Pool judiciaire financier : le «don» des Usa qui inquiète Guy Marius
Guy Marius Sagna a tenu à interpeller le ministre de la Justice sur la question. En effet, dans une question écrite transmise au Garde des Sceaux, le député a fait état d’un «don» d'équipements informatiques au Pôle Judiciaire Financier (Pjf).
«Je porte à votre attention la vive inquiétude de plusieurs compatriotes concernant le récent ‘‘don’’ d'ordinateurs par l'Ambassade des Usa au Pôle Judiciaire Financier (Pjf). Ce "don" soulève les interrogations de nos concitoyens quant à la souveraineté numérique et la sécurité nationale de notre pays», souligne-t-il.
Ce qui préoccupe le député, c’est surtout l’intégrité des dossiers et des données sensibles traités par le Pool Judiciaire financier. Un organe très en vue depuis l’entame de la reddition des comptes, durant laquelle beaucoup de pontes de l’ancien régime ont été installées dans des procédures judiciaires.
«Ce "don" n'est-il pas une menace sur la confidentialité des données? Ces équipements ne pourraient-ils pas intégrer des portes dérobées (backdoors), permettant un accès distant à des informations sensibles relatives aux enquêtes financières? Le Pjf ne doit-il pas impérativement fonctionner avec des moyens techniques souverains?», signale l’élu au Garde des Sceaux.
Commentaires (40)
Avec un peu de culture, ils auraient lu les affaires d'espionnage impliquant la NSA et Snowden.
Alimentaire, etc. ok
Souveraineté numérique, il faut s'asseoir dessus.
même les européens ne l'ont pas. Nous utilisons des système d'exploitation essentiellement américains. ils peuvent à tout moment nous coller des mouchards et autres.
Si M. Le député veut rendre les services secrets de ses pays, revenons au stylo et au papier.
Ton pays n'est pas capable de fabriquer une aiguille et vous clamer une souveraineté technique.
Tous les secteurs de notre administration aussi sensibles qu'ils soient fonctionnent avec des serveurs; ordinateurs, téléphones de marque étrangères (Chinoises, Coréennes, Japonaises, Américaines voire Russes) et vous n'en avait jamais fait cas. Pourquoi attendre aujourd'hui pou le souligner. Je suis désolé mais cette fois-ci vous passer à coté de la plaque et pire encore vous mettez en doute la capacité de nos informaticiens à sécuriser nos données. L'alerte est très louable mais de là à réclamer une souveraineté technique c'est trop fort.
Ici ont parle de la justice de l'etat , pourquoi on ne devrais pas etre vigilant ?
Solutions de protection des données pour le PJF
La réponse à ces menaces potentielles repose sur une combinaison de mesures techniques et organisationnelles.
1. Audit et analyse des équipements reçus
* Audit de sécurité : Avant de mettre en service ces équipements, le PJF devrait faire appel à des experts en cybersécurité pour réaliser un audit complet. Cet audit permettrait de vérifier la présence de logiciels malveillants, de portes dérobées (backdoors) ou d'autres vulnérabilités cachées.
* Analyse des composants : Il est également essentiel de procéder à une analyse approfondie du matériel pour s'assurer que des puces ou des composants espions n'ont pas été intégrés.
2. Sécurisation du réseau et des systèmes
* Création d'un réseau isolé : Le PJF devrait isoler ces nouveaux équipements sur un réseau distinct, totalement déconnecté des systèmes sensibles et du réseau principal. Cela empêcherait toute exfiltration de données, même si une vulnérabilité était présente.
* Utilisation de logiciels souverains : Il est recommandé d'installer des systèmes d'exploitation et des logiciels développés ou audités par des entités nationales ou indépendantes. Cela réduit la dépendance à l'égard de technologies étrangères et minimise le risque de failles de sécurité intentionnelles.
3. Cryptage et gestion des données
* Chiffrement des données : Toutes les données traitées par le PJF, qu'elles soient stockées sur des disques durs ou en transit sur le réseau, doivent être systématiquement chiffrées. L'utilisation d'algorithmes de cryptage robustes rend les informations illisibles pour quiconque n'y est pas autorisé.
* Contrôle d'accès strict : Seuls les agents habilités doivent avoir accès aux données sensibles. L'utilisation de l'authentification multi-facteurs (MFA) et la mise en place d'un système de gestion des droits d'accès sont des mesures indispensables.
4. Formation et sensibilisation du personnel
* Sensibilisation aux cybermenaces : Les agents du PJF doivent être formés aux risques liés à la cybersécurité, y compris l'ingénierie sociale et les tentatives de hameçonnage. Une chaîne de sécurité n'est aussi forte que son maillon le plus faible.
* Protocoles de sécurité : Des protocoles clairs doivent être mis en place pour le traitement des données sensibles, la connexion à des réseaux externes et l'utilisation de supports de stockage externes.
En appliquant ces mesures, le PJF pourrait non seulement utiliser les équipements reçus de manière sécurisée, mais aussi renforcer sa posture de sécurité globale, assurant ainsi la confidentialité et l'intégrité de ses enquêtes, tout en respectant la souveraineté numérique du pays.
Senegal sunu reew
Tellement con … ces cons
A quoi va leur apporter à espionner le PJF Guy.
Je pense que les urgences sont ailleurs, au lieu de s'attarder sur ces futilités.
EQUIPE UNE ECOLE ET ARRETE DE BAVER
si il te reste quelques cfa, envoie de la bouffe à Gaza
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