INITIATIVE SECTORIELLE POUR ACCOMPAGNER L’ORIENTATION VERS L’ENSEIGNEMENT EN LANGUES NATIONALES (Par Cheikh Tidiane MBENGUE )
During its last session, the scientific and academic council (CSA) of the Higher School of Management Techniques (ESTG), under the chairmanship of Mr. Maguette Teuw DIAO, Associate Professor of Management, decided to create an internal unit for reflection and initiatives to upgrade our national languages in relation to modern management concepts and lexicons in all its fields.
This decision, taken in a body composed of both high-ranking academics and management practitioners, is intended to follow in the footsteps of Professors Cheikh Anta DIOP and Sakhir THIAM, who produced highly commendable academic work in translating scientific and technical concepts and terminologies into Wolof.
ESTG's contribution will be oriented towards the various areas of management.
It will not only be extensive, but will focus particularly on moving quickly to catch up with the centuries-long lag of our national languages in this area.
We will not dwell on debating, as was the case in past decades, the spelling of the Wolof word "ceddo" or "ceedo" (a problem finally settled by decree no. 2005-992 of October 21, 2005 on the spelling of Wolof words), on neologisms to propose to the authorities of the country, because we know that a word is substantially only a code, and that the most important thing is to agree on its meaning, even if its suggestive or etymological relevance is important.
We will prioritize the pragmatism of managers.
We will also base our work on our conviction and experience that a language cannot evolve solely through the activity of intellectuals "in classrooms or laboratories." It must penetrate the masses and be used in everyday life.
The marketing aspect may have been lacking in the approach of our illustrious predecessors.
Our team's initiatives will include this aspect.
Once our domain-specific glossaries have been proposed and adopted by the authorities of our country, we will focus on the aforementioned work, designing and delivering training modules in various management fields, in national languages, with a particular focus on the many Senegalese businessmen or their collaborators who are illiterate in French or do not have a good command of the language, but this will not prevent them, far from it, from being at the forefront of our economy.
The unit will eventually work on all the national languages of our country, but will start with Wolof.
She will seek to collaborate with the Dakar Center for Applied Linguistics (CLAD) at UCAD and all organizations working to promote national languages. We believe that the various French translations of Wolof words that we see here and there, particularly on Google and ChatGPT, should be preceded by a harmonization process leading to the official adoption of a dictionary, in order to avoid a cacophony.
Beyond its own field of management, ESTG will actively advocate for Senegalese intellectuals (intellectuals for us does not mean intellectuals using the French language) to do the same work as us, each in their own field of expertise: law, medicine, computer science....
The call from our new authorities for the development of the use of our national languages in education is an important objective of sovereignty, saving time and efficiency in the acquisition of knowledge, but this objective risks gradually encountering, if what we propose is not done, the absence of an appropriate lexicon in national languages for many scientific, technical, legal or literary concepts.
Sheikh Tidiane MBENGUE
Manager of ESTG
Commentaires (8)
C'est le français qu'on doit supprimer pour enseigner uniquement en Wolof et en Anglais.
La langue française c'est le passé.
Un pays sérieux doit s'instruire dans l'une de ses langues et l'officialiser.
Pourquoi illustré le texte avec une photo d'étrangers avec des personnes éclaircis à dessein loin de la peau noire représentative des Sénégalais. On aurait compris que le rédacteur qui est un homme ici soit une femme parce que la plupart d'entre elles sont tombées sous l'influence du xessal et veulent d'identifier ainsi.
pourquoi enseigner en wolof au detriment de la langue peulh par exemple. ca sert à rien d essayer de creer la roue. une langue parlée au senegal et en gambie n interesse personne. si vous avez des combats ideologiques à mener c est votre affaire nous on reclame plus d universalité
Je n'ai rien contre le Haalpulaar moi même je ne suis pas Pulaar mais je le parle très bien et d'autres langues Africaines mais comme c'est la langue majoritaire dans notre pays c'est pour cette raison j'ai dit le Wolof, il y'a beaucoup de langues officielles dans le monde qui sont parlées dans uniquement dans un seul pays:
Même le français que vous préférez sur le Wolof à part la France et les pays forcés à utiliser le français comme langue officielle (pays Africains) dites moi dans quel pays autres que les pays Africains la la langue française est majoritaire.
Belgique langue majoritaire c'est le néerlandais la Suisse la langue majoritaire c'est l'allemand le Canada la langue majoritaire c'est l'anglais etc. ...
La Grande Bretagne et la France sont pareil mais l'anglais a un statut privilégié dans le monde: langue du diplomate, de l’élite scientifique, des hommes d’affaires, et de plus en plus des jeunes. Y a-t-il encore une raison pour ne pas sortir de l’isolement et du provincialisme à une époque de mondialisation où les valeurs et les intérêts se mondialisent et s’anglicisent en même temps?
La langue Anglaise est sans doute mil fois plus utile que la langue française c'est pourquoi il faut choisir l'Anglais sur le français comme langue officielle à côté du Wolof,
pas parce qu'on aime l'Angleterre ou les États-Unis mais parce que la langue Anglaise est devenue universelle, dans tous les pays du monde l'anglais si ce n'est pas la langue officielle du pays donc est étudié comme la première langue étrangère après la langue du pays.
Donc au lieu de perdre le temps d'apprendre le français comme langue officielle après l'anglais comme première langue étrangère supprimons le français, pourquoi fatiguons nous à apprendre une langue inutile et impopulaire, faisons comme tous les pays Asiatiques, Européens etc...
Apprenons nos propres langues nationales, remplaçons le français par le Wolof puisque c'est la langue la plus parlée et plus comprise dans notre pays et après une seule langue européenne comme l'anglais est la plus utile plus universelle plus facile plus répandu plus populaire etc... que le français même en France à partir du lycée l'anglais est obligatoire et aussi même en France pour beaucoup de boulots il faut absolument maîtriser l'anglais,
donc c'est logique qu'on laisse le français au profit de l'anglais, après nos chères langues comme tous les pays du monde.
L'anglais est la langue la plus utilisée dans tous les domaines, notamment les affaires, la science, le commerce, le tourisme, la recherche, la technologie, les médias, les communications internationales etc... est étudiée comme la première langue étrangère dans tous les pays du monde y compris ceux qui ont des relations tendues avec les pays anglo-saxons comme États-Unis ou l'Angleterre. Surtout quand on voyage dans le monde qu'on va réellement connaître l'importance de l'anglais sur le français
Il est également important de ne pas négliger l'importance des langues maternelles. Apprendre sa langue maternelle est essentiel pour le développement personnel et culturel, et peut même faciliter l'apprentissage d'autres langues.
Renforçons nos langues nationales, l’anglais, la technologie et les sciences au lieu de perdre du temps avec la langue française qui ne cesse de perdre de l’influence, le Sénégal ferait mieux de se mettre à la marche du monde. La maitrise de l’anglais par des autorités françaises, à commencer par le président, devait nous interpeller. Des manifestations se tiennent au cœur de Paris (au palais des congrès, aux différents parcs des expositions, Station F etc............. avec l’anglais comme langue de travail.
Aujourd’hui, la science est en anglais, l'universel est en anglais, même dans les universités françaises.
A l’échelle universitaire, on le sait, le système LMD est devenu un modèle quasi-mondial et aussi une contrainte mondiale. Poussé par les instances internationales: Banque mondiale et UE. Ce système LMD a été conçu pour la mobilité des étudiants (système Erasmus dans l’UE). Cette mobilité s’appuie essentiellement sur l’enseignement anglais, puisque les étudiants doivent faire des enseignements semestriels dans des pays différents (par exemple un français peut faire un semestre au cours des trois années de licence ou des deux années de master de la même spécialité en Hongrie ou au Danemark, essentiellement en anglais). Le LMD est appliqué pour le moment artificiellement, dans sa logique et philosophie de base mobilité, favorable au rapprochement des peuples (européens) et l’échange d’étudiants.
Pendant ce temps, nos autorités, au plus haut sommet, continuent de porter des casques de traduction dans toutes les rencontres internationales. Les horizons de nos diplômés sont limités, la recherche plombée faute d’un niveau acceptable en anglais.
Le moment est venu d’arrêter cette langue et de renforcer l’anglais, les sciences et la technologie. Mais cela demande à la fois une vision et du courage. Il faut se donner un délai pour supprimer cette langue dépassée.
Il faudra du courage pour faire face aux oppositions qui ne manqueront pas avec les Senghoriens, Senghoristes et les esclaves du salon.
Même si on aime la langue de Molière, avec laquelle on s'est tous formé et qui nous émeut toujours. Ce n'est pas une question d'amour pour une langue, mais de réalisme. Prendre en considération les intérêts stratégiques de tout un peuple. Accéder au monde, sortir de sa coquille, s’adapter et surtout progresser: tel est l’enjeu d’avenir. Mais, il faut le savoir à l’avance, si le SÉNÉGAL décide d’opter pour l’anglais, comme langue officielle à l’avenir, il faudrait s’attendre à voir descendre à Dakar toute l’armada des dirigeants politiques et diplomates français, ainsi que leurs intermédiaires, en vue de dissuader le SÉNÉGAL de le faire.
Il faudrait donc s’y préparer à l’avance.
Le passage d’une langue à une autre n’est pas nouveau. De nombreux pays ont réussi leur transition linguistique, en passant d’une langue étrangère à une autre, et pour des raisons diverses.
L'ex Indochine Française:
C'est à dire Le Vietnam, le Cambodge et le Laos ont retiré la langue française comme langue officielle ont mis leurs langues nationales à sa place et l'anglais comme première langue étrangère
depuis les années cinquante.
Au Rwanda, on est passé par étapes, du français à l’anglais. Ils ont introduit l’anglais en 1994 après le génocide (ils tiennent la France pour politiquement responsable des violences de cette période), puis en 2003, l’anglais est devenu carrément 2ème langue officielle après le Kinyarwanda et langue du travail, Kinyarwanda qui est la première langue nationale et première langue officielle du pays.
L'Algérie depuis trois ans a retiré le français comme première langue étrangère et a mis l'anglais comme première langue étrangère après les deux langues du pays:
L'arabe langue nationale et officielle et le Tamazight comme deuxième langue officielle.
Au Maroc L'anglais est de plus en plus enseigné et sa maîtrise est perçue comme cruciale pour l'avenir, en particulier par les jeunes. Le ministère de l'Éducation a décidé de généraliser son apprentissage Ils voient l'anglais comme la langue des sciences, des affaires et de l'internet, et pensent que le passage à l'anglais bénéficierait à l'ambition du Maroc en tant que pôle international.
En Tunisie
Une mutation visible dans la société
Dans la rue, les médias et même le dialecte tunisien, les emprunts à l’anglais se multiplient.
De plus en plus d’entreprises privilégient la communication bilingue arabe-anglais, au détriment du français.
Pour beaucoup de jeunes, l’anglais est perçu comme la langue de l’avenir, celle qui ouvre les portes d’un monde globalisé. Le français, lui, conserve une image liée au passé colonial ou à une élite traditionnelle, ce qui le rend moins attractif pour une génération en quête de modernité et d’ouverture.
Suisse Germanique: 70/100 de la population Suisse,
L'aéroport de Zurich a supprimé la plupart des annonces en français, ne conservant que l'allemand et l'anglais pour réduire le bruit et améliorer le confort des passagers, conformément à une tendance internationale. Des exceptions subsistent pour les vols vers des destinations francophones et pour les messages de sécurité. La version française du site web de l'aéroport a également été abandonnée car elle était peu consultée.
Zurich va arrêter d’enseigner le français dans les écoles primaires
Zurich est le dernier canton suisse germanophone à remettre en question la politique suisse d’enseignement du français dès les premières années de scolarité.
Ce septembre 2025 son conseil cantonal a voté la suppression des cours précoces de français, rejoignant ainsi Appenzell Rhodes-Extérieures, qui avait pris une décision similaire plus tôt cette année. Des propositions visant à repousser l’enseignement du français au secondaire sont également en discussion dans d’autres cantons germanophones, notamment Saint-Gall, Thurgovie et même le canton bilingue de Berne.
La Suisse compte trois principales langues nationales : l’allemand: 70/100, le français: 21/100 et l’italien: 08/100 Toutefois, seule une minorité de Suisses maîtrisent plus d’une langue nationale.
De plus en plus, les jeunes privilégient l’anglais comme deuxième langue plutôt qu’une autre langue nationale.
En Suisse romande cette décision est perçue comme une gifle. Beaucoup sont particulièrement irrités que Zurich conserve l’anglais précoce tout en supprimant le français précoce.
Mais peu sont surpris.
En Suisse romande, l’allemand est bien ancré dès l’école primaire, même si les résultats restent mitigés : peu deviennent vraiment bilingues, car beaucoup n’utilisent jamais ce qu’ils ont appris à l’école.
La Belgique compte deux principales régions linguistiques la Flandre: le néerlandais comme langue officielle 60/100 de la population du pays
Et la Wallonie: le français comme langue officielle 40/100 de la population du pays.
L’anglais est désormais la langue la plus parlée parmi les jeunes Belges
L’anglais est devenu la langue la plus parlée par les jeunes (âgés de 15 à 34 ans) en Belgique. En 2024, il a dépassé les deux langues officielles du pays.
Un peu plus de six personnes sur dix (60,5 %) en Belgique âgées de 15 à 34 ans déclarent avoir une « bonne à très bonne connaissance » de l’anglais, contre 57,1 % pour le néerlandais et 56,3 % pour le français.
Le Canada c'est dix provinces et trois territoires,
seulement une province le Québec parle le français.
Le reste c'est à dire 9 provinces et 3 territoires parlent l'Anglais.
Verdict
Il y a bel et bien déclin du français au Québec: les démographes s’entendent sur ce point. Mais leur opinion diffère sur sa rapidité et sur le rôle de l’immigration dans ce déclin.
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L’Antenne Régionale de Ziguinchor de la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et les pratiques assimilées (DNLT), a procédé, ce 20 novembre 2025, au démantèlement d’un réseau criminel organisé de traite internationale de personnes.
Le 17 novembre 2025, une jeune Sierra-Léonaise s’est présentée à la Division Nationale de lutte contre le trafic de migrants (DNLTMPA), pour dénoncer une tentative d’exploitation sexuelle et un réseau de traite. Recrutée via Facebook par une personne qui lui avait promis un emploi domestique au Sénégal, elle a été convoyée depuis la Sierra Leone jusqu’à Ziguinchor.
Arrivée à Ziguinchor, la victime a été prise en charge par un individu, le compagnon de l’organisatrice. Quelques jours plus tard, deux Nigérianes se sont présentées au domicile du compagnon, où elles ont payé 300 000 FCfa pour “acheter” la victime. Cette dernière a ensuite été conduite dans un campement à Bignona, où elle a subi des pratiques rituelles d’intimidation et a été menacée pour l’obliger à se prostituer et à payer 2 000 000 FCfa. La victime est finalement parvenue à s’échapper.
L’enquête menée a permis de mettre au jour un réseau criminel structuré opérant entre la Sierra Leone, la Guinée-Conakry et le Sénégal. Les interpellations successives ont permis d’identifier les rôles de chacun des membres du groupe :
• L’Organisatrice : chargée du recrutement en Sierra Leone et de la vente des victimes.
• Le Compagnon : hébergeait les victimes et facilitait leur réception à Ziguinchor.
• La Responsable financière : finançait les opérations.
• La Chargée du transfert : responsable du transfert vers les lieux d’exploitation et des pratiques d’intimidation.
Lors de son interrogatoire, le compagnon a avoué que près de quinze jeunes filles avaient déjà été “vendues” par l’organisatrice, à 300 000 FCfa chacune.
À la suite de ces interpellations, deux autres victimes se sont présentées, déclarant avoir été recrutées et exploitées par deux autres membres du réseau.
Confrontée aux preuves, l’organisatrice a finalement avoué être la principale responsable du réseau criminel, actif entre la Sierra Leone, la Guinée-Conakry et le Sénégal.
Faut pas imposer le Wolof.
Moi je prefere le Diola. La langue de mes ancetres
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