Le continent africain est "bien connecté" à l’Internet, a estimé Moctar Yedaly, chef de division de la société de l’information à l’Union africaine (UA) tout en faisant état, mercredi à Dakar, d’"infrastructures mal utilisées" ou "sous-utilisées".
‘’Contrairement à ce que l’on pense, l’Afrique est bien connectée à l’Internet. Cependant, il y a des infrastructures mal utilisées ou peu utilisées’’, a dit à l’APS, M. Yedaly.
Il faisait une présentation de l’initiative de "Dot Africa" dans le cadre de l’ICANN (Internet Corporation for Assignated Names and Numbers).
M. Yedaly a aussi déploré l’accaparement des infrastructures par des "clubs privés" qui n’acceptent de les partager.
Toutefois, reconnaît-il, ‘’l’infrastructure n’existe pas aussi partout’’. C’est pour corriger cette disparité que l’UA a initié le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
Son objectif est d’établir une vision et une stratégie cadre pour le développement des infrastructures à l’échelle régionale et continentale dans les domaines de l’énergie, du transport, de l’eau et des télécommunications, a-t-il expliqué.
En matière d’Internet, a relevé M. Yedaly, l’UA a lancé le nom de domaine "Dot Africa" pour promouvoir l’image de l’Afrique à l’instar des noms de domaine EU (pour l’Europe) ou Dot Asia (pour l’Asie). ‘’Ce nom ne doit être géré que par les Africains’’, a-t-il souligné.
En prélude à la 42e réunion de l’ICANN, prévue du 23 au 28 octobre, une table-ronde ministérielle de trois jours s’est ouverte mercredi à Dakar.
La rencontre vise à mettre à niveau les ministres africains, les régulateurs et les décideurs sur les enjeux et les implications de la gouvernance actuelle de l’internet au niveau de l’ICANN.
La rencontre vise aussi à fournir une plateforme pour une discussion efficiente et efficace entre experts d’un large éventail sur des sujets spécifiques et les différentes initiatives pour le développement de l’Internet en Afrique.
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