Crash de Sénégal Air : trois anciens responsables de l’Anacim condamnés
Le tribunal correctionnel de Dakar a condamné trois anciens responsables de l'Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) pour homicide involontaire, à la suite du crash d’un avion médical de Sénégal Air survenu le 5 septembre 2015.
Ils ont écopé de six mois de prison avec sursis et d’une amende de 500 000 F CFA, en plus de devoir verser 30 millions de francs CFA de dommages et intérêts aux familles des victimes. Un quatrième prévenu a, pour sa part, été relaxé, rapporte L'Observateur.
D'après la même source, le tribunal a déclaré l’Anacim civilement responsable, tandis que l’Asecna et l’État du Sénégal ont été mis hors de cause. Pour rappel, le crash avait coûté la vie à huit personnes : des médecins sénégalais, deux pilotes algériens, un mécanicien congolais et une patiente française.
Bien qu’ils aient nié les faits, les prévenus ont été partiellement reconnus responsables, même si le tribunal les a relaxés du chef de violation du code de l’aviation civile.
Commentaires (7)
Paix à l'ame du docteur DIOP.
C´est plutôt l´ASECNA et l´État du sénégal qui devaient être condamnés et non ces responsables. Cela montre que les juristes ont des problémes techniques. Si par malheur notre compagnie nationale AIR Sénégal tombe faillite... j´ espère les pilotes, mécaniciens et stewardesses ne seront pas condamnés. Ma Diaxlé 🥸
Cela montre surtout que tu ne connais rien.
Rappel des faits :
un accident aérien est survenu le 5 septembre 2015, lorsqu'un Boeing 737-800 assurant le vol 071 de CEIBA Intercontinental est entré en collision avec un Hawker Siddeley HS-125 de Senegalair, effectuant alors une évacuation sanitaire, à l'est de Tambacounda, au Sénégal.
Légèrement endommagé, le 737 a réussi à atterrir sans encombre à Malabo, en Guinée équatoriale, mais le HS-125 de Senegalair après être resté en vol pendant près d'une heure sans que l'équipage ne réponde au contrôle aérien, s'est finalement écrasé dans l'océan, tuant les sept personnes présentes à bord.
J’espère que celui qui a écrit l’article lira ta contribution. Il saura qu’on ne peut pas sauter cette étape de rappel des faits.
Ndeyssan, j'ai connu la patiente française. Yalla yeureum len.
Et pour le Joola, les responsables sont où?
Dix ans pour régler un dossier ??? On dirait que la justice sénégalaise fait son marathon… mais sans jamais franchir la ligne d’arrivée. Vivement un peu de jeunesse et de décentralisation pour réveiller tout ça !
On parle de crash pas de bateau
On tue des gens par cupidité et on s'en sort avec des sursis.Quel pays?
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