LGBTQI + : Le Bénin accepte de poursuivre les auteurs d'actes de violence contre cette communauté
C’est une information du quotidien "Le Matinal". Le gouvernement béninois aurait accepté deux des treize recommandations relatives à l’orientation sexuelle et à l’identité du genre, lors du dernier Examen périodique universel (EPU) de 2023. La première recommandation porte sur la lutte contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH, notamment les gays, lesbiennes, transsexuels et consorts. La seconde recommandation est relative à l’obligation d'enquêter et de poursuivre les auteurs d’actes de violence contre les membres de cette communauté.
Le gouvernement béninois reconnaît tacitement la présence de cette mouvance LGBTQI+
Selon le quotidien "Le Matinal", le Réseau Bénin Synergie, une plateforme de défense des droits des LGBTQI+ au Bénin a joué un rôle majeur dans l’adoption de ces deux directives. Il a en effet, adressé un rapport à l’EPU de Genève pour dénoncer les atteintes aux droits des minorités sexuelles et de genre au Bénin.
En acceptant ces deux recommandations, le gouvernement béninois reconnaît tacitement la présence de cette mouvance LGBTQI+. Ce qui est, semble-t-il, un mauvais signal. La culture béninoise ne s’accommode pas de ces pratiques importées. Dans certains pays africains, l’homosexualité est punie de peines de prison.
Il n’y a même pas d’associations qui militent pour leurs droits. On est en droit de s’inquiéter pour le Bénin. Quelle sera la prochaine étape après l’acceptation de ces deux recommandations ?
Commentaires (3)
De nombreux nouveaux soi-disants adeptes du Vaudoun, originaires du Brésil, des Caraïbes ou des États-Unis et naturalisés béninois, appartiennent à la communauté lgbt.
On ne peut que prévoir la réprobation et la fureur du Tout-puissant contre le Bénin et ses dirigeants.
Tu prévois ou tu souhaites?
Il n'y a absolument aucun rapport entre rejeter l'homosexualité et accepter des persécutions contre un groupe. On peut parfaitement condamner l'homosexualité et condamner ceux qui persécutent. C'est à la justice de condamner pas au citoyen lambda, sans procès et souvent sur des rumeurs.
La focalisation politico-médiatique sur la « chasse » aux personnes LGBT au Sénégal, souvent menée au nom de la morale, tient lieu de paravent commode. Elle détourne l’attention des urgences réelles : corruption systémique, pauvreté persistante, chômage endémique des jeunes et départs irréguliers vers l’étranger. Cette stratégie de bouc émissaire n’a ni créé d’emplois, ni rempli les assiettes, ni renforcé la probité publique. Elle fragilise au contraire l’État de droit et l’image internationale du pays, tout en nourrissant des cycles de violence inutiles. La moralisation punitive ne remplace ni une politique économique sérieuse ni une justice impartiale. On ne nourrit pas un peuple à coups de slogans, et l’on ne bâtit pas l’avenir en traquant des minorités. La lutte est ailleurs : dans la transparence, la création d’emplois, la qualité des services publics et la dignité offerte à chaque Sénégalais. C’est sur ce terrain que se jugera la crédibilité de l’action publique et non sur une pretendue pinition divine.
Bénin moom... à force de vouloir faire moderne et avant-gardiste va importer toutes les merdes juridiques sur son territoire.
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