Calendar icon
Saturday 14 June, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Les urgentistes, chirurgiens, réanimateurs passent à la loupe les brûlés graves

image

Les urgentistes, chirurgiens, réanimateurs passent à la loupe les brûlés graves

La 10ème du congrès de la Société panafricaine en pathologie brûlure (PABS) s’est ouverte le 8 novembre et ce jusqu’au 10 novembre. Les médecins spécialistes, urgentistes, chirurgiens, les réanimateurs du monde…examineront « la prise en charge des brûlés graves en Afrique », thème de cette année. Au menu de la journée d’ouverture, un atelier de formation des agents de santé a été organisé à la Faculté de médecine de l’UCAD.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un éclairage conceptuel a été fait sur le terme « Brûlure grave ». « On parle de brûlure grave, quand une personne est brûlée au moins d’une superficie supérieure à 25% de son corps, ou quand la brûlure siège dans une partie vitale du corps. Chez l’enfant, c’est quand la brûlure atteint plus de 10% de la surface corporelle », définit le Dr El Hadji Malick Niang, anesthésiste réanimateur par ailleurs coordonnateur local du congrès.
Afin d’améliorer la prise en charge des grands brûlés, il est primordial d’avoir suffisamment des médecins spécialistes sénégalais et africains et qui sont à jour par rapport à l’évolution du protocole de traitement. Surtout que les soins requièrent un nombre important de personnel qualifié. Ces défis justifient la pertinence de l’organisation de ce congrès qui servira à la capitalisation des bonnes pratiques et à la formation continue des praticiens.  
Le but de cet atelier est de mettre les médecins, infirmiers sur la même longueur d’onde en partageant les mêmes protocoles, pratiques et méthodes de pansement des brûlures.
D’après le docteur Niang, anesthésiste-réanimateur, au Sénégal « les brûlures graves sont un risque de mortalité énorme, à défaut d’une prise en charge adéquate ».
Le praticien a également insisté sur une bonne prise en charge pré-hospitalière avec les premiers soins dans les lieux d’accident.
Au Sénégal, 60% des cas de brûlures sont dus à des accidents domestiques et loisirs et 33% des enfants âgés de 1 à 4 ans sont brûlés par des liquides chauds. Au cours de cette journée, il a été rappelé que le projet de mise en œuvre de centres de brûlés au Sénégal est en gestation.
Auteur: Fatimata DIOP BA et Abdoulaye SECK (images)
ESABAT banner

Comments

  • image
    Fakir il y a 1 an

    La prie en charge des brûles graves est multidisciplinaire, anesthésistes et chirurgiens. Je n'y ai vue que des réanimateurs !!! Conflit personnel ???? Ah ces universitaires à la quête  de l'autosatisfaction !!!!

  • image
    il y a 1 an

    Encore un rassemblement de spécialistes qui sont imbus de leur personne mais inactifs sur le terrain le + : un projet de centres de grands brûlés...une utopie en gestation.....quand on connaît la gestion de nos hôpitaux-mouroirs et le professionalisme aléatoire de nos candidats aux premiers secours ......  

  • image
    il y a 1 an

    encore un rassemblement de touristes.... les grands brûlés au pays passent directement des incendies aux flammes de l'enfer.  

Participer à la Discussion