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Lorsqu'on souffre d'hypertension artérielle,le traitement que prescrit le médecin vise à faire baisser la tension afinqu'elle atteigne le seuil idéal de 14/9. Or, selon une étude menée parl'Institut de cardiologie américain, les personnes de plus de 60 ans soustraitement anti-hypertenseur qui parviennent à avoir une tension artérielleplus proche de 12 que de 14 voient leurs risque d'insuffisance cardiaque,d'infarctus et d'AVC réduit de plus d'un tiers et leurrisque de décès réduit d'un quart.
Cette étude, baptisée Sprint, a assigné auhasard plus de 9300 hommes et femmes de plus de 50 ans ayant un risqueimportant de maladie cardiovasculaire ou de maladie rénale. La moitié avaitpour objectif d'avoir un chiffre de pression systolique (la pression qui règnedans les vaisseaux au moment où le coeur se contracte) proche de 14 et l'autremoitié, proche de 12. Les conclusions de cette étude ne sont, normalement, pasattendues avant 2017. Mais compte tenu des premiers résultats, les chercheursde l'Institut de cardiologie ont prévu de les dévoiler avant, afin de fairebouger les lignes directrices en matière de prévention de l'hypertension.
Mais il y a une grande différence entreafficher une tension artérielle proche de 12 et atteindre ce chiffre à l'aided'un traitement anti-hypertenseur.Cela ne pourra se faire qu'en donnant des traitements plus importants, dont leseffets secondaires pourraient gommer les avantages d'une tension basse. Chezles personnes âgées, par exemple, un traitement trop agressif pourraitprovoquer des vertiges ou des chutes. Les conséquences d'une faible tensionartérielle sur les reins et le cerveau (qui recevraient moins de sang) sontégalement encore à l'étude chez les chercheurs de Sprint.
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