Insécurité à Thiès : Dr Babacar Diop interpelle le Directeur général de la Police nationale
Le mardi 5 août 2025, Dr Babacar Diop, maire de la commune, s’est rendu dans le quartier de Darou Salam. Il avait pour objectif de présenter ses condoléances à la famille de Mme Ndoumbé Ndiaye. Âgée de 41 ans, cette mère de famille a été tuée alors qu’elle se rendait au marché central à l’aube. Un drame qui, selon ses proches, s’est produit aux environs de 5 heures du matin. Face aux proches de la victime, le maire n’a pas dissimulé son émotion. « Nous ne pouvons pas banaliser ces actes », a-t-il martelé.
La scène s’ajoute à une série noire dans lacapitale du rail. Un vendeur de conteneurs, attaqué à son domicile, a été délesté de 7 millions de francs CFA. Un jeune conducteur de moto-taxis Djakarta, brûlé vif à proximité du lycée El Hadji Malick Sy, a succombé à ses blessures. Pour le maire, l’heure n’est plus aux constats.
Face à cette montée de l’insécurité, Dr Babacar Diop annonce une action immédiate. Une lettre sera transmise au Directeur général de la Police nationale. Une démarche officielle, motivée par un constat limpide : « Avec près de 500 000 habitants, la ville ne dispose actuellement que de deux commissariats et trois postes de police », indique le communiqué de la mairie qui dénonce, par ailleurs, une présence policière « largement insuffisante » au regard de la pression démographique et de l’évolution des menaces.
Dans ce contexte, l’élu local prône une approche structurée. Il envisage la création de polices d’arrondissement, l’installation de nouveaux postes de police, l’intensification des patrouilles mixtes, mais aussi une implication accrue des citoyens à travers des comités de vigilance.
La question de la coordination sécuritaire entre les différentes forces est également posée. En périphérie de Thiès, certaines zones échappent à la couverture de la police nationale, relevant de la gendarmerie ou d’autres communes administratives. Dr Diop y voit une faille dans le maillage sécuritaire. Il plaide pour une meilleure articulation entre les dispositifs, notamment aux frontières intercommunales.
Dans le même souffle, le maire a insisté sur un facteur souvent négligé : l’éclairage public. À ce sujet, il rappelle que Darou Salam, où s’est produit le meurtre de Mme Ndiaye, compte plus de 6 000 ménages. Ce quartier a été le premier bénéficiaire du programme d’éclairage initié par la municipalité. Un effort louable, mais qu’il faut généraliser.
Le maire de Thiès appelle aussi à agir sur d’autres leviers. Investir dans les espaces de loisirs, revitaliser la vie sociale, encadrer la jeunesse.
Autre sujet sensible abordé dans son intervention celui des flux migratoires. La ville de Thiès, par sa position stratégique, accueille régulièrement des personnes venues de régions instables du continent. Le maire prévient : « Thiès est une ville d’accueil et une ville par essence africaine. Mais nous devons anticiper les changements démographiques et les défis qu’ils posent ». Il invite les autorités à encadrer ces dynamiques pour prévenir les tensions sociales.
Commentaires (10)
pas de boulot,oisiveté avec cette chereté de la vie
tout cela favorise le banditisme la prostitution etec.....
les gens n ont pas de moyen et ont 2 ou 3 femmes et font des enfants comme des lapins
L ETAT DOIT LEGIFERER DANS CE DOMAINE SINON CA RISQUE D ETRE TROP TARD
Que du buzz avec nos autorités chargées de la sécurité `Thies qui est devenu une ville dangereuse
Thies est devenu une ville ou les bandits font la belle vie avec des descentes dans les maisons!
Chers dirigeants du nouveau régime, sortez les forces de l'ordre dans les bureaux et mettez-les sur terrain pour faire de vraies patrouilles. Pas besoin de tout ce discours.
Comme disait Sarkozy ministre de l'intérieur il faut terroriser les bandits. A Thiès, maintenant les malfrats ciblent les maisons bien construites et les attaquent le soir. Bonne chance pour joindre le poste de police ou personne ne décroche.
Par extraordinaire si tu parviens un bout de fil à joindre quelqu'un il va te dire d'appeler un autre poste de police car eux ils n'ont pas de voiture disponible OU DE CARBURANT et au même moment l’agent au bot du fil te répond, il demande à son collègue de le servir le thé : boy deuxième foumou tolou, khéliko waye ( histoire vécue à deux reprises à Thies).
On pensait que ce nouveau régime allait mettre un coup de pied dans la fourmilière mais hélas on dirait que c'est pire.
Que des discours
Nos gradés sont forts en discours et à nous montrer leur arsenal avec des tenues clinquantes neuves et des armes mais sur le terrain Nada. Si les bandits attaquent ta maison, si tu n’as pas d’arme pour te défendre c’est l’hécatombe ensuite et viols et vol avec violence
Aux secours on est plus en sécurité, le soir nous ne dormons plus. Keur Massamba Gueye et Zac sont les zones les plus dangereuses après 19 heures. Les bandits forcent les portes des domiciles
ils passent leur temps à boire du thé
on pourrait les mobiliser pour faire des rondes dans les quartiers
C'est le même scénario à Ziguinchor, des agressions et des vols à l'arraché sont devenus monnaie courante.
Celui qui sème le vent récolte la tempête.
Trouvez du travail aux jeunes !
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.