25 ans après : Senghor, entre oubli progressif et hommage routinier ?
Every year, on fixed dates, the shadow of Léopold Sédar Senghor resurfaces in the public sphere. A commemoration marked by a few official speeches and famous quotes, then total silence. Beyond the anniversaries of his death, the "Champion of Negritude" seems to be inexorably fading from collective memory.
Today, it is clear that Senghor's presence in the minds of Senegalese people and, more broadly, Africans, is too often reduced to mechanical rituals during official ceremonies.
In schools and universities, tributes remain institutional and sporadic. While these reminders possess a certain symbolic value, they remain limited: they freeze Senghor in a distant, heritage-based image, rarely subjected to criticism. The man has become an obligatory reference rather than a living thinker.
Certainly, the study of emblematic works such as "Black Woman" or "Prayer to the Masks" occasionally brings the poet-president back to life. However, this approach is insufficient to immortalize a man of his stature. The study often remains limited to simply identifying stylistic devices or reciting theoretical concepts, without exploring the depth of his vision.
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The observation is disheartening: intellectual debate surrounding his work is lacking. And yet, a thought that is no longer questioned gradually ceases to exist in the public sphere. Senghor is not at risk of being forgotten due to a lack of importance, but rather due to the absence of intellectual engagement with the immensity of his legacy. As long as tributes are confined to textbooks and anniversaries, he will continue to fade from the intellectual life of new generations.
Giving Senghor his rightful place does not mean celebrating him in a circumstantial way. It means reading him differently, discussing him, taking him off his marble pedestal and, why not, contradicting him in order to better understand him.
Commentaires (39)
C'est justement là où est le probleme . Il etait PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE bon sang . Et l'auteur de de text qui denonce l'oubli , oubli lui meme qu'il avait une fonction politique qui interesse beaucoup plus les senegalais d'aujourd'hui que quoi que ce soit d'autre de Senghor .
Quel est donc son leg politique est pour la majeure partie des senegalais plus important que ses poems...
n'a rien fait pour le Senegal. ni pour la jeunesse. les memes monuments sont restes durant son regne et il a promu neveux, nieces, sereres, et tous ceux qui etait des toubabs bou nioul
RIP
N’oubions pas Que Senghor a herite un etat bien structure et une Administration qui fonctionait tres bien.
La capitale de L’AOF etait Dakar et laFrance y dispoait un Etat qui gerait toute L’AOF.
La Nation Senegalaie precede Senghor.
Le merite de Senghor reside dans le fait qu’il etait un Homme de raison fascine par Le savoir ( arts culture litteratue ect….).
Senghor n’etait pas obsede par le development economique du Senegal;Son successeur encore moins.
Etre President n’etait pas son truc.
Un grand homme sur bien d’autres domaines.
Par cela, il a condamné le pays a se battre pour sortir des mains de la France et ce combat c'est ce que mène Ousmane Sonko. Nous Africains devons savoir que ce qui est dans nos sous-sols, nos intellects, sciences doivent nous servir nous, et nous seulement.
Arrêtons d'être gentil, défaire le massla avec les pays occidentaux, ils ne nous aiment pas, et ne nous aimeront jamais.
C'est notre continent qui les intéressent pas NOUS.
SENGHOR est le père de la nation sénégalaise. Il était un bon président comparé à ses collègues.
Il faut assumer toute son histoire.
Su l'homme politique, on peut ne pas être d'accord avec lui sur bien des points. Mais si nous vivons ensemble, malgré nos différences, on le lui doit.
Ailleurs, en Afrique, les gens se tapent dessus, s'entretuent.
Que son âme repose en paix.
Senghor avait herite d’ un systeme bien en avance sur beaucoup de pays Africains.
Son focus etait ailleurs.
Les premiers presidents Africains n’ont pas mis l’accent sur Le development de leurs pays.
Ils etaient dans la plupart des cas au service de leurs anciens colonisateurs.
Le probleme principal de L’Afrique etait et demeure ses dirigents corrompus.
Pas d’accord. Senghor n’a pas détruit le Sénégal.
Senghor a très bien travaillé pour le Sénégal. Il a vécu son époque et a fait ce qu’il pouvait pour le Sénégal de l’époque. A un certain moment il fut manipulé ou intimidé par le toubab et il a fait une erreur. Je pense qu’il a certainement eu le temps de regretter. S’il avait fait comme Sékou, le Sénégal aurait fini comme la Guinée d’aujourd’hui. A tout son temps, il avait compris cela. Le Sénégal a survécu et a gardé les pieds sur terre. Ceux qui ont trahi le pays c’est le PDS et L’APR. Si on se dit la vérité.
Un homme qui aimait tellement son pays au point de le quitter après 19 ans de regne sans partage pout aller vivre en France, son véritable pays de coeur.
Un homme qui aimait tellement son pays au point qu'après son départ pour son pays de coeur il ne mettra plus pied dans son pays natal qui lui a tout donné. Il n'était pas Frantz Fanon qui avait fait le choix de venir s'installer en terre africaine. Il n'était pas Cheikh Anta Diop qui aussitôt soutenu sa thèse est rentré définitivement au Sénégal.
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