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Bissau: la campagne pour les élections présidentielles et législatives s'ouvre sans le principal parti d'opposition

Auteur: AFP

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Bissau: la campagne pour les élections présidentielles et législatives s'ouvre sans le principal parti d'opposition

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre en Guinée-Bissau s'est ouverte samedi en l'absence inédite du parti historique ayant mené à l'indépendance, le PAIGC, et de son candidat, Domingos Simoes Pereira, principal opposant à l'actuel président.

Les 860.000 électeurs bissau-guinéens seront appelés à choisir entre 12 candidats en lice pour la présidentielle, dont le président sortant Umaro Sissoco Embalo, qui brigue un second mandat, et l'ancien président José Mario Vaz (2014-2020).

14 partis dont une coalition, la plate-forme Nô Kumpu Guiné qui soutient la candidature du président Embalo, vont concourir pour les 102 sièges du Parlement.

A quelques heures du début de la campagne, l'armée a annoncé vendredi avoir déjoué une "tentative de subversion de l'ordre constitutionnel" et l'arrestation de plusieurs officiers supérieurs.

Elle n'a pas précisé le nombre d'officiers arrêtés ni les actions préparées par ces militaires, dont plusieurs sont en fuite, selon elle.

Pour la première fois depuis l'indépendance de ce pays lusophone d'Afrique de l'Ouest en 1974, le PAIGC ne participera pas au scrutin.

L'ex-Premier ministre Domingos Simoes Pereira, farouche opposant de M. Embalo, et la principale coalition d'opposition regroupant une dizaine de formations politiques, dont le PAIGC, ne seront pas représentés, pour avoir déposé leurs dossiers de candidature trop tardivement.

Francisco Muniro Conte, porte-parole du PAIGC, a dénoncé la "mauvaise foi" de la Cour suprême qui a écarté ces dossiers, rappelant que le parti avait remporté les dernières législatives de 2023.

La stabilité politique est un des enjeux majeurs de ce scrutin, dans un pays qui a connu depuis son indépendance du Portugal quatre coups d’État, 17 tentatives de putschs et une valse des gouvernements.

"Aucune pagaille ne sera tolérée", a averti M. Embalo jeudi.

"Ces scrutins seront une étape importante pour la stabilité de notre pays", avait déclaré il y a deux semaines Mpabi Cabi, président de la Commission nationale électorale (CNE).

La dernière élection présidentielle de 2019, qui avait opposé Umaro Sissoco Embalo et son rival Domingos Simoes Pereira, avait été très contestée.

La victoire de M. Embalo, validée par la Cour suprême, a finalement été reconnue par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), après quatre mois de blocage post-électoral et un bras de fer entre les deux adversaires.

Aujourd'hui, l'opposition emmenée par Domingos Simoes Pereira considère que M. Embalo, qui a été investi le 27 février 2020 pour un mandat de cinq ans, n'est plus le président légitime du pays.

L'instabilité et la pauvreté ont favorisé l'implantation de narcotrafiquants en Guinée-Bissau, qui utilisent ce territoire comme zone de transit de la cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe.

Afp

Auteur: AFP
Publié le: Samedi 01 Novembre 2025

Commentaires (3)

  • image
    Nouvelle mode il y a 13 heures

    Toujours écarter les partis d'opposition populaires .... pour gagner toutes voiles dehors.

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    demos il y a 11 heures

    l afrique de l ouest comporte des presidents despotes ; il y avait le criminel voleur macky sall qui avait ecarte sonko , rebelotte en cote d ivoire avec ouattara qui ecarte gbagbo et thiam , maintenant on a emballo qui ecarte le principal parti d opposition le paigc .. republique bananiere ..

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    anonyme il y a 11 heures

    la doctrine de son ami, mentor et grand frere, tout comme la cote d'ivoire!

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