La partie du protocole de Maputo concernant la légalisation de l'avortement médicalisé continue de de diviser l’opinion  publique. Invité dans l’émission remue ménage sur Rfm, le directeur exécutif d'Amnesty international Sénégal, Seydi Gassama, a dit oui  à l’interruption de la grossesse dans certaines situations. « Sur avortement médicalisé, l’Etat doit franchir le pas. Une femme qui est violée, une fille qui est violée et qui tombe enceinte, l’Etat lui dit qu’il faut garder cette grossesse, c’est augmenter son traumatisme », développe-t-il.Reprenant les mêmes propos du directeur exécutif d’Amnesty sur la page Facebook, l’ancien député Moustapha Diakhaté a ajouté que « le Sénégal doit surtout respecter sa signature en s’appliquant les dispositions pertinentes du Protocole de Maputo relatives à l’avortement en cas de grossesse à la suite de viol et ou d’inceste ».