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Cpi et justice pour les victimes : Branco met Diomaye, Sonko et El Malick face à leurs responsabilités

Auteur: Youssouph SANÉ

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Cpi et justice pour les victimes : Branco met Diomaye, Sonko et El Malick face à leurs responsabilités

Juan Branco met la pression. Après son post d’hier vendredi sur le «mutisme» présumé du gouvernement sénégalais par rapport à une requête de la Justice espagnole liée à son arrestation à Dakar en 2023, l’avocat franco-espagnol revient à la charge. Ce samedi, il est revenu sur l’action judiciaire qui doit être mise en branle sur les évènements politico-judiciaires et leurs lots de victimes.

«Il est dans les prérogatives du Président, du gouvernement et de l'Assemblée, de créer une juridiction spécialisée, mixte ou des commissions vérité et réconciliation, de saisir la Cour Pénale internationale et d'y soutenir les démarches entamées par les victimes - d'autant plus que le Procureur en fonctions est sénégalais - , de saisir la justice française pour les binationaux qui y sont réfugiés et pour établir le degré d'implication des responsables français et étrangers, de rendre accessibles les archives sur cette période des différents ministères, de la Présidence», dit-il.

Dans sa tribune postée sur sa page Facebook, Juan Branco souligne qu’il est aussi dans les compétences de ces autorités sénégalaises, «d'ordonner que les commissions rogatoires transmises obtiennent réponse, d'ordonner, par circulaire au Procureur général, de faire de ces crimes, une priorité, de demander à ce que soient dévoués des moyens d'enquête spécifiques, de créer des unités spécialisées, de débloquer des moyens budgétaires attribués spécifiques à celles-ci, au sein des tribunaux, des forces de police et de gendarmerie, de faire désigner et représenter des avocats par l'AjeJ pour défendre les intérêts de l’État, le constituer à ces procédures et s'assurer qu'elles soient menées à leur terme».

Pour Juan Branco, il appartient aujourd’hui aux autorités sénégalaises et au peuple de décider de la marche à suivre, et d'assumer ou non leurs responsabilités. «Pensée pour ses martyrs et pour tous ceux qui ont eu le courage et la dignité, pendant ces années, de s'engager. Ils ont fait l'honneur du monde et continuent de nous empourprer», dit-il dans sa tribune.

Auteur: Youssouph SANÉ

Commentaires (12)

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    Avocat la wakh dé il y a 4 heures

    Et pourtant ce débile ne sait pas que la CPI agit en dernier ressort, lorsque l’état ne peut pas ou ne veut pas juger les crimes. Comment demander à la CPI de juger si le Sénégal peut juger? Vraiment très idioti!

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    SOCIOLOGUE il y a 3 heures

    Mieux quand notre arsenal juridique dispose des macanismes qui peuvent juger les crimes cités la CPI n'a rien à faire dans à-ça

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    àsuivre il y a 3 heures

    bravo branco, yow momme ammo béneu thiakhaane, à part sonko les autres semblent vouloir se défiler mais quand les apéristes reviendront en 2029 ils vont tous les remettre au gniouff et en pakétass bien comme il faut

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    Universally il y a 4 heures

    Ce espagnol guignol ridiculise le senegal je vous le jure cpi quoi un pays comme le senegal thiey notre beau pays est entrain de tombé trés bas ...

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    Citizen il y a 3 heures

    Golobi monu yab

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    Citizen il y a 3 heures

    Golobi monu yab

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    Nullard il y a 4 heures

    La CPI est complémentaire aux juridictions pénales nationales : les Etats conservent la compétence et autorité primaire d’enquêter sur et poursuivre les auteurs de crimes internationaux. En vertu du principe de complémentarité, la CPI ne peut exercer sa compétence que lorsque les appareils judiciaires nationaux n’exercent pas la leur, c’est-à-dire lorsqu’ils n’ont pas la capacité ou la volonté de mener véritablement à bien des enquêtes et poursuites.

    Le principe de complémentarité est concrétisé par les articles 17 à 53 du Statut de Rome, qui déterminent les conditions d’admissibilité des affaires devant la CPI.

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    ... il y a 4 heures

    Celui-ci chaque fois qu'il est en difficulté dans so propre pays viens nous emmerder pour se faire une santé médiatique.
    Le peuple ne demande que justice mais se demande si seulement tous les responsabilités seront situés que soit du pouvoir comme de l'opposition ??

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    anonyme il y a 4 heures

    La victoire de pastef est detournee,....Pastef oublie que ils sont elus pour retablir un etat de droit, mais ils ont ete trompes par Apr....C fini!

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    Sénégalais il y a 4 heures

    Cette histoire risque de révéler beaucoup de surprises. Entre abrogation, annulation, interprétation, et "finalement " mutisme, il y a de quoi avoir des doutes sur la volonté des autorités actuelles d'éclaircir cette affaire.

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    Mys il y a 3 heures

    L'éclaircir d'un point de vue juridique à 'l'occidental, reviendrait à déjà ouvrir une enquête sérieuse et impartiale sur les faits qui se sont passés à sweet beauty, si le peuple sénégalais a cru à ses lombaires, tous les dirigeants du monde savent comme pour dsk ce qu'il a été y faire

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    Sénégalais il y a 3 heures

    Ceci me rappelle les paroles de l'honorable Aissata Tall Sall "si voulez abroger cette loi, abrogez la! abrogez la! Mais quand vous l'aurez abrogé, faites face aux conséquences ". Depuis lors on connaît la suite.

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    Jules il y a 3 heures

    Pourquoi nos journalistes s'intéressent t'il a ce type la

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    Papi il y a 3 heures

    Sonko et Diomaye sont allés chercher un non-lieu en cachette quand ils ont compris que ce ne sera pas aussi facile qu'ils le pensaient.
    Leur seule solution c'était la loi interprétative d'amnistie pour cibler les responsables de l'APR et les FDS. La justice ne fonctionne pas comme cela. Sonko le principal responsable des émeutes sait qu'il sera concerné et tous les commanditaires de Pasteef. Les vidéos existent et la police a fait les enquêtes.
    Depuis le rejet de cette loi interprétative fantôme. Sonko et Diomaye jouent à la manipulation en traînant les pieds. C'est la raison pour laquelle Branco fait la pression sur eux.
    Ceux qui croient que le procès des victimes des manifestations sera ouvert, prenez votre mal en patience, il n'y aura rien pendant ce mandat. Ils reviendront jouer à la victimisation pendant les prochaines campagnes électorales pour vous le promettre encore. Diomaye est protégé mais Sonko va répondre de ses discours d'incitation à la violence. N'a-t-il pas déclaré à Keur Massar que: "Si on donne des armes aux jeunes, les FDS ne les résisteront pas"?
    Il sait qu'il sera inquiété et perdra de la crédibilité. Toutes les vidéos d'incitation à la violence sont là et les auteurs et commanditaires sont tous de Pasteef. Les Ousmane Tounkara, Guigui, Mollah Morgan, Abass Fall, Khouraychi Thiam et autres répondront. La justice va d'abord examiner les causes avant de venir aux conséquences. Dou yomb deh!

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    ali il y a 2 heures

    cet espagnol commence a delirer. seneweb doit cesser de publier ses articles.

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    Vraiment !! il y a 1 heure

    Si dans une manifestation quelconque je rencontre ce petit avocat franc-maçon et homosexuel, wallay il va sentir son heure.

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    Malcolm il y a 56 minutes

    C'est l'avocat du client d'Adji Sarr.

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