Les effectifs explosent à la Faculté des Lettres de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Pour une capacité d'accueil de 15.000 pensionnaires, 32.000 étudiants, âgés entre 18 et 30 ans, y sont enregistrés, soit le double des effectifs de l'Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis. Conséquence du nombre pléthorique d'étudiants, il arrive, nous apprend Walf Quotidien, au Lycée Maurice Delafosse de prêter ses locaux à l'Ucad.
Secrétaire général du Sudes/Esr, Hady Bâ tire la sonnette d'alarme et prévient l'État : "Concentrer 32.000 étudiants dans un espace aussi réduit est mécaniquement source de problèmes, voire d'émeutes". La Fac des Lettres souffre aussi d'un manque d'enseignants-chercheurs. Là où l'Ugb en compte 300, elle n'en dispose que de 207, soit 1 enseignant pour 150 étudiants, alors que la norme de l'Unesco est d'un enseignant pour 25 étudiants.
Commentaires (6)
DE NOS JOURS QUI VEUT APPRENDRE LES LETTRES???
Il faut en faire des professeurs d anglais pour que le Sénégal devienne bilingue comme le Rwanda, n en déplaise à la France.
A l école primaire nos enfants devraient commencer à parler l anglais comme dans certains pays d Europe ou en Scandinavie.
Une fois cet effectif case, réduisons ces élèves en série L.
C'est l'echec du systeme scolaire.
Ce sont les mathematiques, la Science, la Technologie qui developpent une nation...pas les lettres.
Etudiants en lettres = étudiants éternels ; quand ils en sortent pas capables de s'exprimer correctement.
Quand on ne sait pas quoi faire de son avenir, on s'inscrit en lettres et du coup , on fait du tourisme des années avec les années doubles chaque année ce qui mène vers la trentaine...les bourses servent de salaire ...
Té pour deggue journaliste bou lakke français bou correct c tout un problème
32.000 etudiants en Faculté de Lettres, lol on verra bien où cela va nous mener. Pauvre Senegal !!
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