CAN - Coup d’envoi de la fête africaine ( Papa Ibrahima Diassé)
Au premier coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations, un souffle traverse le continent. C’est le souffle de la jeunesse africaine — ardente, impatiente, debout — qui transforme chaque rue, chaque quartier, chaque ville en un immense stade à ciel ouvert. La ferveur monte comme une vague, l’adrénaline pulse dans les veines, et soudain, l’Afrique entière respire au même rythme.
Dans ce tournoi, il n’y a plus de frontières, plus de langues qui séparent, plus d’histoires qui divisent. Il n’y a que la communion d’un peuple jeune, fier, lumineux, qui choisit la fête plutôt que les querelles, l’espoir plutôt que les blessures, le jeu plutôt que les guerres et la famine. Pendant ces semaines sacrées, les drapeaux se lèvent plus haut que les douleurs, les chants couvrent les cicatrices, et les stades deviennent des refuges où l’on se retrouve, où l’on se reconnaît, où l’on se réinvente.
La CAN n’est pas seulement une compétition. C’est une célébration de ce que l’Afrique a de plus précieux : sa jeunesse, sa créativité, sa capacité à transformer la passion en unité. C’est un moment où les rêves se rassemblent, où les différences s’effacent, où l’avenir se dessine dans un même élan.
Que cette édition soit un hymne à la joie, un appel à la paix, un rappel que lorsque l’Afrique joue, elle ne joue jamais seule. Elle joue pour ses enfants, pour ses terres, pour ses mémoires, pour ses lendemains. Elle joue pour dire au monde que malgré les épreuves, elle demeure debout, vibrante, indestructible.
Et que la fête commence.
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