Festival du Royaume d’Enfance à Fimela : Un temps fort de partage de l’héritage du Président Léopold Sédar Senghor
Un jet d’éclairages sur la date, l’itinéraire de Léopold Sédar Senghor. Le Festival du Royaume d’Enfance organisé à Fimela, ce 13 décembre a tenu toutes ses promesses. La parole libérée a mis au point des dates, rectifiant les pans de l’histoire de l’histoire de Senghor qui se confond à un moment avec celle du pays.

Le Premier Président du Sénégal est un Jilorien (Natif) de Jilor et non de Joal. « Il faut rendre à César ce qui appartient à César. J’avais dit à l’Assemblée nationale. Senghor est né à Jilor et non à Joal », a objecté le maire de Fimela, Karim Sène qui a félicité l’organisateur du Festival du Royaume d’Enfance et témoigné de la contribution du parrain Séni Diène dans le développement de la commune. Il a tressé des lauriers pour Biram Senghor, qui après sa retraite, se consacre au développement de son terroir. « Je tiens à remercier Biram Senghor qui se bat pour perpétuer ce festival. Je promets que nous allons donner une autre dimension à cet événement l’année prochaine », s’est engagé le maire de Fimela.
Le legs d’une administration viable
Au nom du Directeur Général de la SAED, Doudou Ndiaye avec passion a exposé les fondements posés par le Président Senghor aussi bien pour ce qui est de la construction d’une administration performante que pour la cohésion sociale. « L’histoire de Senghor n’est pas épuisable. Il a légué au Sénégal une administration forte. Ce n’est pas pour rien qu’il a créé le Bureau Organisation et Méthode. La SAED qu’il a créée poursuit une belle trajectoire. Nous sommes sur le point d’atteindre l’autosuffisance en riz », a noté Doudou Ndiaye.

Ses propos cadrent avec l’esprit du Festival qui est de célébrer la diversité culturelle et d’inculquer aux élèves, aux enfants ; les valeurs de la tolérance selon le Président du Festival du Royaume d’enfance, Birame Senghor. « C’est avec une profonde émotion et un immense plaisir que nous retrouvons à cette sixième édition du Festival du Royaume d’Enfance de Léopold Sédar Senghor. Nous retrouvons dans un espace de joie, de découverte et de partage pour célébrer ce que nous avons de plus précieux : l’enfance ; ce temps magique où se forment les rêves, les talents et les valeurs de demain », a professé Biram Senghor.
La cohésion sociale
Prenant la parole de l’événement, le Directeur Général de l’ONAS, Monsieur Séni Diène est largement revenu sur la portée du Festival qui a pour visée de faire connaître l’œuvre de Senghor à ceux qui assureront la relève de demain. Dans son discours, il a insisté sur l’héritage le plus précieux que le premier président a légué au Sénégal. « En organisant ce festival et en revisitant l’œuvre du Président Léopold Sédar Senghor, vous contribuez à préserver ce qu’il a de plus précieux légué à notre beau pays : la cohésion sociale. Elle est fondamentale pour la stabilité d’un pays. C’est la première richesse du Sénégal », a souligné le Directeur Général qui a opéré aussi un retour à la source car il a passé une partie de son cursus scolaire dans cette zone du Sénégal.
Commentaires (4)
En tant qu'enfant du royaume, je magifie tout acte allant dans le sens de perpétrer son oeuvre et de lui rendre un vibrant hommage.
Trop de jeunes, influencés par des politiciens populistes dépourvus de culture historique, ont appris à détester Senghor. Ils le caricaturent à tort comme un homme noir soumis aux Blancs, ce qui est une lecture profondément erronée. Senghor fut au contraire à l’avant-garde du combat pour la dignité et l’émancipation des Noirs, et notre pays lui doit immensément.
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