Administration sénégalaise : « Un monstre devenu ingérable »
In an interview with L'Observateur, Pathé Ndiaye, former Director General of the Autonomous Port of Dakar and fourth Director of the Bureau of Organization and Methods (BOM) between 1984 and 1995, makes a harsh assessment: according to him, the Senegalese administration is currently suffering from an uncontrolled hypertrophy which seriously impairs its effectiveness.
The interviewee for the Groupe Futurs Médias newspaper did not hesitate to call the state apparatus a "monster," pointing to an explosion in staff numbers that he deemed unjustifiable: from 65,000 employees in 2000, the civil service grew to over 300,000 in 2025. This growth, far from meeting objective needs, has generated excessive complexity, bureaucratic red tape, and overlapping responsibilities. As a result, instead of supporting the country's development, the administration now tends to hinder it.
Commentaires (16)
PS , 40 ans au pouvoir, Abdou Diouf a quitté le pouvoir sans laisser au pays ni de bonnes routes et sans transport public..Aujourd’hui il fait partie des conseillers du traitre Diomaye Ces littéraires qui gèrent le Senegal depuis 65 ans ont montré leurs limites, l’ENA c’est du passé.On ne peut plus continuer de recruter une élite en se basant uniquement sur sa capacité à faire des synthèses de texte ou à réciter des leçons de droit apprises par coeur.Au 21e siècle à l’ère du IA on ne peut plus compter sur des littéraires réfractaires aux changements ,absentéistes ,paresseux etc.Il urge de formater une nouvelle génération de hauts fonctionnaires plus pragmatiques si le Senegal veut sortir de la pauvreté.L’ENA ne forme que des fonctionnaires milliardaires et le CFJ des magistrats corrompus faiseurs de sales besognes..Les scientifiques doivent avoir accès à l’ENA malheureusement,c’est de la même façon que Senghor recrutait ses fonctionnaires qu’on continue à le faire toujours c’est là où le bât blesse
Quant à la taille des effectifs dans l’administration, il faut peut être tenir compte de la croissance démographique et du contexte sécuritaire, avec des besoins accrus en personnels tels que les enseignants, la santé, les FDS. La question est de savoir si l’explosion des effectifs a amélioré le service public : si on se soigne mieux, si on est mieux formé, si on est mieux en sécurité, si on est mieux soigné, si nos demandes sont mieux traitées, si la justice est plus efficace, si l’augmentation du nombre de députés a amélioré l’activité parlementaire, etc. Surtout que les salaires ont connu de fortes augmentations. Il faut une démarche qualité dans l’administration, avec un système rigoureux d’évaluation des performances, à commencer par l’encadrement (contrats de performances, définition de critères, grilles d’évaluation annuelle, etc.). L’administration est tellement budgétivore en termes de fonctionnement, qu’elle freine l’investissement, nous obligeant à recourir à des emprunts auprès de privés étrangers qui nous imposent leurs entreprises. Une grosse par du budget national est bouffée par les salaires et avantages en nature, aujourd’hui l’administration attire plus que le Privé, alors que ce fut l’inverse avant l'arrivée des libéraux. Des fonctionnaires riches comme Crésus, des entrepreneurs, intermédiaires et courtiers d’un système organisé de prédation. Il est grand temps d’accélérer la digitalisation, la dématérialisation, le numérique (télétravail. vidéosurveillance, contrôles de ponctualité, etc). Pour moi le vrai problème ce n’est pas la taille de l’effectif, sachant que les fonctionnaires sont quand même des consommateurs et des contribuables, donc soutiennent l’économie nationale. Par contre le gaspillage et les surcoûts ont atteint des niveaux incroyables, il faut des mesures drastiques pour réduire certaines dépenses. Revenir à la raison, à la rigueur et à la sobriété en privilégiant l’utilité et l’efficacité à la place du luxe, standardiser les plans des bâtiments administratifs, définir les codes couleurs, les marques, les types d’équipements, afin de permettre une harmonisation, une traçabilité et un contrôle des coûts, travailler sur un bordereau national des prix, centraliser la commande publique, etc.
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