En Guinée, un imam, éleveur de bétail, est mort le mercredi 13 septembre dernier dans des conditions assez curieuses. En effet, l’infortuné a été emporté par une crise cardiaque à la vue de sa vache maltraitée. Les faits se sont déroulés à Labé dans le Fouta-Djallon (Nord du pays).
Tout a commencé quand Oumar Diogo Bah a appris que l'une de ses vaches avait semé des dégâts dans un champ d’aubergine à Hoorè Saala, un quartier périurbain de Labé.
Il « vouait un amour fou pour les bêtes »
Il s’est rapidement porté sur les lieux avec sa moto. L’animal avait déjà été ligoté jusqu’au cou, avec une barre de fer de 6. M Bah n’a pas vraiment apprécié le traitement infligé à sa vache. Il s'est empressé de négocier sa libération.
Selon le média en ligne "Africaguinée", qui rapporte l’information, le propriétaire du champ d’aubergine a exigé une compensation de 1.500.000 Gnf pour les dégâts causés. La victime s’est engagée à payer la somme avant d’être foudroyée par une crise cardiaque qui a conduit à son décès.
Selon son frère, Mamadou Cellou Bah, il « vouait un amour fou pour les bêtes ». L’agriculteur a été arrêté pour maltraitance d’animaux. Mais la famille du défunt a refusé d’engager des poursuites contre lui.
« Nous pardonnons »
« La sûreté (régionale) nous a convoqué, nous avons répondu. Nous sommes partis d’abord chez le procureur, ensuite à la sûreté. J’ai dit que la position de la famille est simple : "ça ne changera rien, mon frère est déjà mort". Au nom de la famille, nous avons dit que nous ne poursuivrons pas la personne, nous pardonnons » a déclaré Mamadou Cellou Bah, à "Africaguinée". Rappelons que l'imam était issu d'une famille d'éleveurs.
Auteur: Bernardin Patinvoh
Comments (7)
Ligoter une vache ?
Quelle est la pertinence de cette information?
Paix à son âme.
On a tous compris. Mais ça ne passe pas. Que cette contr reste en Guinée
Thieuy Peulh Ak Naag. Déé moco Guenal nagam Dé. Même malade et sans moyens pour se soigner ils vont refuser de vendre une vache. Rires. De la part de votre roi Sérère.
Ce sont les parents de Amadou Bah
Jamais un haal pulaar ne se nommerait lui même toucouleur
Et les Two colors de Dakar, nés ayant grandi la-bas et ne parlant pas le peul . Rare sont ceux parmi eux qui utilisent le terme "Haal Pulaar".
Ce sont les parents de Amadou Bah
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