Contentieux social aux Chemins de fer : Les ex-temporaires dénoncent les agissements l'État qui tarde à payer sans motif valable
L'Entente des ex-temporaires de la Régie des chemins de fer du Sénégal, au cours d'une assemblée générale tenue ce mardi 19 aout 2025 devant les grilles de la société nationale Les chemins de fer du Sénégal, a pris à témoin l'opinion publique nationale et internationale des « agissements de l'État du Sénégal qui tarde à payer le contentieux social qui nous lie, et cela sans motif valable ».
Ces retraités sénégalais se disent confrontés à des « difficultés énormes du fait d'une mauvaise administration des chemins de fer qui, en parfaite illégalité, ont escamoté la carrière de beaucoup d'agents dits ex-temporaires, qui peinent aujourd'hui à vivre ». Ils attirent l'attention sur le fait que « beaucoup de Sénégalais ne savent pas que des cheminots ne perçoivent nullement de pension, après plus de 30 ans de services et après avoir cotisé au niveau de l'IPRES, suivant la réglementation, ou ne reçoivent que des miettes après une si longue durée de carrière ».
Agissant, disent-ils, dans la responsabilité et le respect des textes et règlements qui régissent ce pays, ces ex-travailleurs des rails disent « avoir toujours dialogué avec les autorités et cela depuis le régime du président Macky Sall qui, il faut le reconnaitre pour le saluer, avait fait des pas de géant et n'eût été l'alternance, allait payer ».
Pour ces ex-temporaires de la RCFS , « l'alternance à laquelle nous avons contribué était pour nous le sauveur, car on pensait que les injustices allaient céder la place au règlement de cette affaire qui n'a que trop duré, car nous avions entière confiance au nouveau régime qui, aujourd'hui, tarde à régler notre cas malgré des promesses ».
"Nous avons, dans le respect des autorités, rencontré plusieurs personnalités de l'État sous l'impulsion du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dont El Malick Ndiaye, alors ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et son successeur Yankhoba Diémé, tout cela grâce à la facilitation de l'honorable député Amadou Ba ».
Ils avaient aussi, disent-ils, grand espoir après les déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko, à Thiès, lors de la campagne électorale pour les législatives.
Ces ex-travailleurs de la Régie des chemins de fer rappellent que ce contentieux social concernant des personnes âgées, des veuves et des orphelins, ne peut attendre, car ces gens peinent à se nourrir, à se soigner et à payer la scolarisation de leurs enfants. Ils souhaiteraient que l'État, garant des libertés, des droits et de la justice, fasse dans l'urgence pour que cette affaire devienne un souvenir.
Commentaires (2)
ohhh vous avez voulu vos "vrais patriotes"........pas certain que vos existences vont changer avant 2050
Il faut sortir la grande artillerie et tout parraliser. C'est le seul moyen
On a trop patienter trop c'est trop
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