Route Katakel-Taïba : un calvaire pour les populations, un frein au développement local
Kathiotte : Depuis plusieurs années, la route Katakel-Taïba est devenue un véritable cauchemar pour les habitants de la commune de Kathiotte et des villages environnants. Cette voie, pourtant stratégique, est impraticable, surtout en période d’hivernage, obligeant les populations à se débrouiller par leurs propres moyens pour maintenir un minimum de circulation.
Ce matin, des habitants des localités de Taïba, Ndiaye Counda, Mouye, Keur Demba, Santhie, Mandakh 1, 2 et 3, Katakal, entre autres, ont procédé à un investissement humain pour reconstruire un pont effondré sur cet axe. Une initiative citoyenne face à une situation qui perdure depuis trop longtemps.
Une route stratégique à l’abandon
La route Katakel-Taïba dessert une vaste zone à fort potentiel agricole et d’élevage. Elle constitue un axe vital pour l’écoulement des productions, l’approvisionnement des marchés et l’accès aux services sociaux de base.
Mais chaque hivernage, c’est le même scénario : isolement total. Les eaux coupent la circulation, rendant impossible tout déplacement en véhicule.
Aly Cissé, porte-parole des populations, alerte :
« Pendant l’hivernage, nous vivons un enfer. Pour aller se soigner à Kathiotte ou Kaffrine, il faut parfois marcher des kilomètres avec les malades sur des charrettes. Les femmes enceintes et les enfants sont les plus exposés. C’est une question de vie ou de mort ».
Des dangers permanents pour les populations
Urgences médicales : Plusieurs cas ont été signalés où des malades ou des femmes enceintes ont perdu la vie faute de pouvoir atteindre un centre de santé à temps.
Accidents : Le pont endommagé et la chaussée boueuse provoquent régulièrement des chutes et des accidents avec des charrettes ou des motos.
Isolement des villages : En cas d’inondation, les populations restent bloquées pendant des jours, sans accès aux services essentiels.
Un frein au développement économique
Voici une version plus détaillée et structurée qui met en avant les dangers et les enjeux de développement :
Route Katakel-Taïba : un calvaire pour les populations, un frein au développement local
Kathiotte – Depuis plusieurs années, la route Katakel-Taïba est devenue un véritable cauchemar pour les habitants de la commune de Kathiotte et des villages environnants. Cette voie, pourtant stratégique, est impraticable, surtout en période d’hivernage, obligeant les populations à se débrouiller par leurs propres moyens pour maintenir un minimum de circulation.
Ce matin, des habitants des localités de Taïba, Ndiaye Counda, Mouye, Keur Demba, Santhie, Mandakh 1, 2 et 3, Katakal, entre autres, ont procédé à un investissement humain pour reconstruire un pont effondré sur cet axe. Une initiative citoyenne face à une situation qui perdure depuis trop longtemps.
Une route stratégique à l’abandon
La route Katakel-Taïba dessert une vaste zone à fort potentiel agricole et d’élevage. Elle constitue un axe vital pour l’écoulement des productions, l’approvisionnement des marchés et l’accès aux services sociaux de base.
Mais chaque hivernage, c’est le même scénario : isolement total. Les eaux coupent la circulation, rendant impossible tout déplacement en véhicule.
Aly Cissé, porte-parole des populations, alerte :
« Pendant l’hivernage, nous vivons un enfer. Pour aller se soigner à Kathiotte ou Kaffrine, il faut parfois marcher des kilomètres avec les malades sur des charrettes. Les femmes enceintes et les enfants sont les plus exposés. C’est une question de vie ou de mort ».
Des dangers permanents pour les populations
Urgences médicales : Plusieurs cas ont été signalés où des malades ou des femmes enceintes ont des difficultés pour pouvoir atteindre un centre de santé à temps.
Accidents : Le pont endommagé et la chaussée boueuse provoquent régulièrement des chutes et des accidents avec des charrettes ou des motos.
Isolement des villages : En cas de pluie, les populations restent bloquées pendant des jours, sans accès aux services essentiels.
Un frein au développement économique
Au-delà de la mobilité, c’est toute l’économie locale qui souffre. Les paysans et éleveurs peinent à écouler leurs produits agricoles et leur bétail. Les commerçants voient leurs activités paralysées. « Comment parler de développement si les routes qui nous relient aux marchés sont impraticables ? » s’interroge Aly Cissé.
Cette route devrait être un levier de désenclavement pour une zone qui regorge de potentialités agricoles et pastorales. Au contraire, elle est devenue un facteur d’exclusion et de pauvreté.
Les habitants réclament une solution définitive et non des promesses sans lendemain. Pour eux, l’État doit intervenir rapidement pour réhabiliter la route et sécuriser le pont afin de mettre fin à ce calvaire qui menace non seulement la vie des populations mais aussi le développement de toute une zone.
À signaler ce pont ne peut pas résister face à certaines pluies car chaque année les populations se sont mobilisés pour la reconstruction qui ne dure pas longtemps
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