«Face cachée de la lutte contre la Covid-19 au Sénégal…» : révélations sur les dernières heures de Pape Diouf
Ancien président de l’Olympique de Marseille, Pape Diouf est la première victime décédée de la Covid-19 au Sénégal. Il a rendu son dernier souffle le 31 mars 2020 à 19 heures à l’hôpital de Fann où il a été hospitalisé lorsqu’il a été atteint par le virus. Dans son livre «Face cachée de la lutte contre la Covid-19 au Sénégal : science contre politique», qui sera présenté ce vendredi dans un hôtel de Dakar et dont L’Observateur a publié les bonnes feuilles ce jeudi, le journaliste Mamadou Seck revient sur ce drame qui a plongé le monde sportif dans l’émoi. Pour ce faire, le grand reporter au quotidien du Groupe futurs médias a recueilli les témoignages de l’agent de footballeurs Thierno Seydi, longtemps bras droit du défunt, et de Pr Moussa Seydi, chef du Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) de Fann, qui a supervisé les soins de l’ancien dirigeant.
Mamadou Seck révèle que Pape Diouf a été d’abord admis dans les anciens locaux du SMIT, qui étaient «en état de délabrement avancé». Puis, il a été pris en charge dans une salle de réanimation transformée en espace de soins intensifs par l’équipe médicale trouvée sur place. L’auteur du livre révèle que Pape Diouf «avait, à plusieurs reprises, appelé sa femme, exprimant son désir de quitter l’hôpital en raison du manque de confort. Mais l’évolution rapide de sa maladie l’a obligé à rester». Interpellé sur ce point, Pr Seydi a assuré, selon l’auteur, «que même si une évacuation avait été envisagée, celle-ci n’aurait pas changé le sort de l’ancien président de l’Olympique de Marseille».
Le journaliste-écrivain s’est aussi intéressé, entre autres sujets de son ouvrage, à l’affaire des étudiants sénégalais bloqués en Chine au début de la pandémie. Le gouvernement était confronté à un dilemme : les rapatrier ou «confier» leur sort au système de santé de leur pays d’accueil, d’où serait partie la pandémie. Les autorités de l’époque choisirent la seconde option de l’alternative.
Ministre de la Santé à ce moment-là, Abdoulaye Diouf Sarr s’est confié à l’auteur : «Le chef de l’État [Macky Sall, à l’époque] s’en est ouvert à moi. Mon point de vue par rapport au rapatriement, c’était non. Le système de santé de la Chine était un système robuste. D’abord, nous disions qu’ils connaissaient la maladie mieux que nous. Ensuite, il ne fallait pas propager le risque. Avec toutes ces considérations, on a finalement pris la décision de les laisser sur place et de les gérer à distance. […] Dieu merci, il n’y a eu aucune victime parmi les étudiants.»
«Face cachée de la lutte contre la Covid-19 au Sénégal : science contre politique» est le quatrième livre de Mamadou Seck. Avant, le journaliste a publié successivement «Conflits israélo-palestinien et nucléaire iranien : faut-il désespérer de Barack Obama ?», «Énergie solaire : l’Afrique traine le pas» et «De Charlie au Bataclan : la guerre entre Français».
Commentaires (6)
Les hôpitaux du Sénégal sont des mouroirs , une honte!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Au Sénégal 🇸🇳 y a pas de yeurmandai maname Rahemane les cliniques à l accueil pendant la covid demander au malade 500.000f comme caution seulement avant d accéder aux premiers soins et fixer le prix de l oxygène à 300.000f la séance beaucoup malheureusement sont mort à cause de manque d argent rewmi y a que profitards si côté yeupeu nak sans exception
Beaucoup de personnes sont sans doute décédés à cause de systèmes de réanimation défaillants. C était plus flagrants dans les régions autres que Dakar.
Le problème, c est que la situation ne semble pas changé fondamentalement. Il faut de l équité territoriale dans la Santé et ce sont les Autorités qui doivent régler ce problème. '
Il faut aussi veiller à ce que le personnel de santé recruté par l État travaille correctement dans le public.
Mais veiller aussi sur la disponibilité de médicaments de qualité et de laboratoires performants.
Nous devons ouvrir une enquête contre cette arnaque du COVID
On a beau faire de discours, la vérité est qu'au Sénégal, après 65 ans d'indépendance, les hôpitaux qui doivent être des sanctuaires, sont dans un piteux état pour certains.
Et pourtant il y a des médecins sénégalais très compétents. Cependant, la santé du peuple passe au second plan, on s'occupe plus de politique politicienne, genre bla bla.. pendant ce temps, les autres avancent.
Notre problème c'est la mentalité, la susceptibilité quand on vous dit la vérité.
Repose en Paix Pape.
Pour ce que je viens d'en lire, c'est un livre pour persévérer dans le mensonge covid19. De tous les déclarés morts de covid19, les 99% sont morts du vaccin covid19. Et les 1% sont morts de ce qu'on ignore. Parce que le test même qui permet de déclarer que quelqu'un est atteint de covid19 est une fausseté, une vraie arnaque.
Pour le cas des étudiants sénégalais en Chine, l'argument du refus de les rapatrier, comme le refus d'accepter le retour des cadavres de sénégalais décédés hors du Sénégal n'étaient que des manœuvres volontaires pour propager la peur.
Pour ce qui est justement de la propagation, l'ancien maire de New York, Andrew Cuomo, féroce fanatisé de toutes les méthodes utilisées pour, soir disant, lutter contre la covid19, surtout des vaccins, est connu pour avoir pris la décision de transférer des cas positifs de covid19 des hôpitaux vers les maisons de retraite. Essayez de trouver une raison pour cette mesure autre que de vouloir propager le virus chez les vieilles personnes. Pendant ce temps, son frère à la CNN était utiliser pour multiplier les émissions où il répète avoir pris lui-même le vaccin, et le conseille, combattant férocement toute personne qui émettait un doute sur les vaccins. Aujourd'hui, tous les deux frères, multiplient des conférences pour présenter des excuses d'avoir pousser des américains dans l'erreur, et conseillent des solutions pour combattre les effets du vaccin19 dans le corps, pour ceux qui l'ont pris, en partie à cause d'eux.
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