Deux ex-époux devant la justice pour avoir lancé des cagnottes en ligne pour une fausse leucémie
Un couple qui avait récolté plus de 80 000 € grâce à trois cagnottes en ligne destinées à financer le traitement d’une leucémie, est jugé à Bordeaux pour avoir simulé cette maladie et utilisé les fonds à d’autres fins.
Tête rasée, convulsions, fausses attestations médicales : douze mois de prison avec sursis ont été requis contre une institutrice et son ex-mari, jugés jeudi 25 septembre 2025 à Bordeaux pour escroquerie, après avoir durant cinq ans, simulé une leucémie et ouvert plusieurs cagnottes en ligne pour financer le traitement.
Tête rasée, convulsions, fausses attestations médicales : douze mois de prison avec sursis ont été requis contre une institutrice et son ex-mari, jugés jeudi 25 septembre 2025 à Bordeaux pour escroquerie, après avoir durant cinq ans, simulé une leucémie et ouvert plusieurs cagnottes en ligne pour financer le traitement.
La justice reproche au couple, aujourd’hui divorcé, d’avoir collecté entre 2019 et 2024 plus de 82 700 € grâce à trois cagnottes Leetchi, dont l’objet était de collecter des dons pour financer l’achat de cellules souches permettant de traiter la fausse pathologie de l’ex-épouse.
Selon l’accusation, plus d’un millier de personnes, dont des « personnalités », avaient abondé ces cagnottes, qui ont ensuite été partiellement utilisées pour l’achat d’un smartphone, d’un cabanon de jardin, de voyages ou encore d’un van.
Cette institutrice âgée de 36 ans, mère de deux enfants, est également poursuivie pour faux et usage de faux en écriture en falsifiant de deux attestations de médecins.
La prévenue avait commencé à simuler la maladie en 2015 lors du départ de son conjoint en Espagne pour faire des études de kiné, par « peur qu’il ne revienne pas vers elle », ne se « sentant pas assez intéressante ».
Après une fausse rémission, elle poursuivra la supercherie en simulant des rechutes à la naissance de ses enfants, « se sentant fatiguée » et « en difficulté », maquillant de faux séjours à l’hôpital à l’aide de photos sur fond blanc.
Tête rasée, convulsions, fausses attestations médicales : douze mois de prison avec sursis ont été requis contre une institutrice et son ex-mari, jugés jeudi 25 septembre 2025 à Bordeaux pour escroquerie, après avoir durant cinq ans, simulé une leucémie et ouvert plusieurs cagnottes en ligne pour financer le traitement.
La justice reproche au couple, aujourd’hui divorcé, d’avoir collecté entre 2019 et 2024 plus de 82 700 € grâce à trois cagnottes Leetchi, dont l’objet était de collecter des dons pour financer l’achat de cellules souches permettant de traiter la fausse pathologie de l’ex-épouse.
Selon l’accusation, plus d’un millier de personnes, dont des « personnalités », avaient abondé ces cagnottes, qui ont ensuite été partiellement utilisées pour l’achat d’un smartphone, d’un cabanon de jardin, de voyages ou encore d’un van.
Cette institutrice âgée de 36 ans, mère de deux enfants, est également poursuivie pour faux et usage de faux en écriture en falsifiant de deux attestations de médecins.
La prévenue avait commencé à simuler la maladie en 2015 lors du départ de son conjoint en Espagne pour faire des études de kiné, par « peur qu’il ne revienne pas vers elle », ne se « sentant pas assez intéressante ».
Accidents du travail : faut-il renforcer les sanctions contre les entreprises qui négligent la sécurité de leurs employés ?
Après une fausse rémission, elle poursuivra la supercherie en simulant des rechutes à la naissance de ses enfants, « se sentant fatiguée » et « en difficulté », maquillant de faux séjours à l’hôpital à l’aide de photos sur fond blanc.
« Honte » et « méconnaissance »
Elle fera croire ensuite que son fils souffre du lymphome de Hodgkin, estimant que l’assistante maternelle ne lui portait pas assez d’attention
La prévenue atteinte « d’une vulnérabilité précocement constitutive » - elle avait inventé un faux viol à l’adolescence -, a expliqué d’une voix tantôt douce, tantôt vibrante, « s’être empêtrée dans ses mensonges », « ne sachant pas comment s’en sortir » avant que « (sa) garde à vue ne la libère de ça ».
Recroquevillée tête dans les épaules, elle a indiqué « s’en vouloir énormément pour ceux qui se battent contre la maladie » et pour « avoir détruit (sa) famille » et « la confiance des proches ».
L’ex-époux de 37 ans, auquel le tribunal a reproché de n’avoir jamais assisté à une visite médicale, ni consulté de documents médicaux, a assuré avoir constitué les cagnottes « en toute bienveillance » et « en confiance ».
Décrit comme taiseux, il a dit « sa honte » devant « sa totale méconnaissance du sujet ».
« Vous pouvez lui reprocher sa couardise, sa bêtise, sa lâcheté mais ce n’est pas un délit pénal », a tonné son avocate, Me Géraldine Duran.
La décision a été mise en délibéré au 30 octobre.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion