Plus de 2 000 milliards mobilisés : comment le Sénégal accélère sa mutation budgétaire
Au deuxième trimestre 2025, le Sénégal a déjà mobilisé 2 226,3 milliards FCFA de recettes budgétaires, atteignant près de la moitié de son objectif annuel. Une performance qui ne découle pas d’une pression fiscale écrasante, mais d’une modernisation en profondeur de l’administration, des services fiscaux aux douanes, capable de mieux capter la dynamique réelle de l’économie nationale.
Cette réussite illustre une transformation silencieuse mais décisive. Le pays n’est plus simplement en train de collecter des impôts, il construit une nouvelle architecture budgétaire où la mobilisation domestique devient l’ossature de sa souveraineté. Chaque milliard engrangé sans dépendre de l’aide extérieure ou de la dette internationale renforce la capacité de l’État à définir son propre agenda de développement.
La portée symbolique est forte. Dans un contexte où de nombreux pays africains restent otages des fluctuations de l’aide et des marchés financiers, le Sénégal esquisse une trajectoire de résilience. L’efficacité administrative, la digitalisation des procédures et la lutte contre les niches d’évasion fiscale créent une dynamique vertueuse qui crédibilise les ambitions nationales, de la Vision 2050 à l’industrialisation.
Ces résultats fiscaux ne sont pas une fin en soi, mais un jalon vers une refondation structurelle. Le véritable enjeu sera de maintenir cet élan, d’éviter le retour aux vieilles pratiques et d’élargir encore l’assiette sans étouffer l’innovation. Si la tendance se confirme, le Sénégal pourrait bien devenir un modèle régional de souveraineté budgétaire, prouvant qu’une indépendance économique commence toujours par la maîtrise de ses propres ressources.
Commentaires (16)
Merci Sonko, l’intègre, le travailleur, l’homme aux mains propres et qui aime profondément le Sénégal. Rien à voir avec les Kulunas.
Le pays se redresse petit à petit et nous avons entièrement confiance.
N’écoutez même pas ceux que vous avez chassés du pouvoir pour installer Diomaye, qui doit respecter ses promesses de reddition de compte, surtout en matière de justice.
2000 milliards mobilisés! Mais à quel prix? Où a été investi toute cette manne?
Quand chat gpt redige pour Aicha, ça donne ça. Les 2000 milliards sont constitués de 47% de presse sur le marché
Je trouve cet article sur mesure voire tendancieux. Le problème c'est Cheikh Diba en personne dans la mesure où, il met l'accent sur les emprunts en lieu et place de la création d'industrie. En somme, on ne fait pas d'économie. Je crois que ce poste est trop lourd pour lui. Il serait urgent de le remplacer.
Etat ak création industries? Critiquer rek
même les vendeurs d'arachide critiquent le gouvernement sans aucun niveau
Le pays est sur la bonne voie sans tambour ni trompette.
Le vrai debat est là
Mensonge encore 🤣 Pastef bayilene doul
Billahi! Le pays marche très bien, il n'y a que les kulunas qui ont perdu leurs privilège avec des vols et magouilles qui s'agitent. Sonko rek, PASTEF rek.
Cet article ne nous révéle absolument rien du tout. À part la fiscalité, le port en déroute, la douane, et les impôts, y’a rien d’autre avec ce régime. Les mêmes montants etaient collectés avec les anciens regimes sans le pétrole et le gaz. Rien d’extra. On veut savoir combien et comment la présidence et la primature ont dépensé avec leurs caisses noires de milliards. On veut aussi connaître les 11000 personnes recrutées à la fonction publique s’ils ont des cv de pastef ou pas.
Pffffffff! Tu ne merites meme pas de reponses car tu ne comprends meme pas ce que tu ecris
Une très bonne nouvelle et un acte exemplaire de résilience. Le Sénégal entame ainsi une ère décisive pour sa souveraineté et son indépendance économique. Vive le Tandem Sonko-Diomaye. Que Dieu vous accorde une très longue vie.
Pastèf ! Il ne leur manque plus que d'acheter des articles pour une propagande. La manipulation est leur sport favori.
Toutes ces annonces sont à mettre en rapport avec le tube du Rappeur Thiat
Des gens qui n'aiment pas leur pays, il y en a parmi les commentateurs. C'est triste
Personne n’a encore brûlé quoi que ce soit ici. Contrairement aux sauvages et haineux que tu supportes
Koufi truly niou Jolie sa ... way
Hurlez, vociférez, piaillez, pleurez, aboyez….. on s’en fout, la Caravane 2050 passe et vous dépasse. Allez fair caca ailleurs car ce pays est entrain d’être redressé par ce duo magique
Ok des élections arriveront in cha Allah et vous comprendrez.
Quand on s'agenouille devant Erdogan pour quémander des milliards, quand on ravale tout ce qu'on avait vomi en demandant l'assistance de la France, on est magique aux yeux de ces moutons qui refusent de réfléchir et qui croient toujours à un porozet qui n'a jamais existé. Heureusement que le sénégalais est très mature. Un régime avec zéro réalisation est condamné à disparaitre du paysage politique. Pourquoi voulez-vous que l'on soit suicidaire au point de vouloir continuer à vivre de manipulations et de mensonges?
En effet, lorsqu’on lit un article comme celui-ci, il faut aller au-delà de l’effet d’annonce.
👉 Deux angles d’analyse :
1. Le discours officiel :
Le gouvernement et l’administration présentent cette mobilisation de 2 226,3 milliards FCFA au 2ᵉ trimestre 2025 comme une réussite parce que c’est perçu comme un rythme correct et régulier dans la collecte. En gros, on veut montrer que les réformes (digitalisation, douanes, fiscalité, lutte contre l’évasion) portent leurs fruits.
2. L’analyse critique :
Si à mi-année on n’a pas atteint la moitié du budget (par exemple 50 % des recettes annuelles prévues), cela pose question. On devrait se demander :
L’objectif annuel est-il trop ambitieux ou réaliste ?
Y a-t-il un décalage entre les prévisions et la capacité réelle de collecte ?
Le rythme de mobilisation des recettes est-il linéaire (50 % au semestre, 100 % en fin d’année) ou bien la majeure partie est-elle attendue dans la deuxième moitié de l’année (ex : impôts saisonniers, droits de douane liés aux cycles d’import/export) ?
👉 Ce qu’il faut retenir :
Se féliciter à mi-parcours est justifié seulement si :
le pays a déjà atteint au moins la moitié de ses prévisions ;
ou si l’on peut démontrer que le gros des recettes arrive traditionnellement au second semestre (par exemple impôt sur les bénéfices, campagnes agricoles ou flux commerciaux plus intenses).
Sinon, cela risque de ressembler plus à une communication politique qu’à une véritable performance économique.
Analyse pertinente et objective. Merci
En tout cas l'essentiel pour les honnêtes gens qui ne sont mêlés ni de près ni de loin à l'affaire sweet beaty ni aux mortels gatsa gatsa de yolom guenio est de tout répertorier pour le futur audit de ces ... Jusqu'à ces fameux 50 milliards donnés à la rébellion casamancaise sous l'injuste motif de reconstruction or que le Fouta comme les régions de Tamba, Kolda et Kedougou en ont également cruellement besoin.
Tout sera aidité même l'immeuble que, dit-on, construit actuellement la sœur du même yolom à Ziguinchor !!!
Pétrole, Gaz...
2 226 milliards au 2ᵉ trimestre ? Entre le pétrole/gaz et le fait que ce trimestre est toujours le plus riche en recettes fiscales, on est plus dans la conjoncture que dans la “mutation budgétaire".
Pastef, ils aiment s'egosiller sur les choses ordinaires.
J'arrête de lire Aicha Fall. C'est tout !
Allah bouni cette politique de addou kalpé sans retour sur la vie des sénégalais.
Les stagiaires vivent dans les privilèges et le peuple avale du vent.
A l'image du Pharaon, Dieu a donné le pouvoir aux gouniafiers pour nous éprouver.
Madame etes vous sure que ces recettes emanent d'une dynamique de l'economie reelle? Hummmm la contribution des entreprise n'est que de 392 milliards cfa. Or ce sont ces entreprises qui doivent etre la locomotive de la croissance. Les menages et gorgorlou de l'economie informelle ne doivent pas etre les nouveaux contributeurs des besoins de recettes fiscales de cette nouvelle administration. C'est tout le contraire d'une optimisation de la croissance. L'ideal serait d'avoir une progression des resultats des entreprises qui va permettre a l'Etat de capter des recettes fiscales additionnelles. Cet elargissement de l'assiette fiscale pour mobiliser des ressources n'est rien d'autre qu'une nouvelle forme de taxation.
Si l'Etat collecte moins de la moitié des prévisions budgétaires à la moitié de l'année budgétaire. Cela ne doit pas faire jubiler le régime en place. C'est quoi les recettes budgétaires : ce sont les recettes collectées par les services de l'Etat sans les emprunts. Maintenant l'auteur devait scindé les recettes en recettes fiscales, recettes non fiscales. L'auteur devrait nous dire combien le régime a collecté dans les activités pétrolière, une nouvelle ressource jamais collectées au Sénégal.
Merci de nous faire un post qui nous permet d'analyser. Sénégal est notre pays
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