Selon les populations très en colère, ils sont environ plus d'une dizaine d’ homosexuels qui vivent dans une maison en location et font tout ce qu'ils désirent sans être inquiétés. Et d’après un des habitants de la localité Kamal Diop qui a osé élever la voix pour les dénoncer, à chaque veille de Magal, ces pédérastes prennent d'assaut le quartier et font tout dans cette maison. D'ailleurs, souligne notre informateur, il est allé personnellement informer le propriétaire de la maison afin qu'il les chasse, mais depuis cinq jours , ce dernier tarde encore à réagir. Las d'attendre, les populations ont en masse préféré s'adresser à la presse pour que les autorités les entendent et prennent des mesures pour les chasser de la localité. D’ailleurs, ce quartier est réputé être un des plus malsains de Mbacké où la prostitution clandestine et le commerce d'alcool y font rage.

Mais la nouveauté, cette fois, est que cette activité de prostitution masculine se fait entre hommes qui habitent la ville et qui viennent des autres quartiers. Nos sources signalent même que ces derniers mois, ce professeur sénégalais d'origine étrangère avait essayé de «recruter» des élèves de sa classe pour les faire enrôler dans cette activité. Et n’eut été la vigilance des parents de ce garçon ce dernier ne se serait pas facilement tiré de ce cercle de travestis qui commence à s'agrandir à Mbacké. Pour l'instant, aux dernières nouvelles de cette affaire, la police n'avait pas encore sévi pour contrer ce fléau qui risque de gangrener la société et les jeunes si l'on y prend garde. Les populations de leur côté commencent à s'organiser pour lancer l'assaut contre ces « commerçants du sexe masculin » qui, disent t-elles, sont en train de souiller leur quartier . Une marche est d'ailleurs en vue afin de sonner l' alerte du côté des pouvoirs publics. Certains parents d'élèves interrogés sur le comportement « étrange » de cet enseignant qui pervertit leurs enfants soulignent qu'une assemblée générale de l'ensemble des parents d'élèves n'est pas écartée afin de sonner la mobilisation et de demander aux autorités scolaires de prendre leurs responsabilités.