique du pays de la Teranga. M. Abdoulaye Wade aurait-il abandonné ne serait-ce que les membres de son parti à minima et les Sénégalais qui lui ont accordé leur confiance et leur vote (ce qu’il a eu de plus précieux dans sa carrière politique) ? Absolument pas : c’est son fils qui est le candidat du parti et, en plus, on ne renie pas sa progéniture pour peu. Toujours dans la liste des faits étranges, l’exfiltration de Karim Wade de la prison de Rëbëss vers le Qatar semble s’être affranchie de décision de justice motivée et appliquée dans le respect des lois. D’aucuns parlent d’accords signés rappelant l’épisode du dit « protocole de Rëbëss » concernant Idrissa Seck. Ainsi, les libéraux auraient-ils réussi à réaliser, au moins en partie, la prophétie des 50 ans au pouvoir si Karim Wade avait vu sa candidature validée et se faire élire ? Sans doute. En attendant, le pouvoir est resté entre les mains des libéraux avec l’élection de Macky Sall face à M. Abdoulaye Wade. Aussi -et ce n’est pas le moindre des faits politiques majeurs dans cette tumultueuse période que traverse le Sénégal- c’est le P.D.S. qui s’est allié à l’A.P.R. pour intenter un procès contre les juges du Conseil constitutionnel afin de contester l’invalidation de la candidature de Karim Wade et pour voter la loi illégitime qui a fait reporter les élections au 15 décembre 2024. En plus, un observateur avisé de la scène politique nous met en garde par rapport à la capacité de nuisance et d’influence du P.D.S., plus que l’ex P.A.S.T.E.F. En substances, il souligne que certains membres et/ou sympathisants du parti de Ousmane Sonko disaient qu’il n’y aurait pas d’élections sans leur leader et qu’ils mettraient le pays à feu et à sang si jamais le pouvoir en place s’aventurait à l’incarcérer. La réalité, c’est l’emprisonnement de Ousmane Sonko, la prévision d’élection sans sa candidature, sans que ses partisans ne réussissent à imposer un rapport de force face au pouvoir en place. Du côté des libéraux, le P.D.S. a fait reporter les élections qui allaient se tenir sans son candidat et ce, sans tambour ni trompettes. Ainsi, on n’a pas encore fini de voir les libéraux tenter de réaliser la prophétie des 50 ans de pouvoir. Cela est conforté par la cooptation de membres de la même famille, de la même ethnie, du même parti… par bon nombre d’acteurs en phase avec le pouvoir en place. Neddo ko bandum On a vu bien des parents du président de la République nommés à des postes de décision. Pour aller plus loin que le président, certains Sénégalais ; peut-être même à l’insu ou hors du contrôle de l’Etat, ont à leur tour favorisé le recrutement de leurs parents à des postes de décision aussi. Ainsi, même si on avait promis de faire passer d’abord les intérêts de la patrie avant ceux du parti (et la famille, la famille cellulaire tout comme les familles religieuses ou « ethniques »), le pouvoir de nommer a été porté au paroxysme du népotisme. Certains membres des familles religieuses, des hommes d’affaires, investisseurs et chefs d’entreprises étrangères se sont partagé les ressources, marchés et opportunités du pays au point qu’on s’y sente étranger en tant que Sénégalais. On a frôlé le pire en évitant des conflits ethniques ou religieux, tant le pouvoir en place a favorisé l’ostracisme (voulu ou subi par le pouvoir) d’un nombre important de Sénégalais en raison de leur origine ethnique, leur appartenance confrérique religieuse, politique… Aussi, on repense à la malédiction d’avoir des richesses et des ressources convoitées par des rapaces venant de partout dans le monde pour diviser et exploiter les Africains, sans scrupules et avec barbarie. Ainsi le Sénégal en particulier et l’Afrique en général souffrent de conspirations séculaires venant du monde entier ; avec l’aide des ennemis de l’intérieur, des Africains qui n’hésitent pas à trahir leurs frères. Cela se fait au Sénégal avec l’aval d’une France qui voit de plus en plus d’anciennes colonies en Afrique se défaire de son emprise et de sa prédation des richesses naturelles et humaines. Ses grenades assourdissantes, les bruits de bottes qu’elle cautionne, soutient ou organise… parlent à sa place ; pendant que le monde entier a déjà dit et ressassé ce qu’il pense de la situation politique du Sénégal. Silence ! On tue ! Qui a oublié le discours de Michèle Alliot-Marie défendant devant les députés français les livraisons de munitions et autres équipements de maintien de l’ordre à la Tunisie ? Qui ignore les contrats d’armement nébuleux, la collaboration de mercenaires spécialistes du renseignement, de la traque et autres barbouzeries de toutes sortes qu’on attribue au pouvoir sénégalais ? C’est de la sorte qu’on a mis une chappe de plomb au-dessus de la cocotte-minute, la poudrière dans laquelle on étouffe toute forme de vie limitée à respirer l’haleine nauséabonde des lacrymogènes ; sous la menace de la précarité organisée contre des générations entières qui n’ont ni nourriture, ni soins de santé, ni travail, ni instruction scolaire, ni de perspectives que d’émigrer à leurs risques et périls. Le monde entier est témoin des dangers et des galères de l’émigration (noyades, torture et viols dans les camps de concentration, xénophobie…). A l’intérieur du pays, on ne compte plus les martyrs tombés sous les balles des forces de défense et de sécurité. On n’a pas fini de dénoncer les atteintes aux droits et libertés civiques et politiques. Les citoyens sont torturés, emprisonnés, molestés avec mépris et irrespect des droits et libertés par la gendarmerie essentiellement ; elle qui est allée jusqu’à violer l’enceinte sacrée de l’Assemblée nationale pour entraver certains députés dans leur opposition au vote d’une loi controversée au profit d’autres députés de sensibilité politique différente. Hélas, c’est étonnant de voir la gendarmerie faire du maintien de l’ordre. Ce rôle ne lui revient qu’en cas de débordements qui dépassent le contrôle de la police. Leur statut de militaires valide un soft coup d’Etat car l’armée (« parmi les autres acteurs sur la scène », « les autres forces organisées » ? Propos de Macky Sall face à l’agence américaine de presse A.P.) est entrée dans la brèche et participe à enfermer et écraser les Sénégalais qui n’ont point de paix et d’existence paisible dans leur pays comme à l’étranger. Il n’est cependant pas permis de baisser la vigilance et la garde. Les Sénégalais doivent manifester par tous les moyens possibles et permis par les lois en vigueur et refuser le rapport de force funeste qui sert d’alibi à certains policiers et gendarmes tout comme les nervis pour tuer ou au pouvoir pour décréter l’état d’urgence et imposer ainsi des mesures exceptionnelles (suspension de droits, prolongation de mandats, couvre-feu…) ; le temps que les juridictions disent le droit et que les citoyens aient enfin l’occasion de voter. #FreeSenegal

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    Xorom-Sukeur il y a 1 an

    Quand ces zigotos de koutis pastechiens conditionnés, brûlaient l'université, personne ne vous a entendu parler de cet acte ignoble. Et voilà maintenant que vous vous mettez à la claquer fort pour des futilités. 

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    Macky ya touti il y a 1 an

    Notre président a lamentablement échoué.. il a su que la majorité veut Sonko comme président et si quelqu'un d'autre prend le pouvoir, le spirale va continuer. Maintenant, il veut réécrire l'histoire. Quelle honte, nous avons perdu des années précieuses entre 2021 à nos jours parce que son plus proche conseiller pour diriger le Sénégal 🇸🇳 est Farbo Ngom: pas de CFEE, ni BFEM, ni BAC ni diplôme universitaire.. c'est le précipice

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    il y a 1 an

    Quel collectif dessus universitaires? C'est une merde. Ni plus ni moins. Vous n'avez pas pipé lorsqu' on brûlé l'université de Dakar.  Les universitaires les plus nuls de l'histoire du Sénégal se sont regroupés en collectif pour cacher leur tare, leur incompétence, leur incapacité à former correctement 'is gamins. J'ai honte quand j'entends parler un prof de luniversité virtuel C.H.KANE. Il n'y a que le recteur M.Lo qui fit bon élève . Le reste n'est qu'une poubelle 

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    Macky korr Marieme Faye il y a 1 an

    Macky Sall Akk Ousmane Sonko améle na gnou akh rêwemi et sont tous 2 mus que par des intérêts crypto personnels. 

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    reply_author il y a 1 an

    Je ne vais jamais regrtter d avoir passé entre vos mains chère professeur 

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