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Présidentielle ivoirienne : Laurent Gbagbo dénonce un "coup d'Etat civil" et "un braquage électoral"

Auteur: AFP

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Présidentielle ivoirienne : Laurent Gbagbo dénonce un "coup d'Etat civil" et "un braquage électoral"

L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, désormais opposant et dont la candidature à la présidentielle de samedi a été rejetée, a qualifié mercredi le scrutin de "coup d'Etat civil" et de "braquage électoral".

Dans une interview au média panafricain AFO Media, M. Gbagbo a par ailleurs affirmé son "soutien" à ceux qui "manifestent contre ce braquage électoral". Il ne les appelle toutefois pas à "descendre dans la rue".

L'opposition dénonce l'exclusion du scrutin de ses deux principaux leaders, M. Gbagbo et Tidjane Thiam, ainsi que la candidature à un quatrième mandat du président Alassane Ouattara (au pouvoir depuis 2011).

Ils ont appelé à des manifestations que le pouvoir a interdites, arguant de risques de troubles à l'ordre public.

"On a écarté ma candidature, de même qu'on a écarté la candidature de Tidjane Thiam. Ceux qui peuvent gagner ces élections ont été écartés. Je n'accepte pas ça" a ajouté M. Gbagbo.

Sa candidature et celle de M. Thiam ont été rejetées par le Conseil constitutionnel, en raison de leur radiation de la liste électorale.

M. Gbagbo en est absent pour une condamnation pénale liée à la crise post-électorale de 2010-2011 et M. Thiam pour des questions de nationalité.

Au total 4 personnes sont mortes depuis mi-octobre en marge de manifestations ou de blocages, dont un gendarme.

Par ailleurs plus de 700 personnes ont été arrêtées dans le pays, certaines pour des actes assimilables à des "actes de terrorisme", selon le procureur Oumar Braman Koné et au moins une soixantaine condamnées à trois ans de prison ferme pour troubles à l'ordre public.

Si MM. Gbagbo et Thiam sont exclus par la justice du scrutin, quatre candidats défient le président Ouattara au 1er tour samedi.

Il s'agit de l'ex-ministre du Commerce Jean-Louis Billon, dissident du PDCI; deux anciens compagnons de route de Laurent Gbagbo en rupture avec lui, son ex-épouse Simone Ehivet Gbagbo et l'ex-ministre Ahoua Don Mello ; et enfin Henriette Lagou, déjà candidate en 2015.

Mercredi, Laurent Gbagbo a par ailleurs affirmé qu'il ne soutiendrait aucun candidat à l'élection samedi. "On ne soutient personne. Et on ne soutient même pas la dynamique électorale", a-t-il lancé.

Auteur: AFP
Publié le: Mercredi 22 Octobre 2025

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