Retards de paiement et inégalités salariales : Après les étudiants, les enseignants haussent le ton
Alors que les universités publiques sénégalaises sont secouées par des tensions marquées par des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre pour réclamer le paiement des bourses, les enseignants s’invitent à leur tour dans la contestation.
Face aux retards de paiement et aux inégalités salariales, ils annoncent un durcissement du ton et multiplient les appels à des mesures urgentes.
Dans un communiqué, le Directoire national du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS) hausse le ton. Réuni en troisième session ordinaire, le syndicat a procédé à un examen approfondi de la situation socioprofessionnelle des enseignants du moyen et du secondaire, et dénonce de graves dysfonctionnements.
En effet, le CUSEMS exprime sa "vive préoccupation" face aux retards persistants dans le paiement des indemnités liées aux examens scolaires. Il interpelle le gouvernement et exige un règlement "intégral, diligent et définitif" de ces droits jugés légitimement acquis par les enseignants.
Le syndicat réaffirme également sa revendication portant sur la correction du système de rémunération, qualifié d’"incohérent" et d'"inéquitable". Il appelle à une réforme structurelle urgente afin de restaurer l’équité salariale et de revaloriser la fonction enseignante.
Le CUSEMS rappelle, par ailleurs, à l’État du Sénégal ses engagements concernant le "rebasing" salarial annoncé depuis plusieurs mois et exige sa mise en œuvre effective dans les plus brefs délais.
Parmi ses autres revendications, figurent l’élargissement du périmètre d’application de deux décrets en cours de traitement administratif, la réforme du régime de retraite des décisionnaires, l’accélération de la dématérialisation des procédures administratives ainsi que la correction des "surimpositions"et omissions constatées dans le traitement des salaires.
Le syndicat appelle aussi à une réorganisation urgente du BFEM (Brevet de fin d’études moyennes) afin d’améliorer la transparence et l’efficacité dans l’organisation des examens ainsi qu’au démarrage de la formation diplômante universelle.
Ferme dans son ton, le CUSEMS prévient qu’il n’exclut pas le recours à des actions syndicales. "La patience n’est pas la résignation", préviennent les syndicalistes, affirmant que leur détermination "est à la mesure de l’injustice".
Le Directoire national appelle enfin les enseignants à rester "mobilisés, solidaires et unis".
Commentaires (3)
ça c'est du cinéma ! ces voyous d'enseignants nullards, incultes et analphabètes ont tout exigé de Macky et obtenu plus que tous les autres corps. Pourtant ces ingrats ont voté massivement pour PASTEF et ont fait voter leurs pupilles . Alors qu'ils ferment leurs sales gueules
Il faut que Sonko exige la fin du khamate pour les enseignants et qu'ils soient payé par heure donc plus de salaire pendant 3 mois à se les gratter
Les enseignants sont des vendus. Je ne peux pas comprendre comment un enseignant intellectuel peut devenir un mouton comme Azoura. Comment un enseignant peut-il faire allégeance à un politicien menteur manipulateur et inculte comme Sonko ?
Tu veux trouver une femme pour une nuit? Viens sur - Hot21.fun
Participer à la Discussion