« Le rapport de la Cour des comptes a fait état d’un carnage financier sans précédent dans l’histoire politique du Sénégal », a constaté le Bureau politique du Pastef en conférence de presse, ce vendredi 14 février 2025. Co-animateur du face-à-face avec la presse, le professeur Daouda Ngom, coordonnateur des cadres du parti au pouvoir a souligné que les ‘’manquements graves’’ relevés par la cour ont mis les finances publiques dans une situation d’hypertension.
« Le constat est effarant ! Les faits extrêmement graves pour ne pas dire criminels », déclare le coordonnateur des cadres qui lance un appel au gouvernement. « Notre parti, Pastef/Les patriotes, appelle ainsi le gouvernement à tout mettre en œuvre pour une reddition des comptes et la traduction des brigands financiers devant les juridictions compétentes dans le respect des lois et règlements de notre pays », exige-t-il.
En outre, constatant que « la situation actuelle ne laisse pas à l’État beaucoup de marge de manœuvre », le Bureau politique de Pastef estime que cela « requiert un sursaut de patriotisme ».
À cet effet, il appelle « le peuple sénégalais à être patient, solidaire et à continuer de faire confiance au président de la République, à son Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement pour la transformation systémique du Sénégal ».
« Le gouvernement a commencé à mettre en œuvre certaines mesures pour juguler le mal : élargissement de l’assiette fiscale, réduction du train de vie de l’État et mobilisation de l’épargne locale », rassure le BP.
Auteur: Thiebeu NDIAYE
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