Hamidou Anne alerte : Le Sénégal face au risque d’une « déflagration sociale »
Hamidou Anne warned on iRadio of the risks of "social breakdown" threatening Senegal. He described a country going through a "zone of high vulnerability" where economic and social factors are dangerously intertwined.
Hamidou Anne, a member of the Alliance for the Republic (APR), paints a bleak economic picture, citing the "economic slowdown," the scarcity of investment, and the burden of debt and deficit. "The economy is showing signs of slowing down; investment is dwindling; debt and the deficit are weighing heavily," he analyzes.
According to him, this situation is fueling a "simmering anger" in the population, which he compares to the social tensions that recently led to brutal political upheavals in Madagascar or Morocco.
He regrets that the public debate is being diverted by partisan squabbles when the "great question of our time" remains that of inequality and the exclusion of young people.
He highlights an untenable demographic and social paradox: "70% of Senegalese are under 35, but only 10% of graduates have a job. This equation is explosive."
He emphasizes that the loss of meaning in the face of a lack of prospects pushes many young people towards exile, recalling that "when life loses its meaning, the sea becomes an escape."
Another cause for concern is the failure of mediation mechanisms. Mr. Anne laments that "anger no longer has a voice," because the academics and intellectuals who should have played this counter-power role have "discredited themselves through partisan stances."
He mentions verbal excesses and calls for the army as signs that frustrations could converge into a "social explosion" with incalculable consequences if the course is not corrected.
To avoid this scenario, Hamidou Anne calls for an immediate refocusing of the public debate on the real emergencies: jobs and training, industrialization, social justice and national cohesion.
Commentaires (5)
Sérieusement les parents de Macky n'ont qu'à savoir que pendant qu'ils étaient au pouvoir beaucoup de gens souffraient et n'étaient pas d'accord avec mais avoir raison gardée ainsi va la vie avec la volonté divine
La situation actuelle n'est pas la résultante uniquement du pouvoir actuel, c'est le fruit d'un processus qui n'a pas débute avec le nouveau pouvoir. Il est simpliste de l'attribuer au gouvernement actuel. L'Etat est une continuité.
Laissez les spécialistes en la matière se prononcer. Le poids de la dette ne s'est pas bâti en 24h.
Prions pour un retour au calme et la résolution des problèmes auxquels fait face le sénégalais moyen.
Pastefiens, votre haine et rancœur, votre inculture, vous rendent sourd aux appels incessants des grands serviteurs de la nation Sénégal.
Notre Sénégal tangue d une gestion solitaire et chaotique par des arrivistes incultes incompétents et haineux.
Les sénégalais devraient ils se taire et vous laisser mener ce pays à la dérive. Que Non.
Nous souhaitons de tt nos vœux q le chef de l État, dépositaire de notre confiance fasse preuve de fermeté, de clairvoyance et redresse la barre avec des fils du pays apte à sauver notre cher pays du chaos.
Ces incompétents haineux menés par un leader irresponsable avec un agenda occulte doivent être remis à leur place pour le bien de ce pays.
Qu Allah veille sur mon pays.
les néddoko nous pompent l'air
c'est vrai que nous vivons une situation difficile à cause surtout du manque d'expérience de nos dirigeants et la politisation tout azimut de gestion de l'état du fait de Ousmane Sonko. Cela ne doit aucunement cacher le fait que sous le régime de Macky Sall l'impunité la gabegie et le détournement ont précipité le Sénégal dans cette gouffre. Le Sénégal a assez souffert de ses politiciens et nous avons grandement besoin de rupture. Trouvons une personnalité neutre intègre et patriote pour conduire une vraie transition. J'aurai bien aimé que ce soit Diomaye par un sursaut patriotique qui s'inscrit sur la lignée des assises nationales et conduit le Sénégal vers le développement.
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