En prélude à la journée internationale de la femme célébrée ce dimanche 8 mars, les autorités scolaires ont saisi l’occasion pour mener un plaidoyer sur la protection des collégiennes. La seconde occasion exploitée par l’inspection de l’éducation et de la formation (Ief) en collaboration avec le projet de renforcement de l’appui à la protection de l’enfant dans l’éducation (Rap) est le baptême du troisième collège d’enseignement moyen de la commune qui porte désormais le nom de Mamadou Mané Bâ. Un homme de Lettres et de Culture mais aussi un homme modèle dont le nom résonne dans la conscience collective vu son œuvre et son amour du terroir, a dit Makama Ibrahima Diakhaté du collectif des parents et amis de Mamadou Mané Bâ (Cpam).C’est devant cette forte mobilisation, précédée par une lecture de coran que les défis, qui gangrènent l’épanouissement des filles d’aujourd’hui, ont été identifiés afin de s'assurer un bien-être propice aux apprentissages.Saliou Sène, coordonnateur du Rap, un projet appuyé par le gouvernement canadien à travers les Affaires Mondiales a expliqué que le projet veille à la sensibilisation des filles, du personnel enseignant et de la communauté éducative pour permettre aux filles d’aujourd’hui de devenir des femmes responsables de demain.Nouha Sarr, l’inspecteur de l’éducation et de la formation (Ief) est d’avis que pour réussir un tel pari, il faut lutter contre les viols, les mariages et grossesses précoces et toutes les autres formes de violences basées sur le genre.Pour le principal, Atab Sané, cette double activité déroulée dans son établissement va sans doute mieux booster les résultats scolaires en ce que l’équipe pédagogique va chercher chaque jour à honorer le nom du parrain. Seulement, le principal n’a pas manqué de dénoncer le projet de résorption des abris provisoires qui tarde à démarrer ses activités de construction de salles de classe. « Notre collège est le seul collège dans une commune chef-lieu de région à travailler dans des abris provisoires », s’est-il désolé.