Lutte sénégalaise : Serigne Mbacké Ndiaye met en garde contre le retour à la fédération
La fédération de lutte devrait remplacer le CNG dès la prochaine saison, avec une assemblée générale prévue le 8 novembre prochain pour entériner cette transition. Invité de Lutte TV et repris par le journal spécialisé Record, Serigne Mbacké Ndiaye, ancien ministre et ex-porte-parole de la présidence sous Abdoulaye Wade, a exprimé de vives réserves sur ce processus.
Il rappelle que c’est la fédération qui, par le passé, avait conduit la lutte à la faillite, et que c’est grâce au CNG ainsi qu’à des acteurs comme Gaston Mbengue, Abdoulaye Makhtar Diop et Alioune Sarr que la discipline a retrouvé un nouvel élan. Il exhorte donc les autorités, notamment la tutelle Khady Diène Gaye, à ne pas oublier les erreurs du passé.
De son côté, Souleymane Boun Daouda Diop, chargé du dossier, assure que les fondamentaux du CNG seront conservés ou améliorés, et que le principal changement concernera la gouvernance : les dirigeants seront désormais élus plutôt que nommés par le ministre des Sports.
Les promoteurs, lutteurs, entraîneurs et managers ne verront pas leur statut remis en cause.
Commentaires (7)
Mais, lui, depuis quand il est devenu spécialiste de lutte ?
Spécialiste en tout
C'est une occasion pour eux et ses semblables de montrer presence alors qu'ils sont morts moralememt politiquement .
Je le croyais en lune de miel.
Un intellectuel comme vous devrait intervenir pour que notre lutte redevienne un sport, un jeu comme nous la pratiquions avant que le colon n'y mette la main.
Dites aux sénégalais que c'est en 1942 que le colon Maurice Jacquin a introduit la frappe dans notre lutte.
Normal que l'enfant sénegalais qui, en grandissant, voit son entourage, lors des combats de lutte à la télé, crier de joie parce qu'un coup de poing a poché l'oeil d'un lutteur, devienne un violent. Même l'étudiant, en principe cultivé, ne se gêne pas de jetter un caillou dans bus bondé de pauvres innocents.
Et le comble, quand un sénégalais a voulu organiser un combat de lutte à Bercy, la Kaaba de toutes nos vedettes, les français ont refusé car, dirent-ils, c'est violent, sanguinaire.
Vous devriez éveiller les consciences, essayer de refaire de la lutte un jeu comme nous le pratiquions.
Mais c'est vrai, tout le monde n'est pas comme Cheikh Ahmadou Bamba, se sacrifier pour le bien de son peuple.
Merci pour l'info concernant le nom de l'inventeur de la lutte avec frappe au Sénégal Maurice Jacquin.
Il est dépassé par l’évolution du monde. On est en 2025, l’ère de la professionnalisation dans tous les sports. Le CNG c’était du provisoire qui devrait s’estomper un jour. La lutte génère beaucoup de ressources et regorge d'acteurs de toutes sortes qu'il faut réguler et encadrer par une fédération en bonne et due forme, sous la supervision de l’État (Ministère). Sa mise en place est nécessaire et irréversible.
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