Coup d’État en Guinée-Bissau : La posture "prudente" du Portugal
Le coup d'État militaire d’hier mercredi en Guinée-Bissau, ne laisse pas de marbre le Portugal. Son président, Marcelo Rebelo de Sousa, a déclaré ce jeudi 27 novembre qu’il avait pu joindre au téléphone Umaro Embalo et que ce dernier se portait bien.
« J’ai simplement fait ce qu’un chef d’État se doit de faire, c’est-à-dire contacter le chef d’État de Guinée-Bissau pour savoir comment il allait. Je l’ai fait hier. Il m’a dit qu’il était en bonne santé… J’ai informé le gouvernement que sa réaction était empreinte de reconnaissance et de sympathie » a révélé le dirigeant portugais, lors d'un déplacement à la fondation Champalimaud de Lisbonne.
Ne pas faire de l’ingérence
Quand les journalistes lui ont demandé de commenter le coup d’État, il a rappelé que la Guinée-Bissau est un État souverain et qu’il faut se garder de faire de l’ingérence, surtout quand on n’a pas encore vérifié les faits.
« Il n’y a rien de tel que de ne pas exprimer d’opinions sur un sujet sans en vérifier les faits, et de respecter ce qui est défini dans un pays souverain concernant ses affaires intérieures », a lâché M. de Sousa. C’est ce raisonnement qui justifie selon lui, la posture « prudente » adoptée par le Portugal.
Le dirigeant est tout de même d’accord sur le fait qu’il ne devrait pas avoir une « perturbation de la vie normale des personnes et des institutions » en Guinée-Bissau
Commentaires (2)
Le Portugal n'a rien à dire! Mais alors rien à dire!
Wakhonena Bartelemy Dias Portugal ak Guinee BISSEAU voici la preuve
Les Portuguese les ont laissè le teint Claire c leur ancetre aussi il faut quil parle mbokkou da fort
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