Mbaye Dionne : «Si demain l’AFP devait présenter un candidat à la Présidentielle, ce serait… »
Invité du "Jury du dimanche" sur iRadio, le nouveau secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP) est revenu sur son parcours, sa proximité avec Moustapha Niasse et les défis qui attendent son parti dans un contexte de crise économique et sociale.
Face à la majorité issue de l’alternance de 2024, le député Mbaye Dione entend positionner l’AFP comme une force d’opposition structurée. « Nous allons nous organiser pour incarner une alternative crédible. Le Sénégal a besoin de restaurer l’État de droit et de retrouver une économie dynamique », dit-il.
Pour lui, l’AFP est désormais la seule formation, en dehors de l'Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) d'Abdoul Mbaye, à avoir tenu un congrès démocratique. Une légitimité qu’il revendique face aux autres forces politiques. « Si demain l’AFP devait présenter un candidat à la Présidentielle, je peux dire, sans me tromper, que ce serait ma modeste personne. Les militants le veulent et beaucoup reviennent vers nous », affirme-t-il.
Il tend également la main aux dissidents et aux autres courants socialistes, plaidant pour un renouvellement générationnel. « Tous les partis issus du socialisme doivent organiser leur alternance interne. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons, ensemble, créer une nouvelle offre crédible ».
En effet, le congrès du 26 avril 2025, tenu à Ngor Diarama, devant plus de 6 000 délégués, a scellé sa désignation à la tête du parti. « C’était un moment historique. J’ai pris l’engagement de ne pas faire moins que le président Niasse, mais dans un contexte de modernisation, avec une nouvelle génération », souligne Dionne, qui ambitionne de rassembler « la famille progressiste et socialiste » pour construire une alternative.
Par ailleurs, il reconnaît devoir beaucoup à l’ancien président de l’Assemblée nationale et fondateur de l’AFP. « Moustapha Niasse m’a appris ce que c’est que l’État, un parti politique et surtout l’importance d’être indépendant intellectuellement et financièrement. Pour être respecté en politique, il faut avoir un métier, un travail et s’occuper de sa famille », confie-t-il.
En lui, il trouve « un guide bienveillant, disponible pour des conseils, mais jamais dans l’imposition ». « Depuis longtemps, il pensait que je faisais partie des profils capables de diriger le parti. Mais il a toujours refusé d’imposer sa voix. Le consensus est venu naturellement », assure-t-il.
Commentaires (6)
À chaque jour son de clowns..pauvre Sénégal.
Son lot de clowns.
Mauvaise com! Une erreur qui risque de te couter cher! Il fallait dire "le moment venu le parti décodera!)
C'est parce qu'il finance l'AFP. On sait comment ca se passe dans ce type de parti politique. Rien n'a vraisemblablement changé malgre les grandes annonces.
Thermo Alassane Sall 2029 inshallah
Jamais! Pas de tanakaa tang khool!
Voilà ce que çà coûte de dédier sa vie entièrement à la politique. Mon camarade de Lycée l'a fait et voilà l'issue: il laisse de ces compagnons .......
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