Dégradation de sa note souveraine : Le Sénégal rassure les marchés, selon Babo Amadou Ba
Contre toute attente, les marchés financiers ont réagi positivement après la dégradation de la note souveraine du Sénégal par l’agence Moody’s, passée de B3 à Caa1. Une situation qualifiée de « paradoxe » par des analystes.
Invité de l’émission Seneweb Eco de ce dimanche 26 octobre, Dr Babo Amadou Ba, estime que cette réaction s’explique avant tout par un retour de confiance lié à la transparence affichée par les autorités sénégalaises. «Le Fonds monétaire international (FMI) est sorti en reconnaissant l’existence d’une dette cachée. Le Sénégal a joué la carte de la transparence, et c’est cela que les marchés ont salué », a-t-il affirmé.
Malgré la note négative attribuée par Moody’s, l’impact immédiat sur les obligations a été limité. Le pays a continué à mobiliser d’importants montants sur le marché régional de l’UEMOA, levant plus de 2 100 milliards de francs CFA.
Le directeur général du 3FPT rappelle cependant que cette dégradation pourrait renchérir le coût des emprunts futurs, les investisseurs exigeant désormais une prime de risque plus élevée. « Le taux d’intérêt nominal va exploser, c’est normal. Mais le Sénégal dispose encore de leviers à savoir emprunts bilatéraux, multilatéraux et recours au marché domestique », explique-t-il.
Pour renforcer sa souveraineté économique, le gouvernement mise désormais sur un modèle de financement endogène, articulé autour du Plan de redressement économique et social. Celui-ci vise à mobiliser 5 667 milliards de F CFA sur trois ans, avec un accent sur la gouvernance, la transparence et l’exploitation des ressources internes.
Si la note de Moody’s rend plus complexe l’accès aux Eurobonds internationaux, le FMI et la Banque mondiale restent des partenaires clés. Une nouvelle mission du Fonds monétaire international est d’ailleurs à Dakar pour discuter d’un programme actualisé, intégrant les défis de transparence et de soutenabilité de la dette.
« Le marché, c’est avant tout une question de confiance. Et pour l’instant, le Sénégal a su la préserver », conclut Dr Ba.
Commentaires (7)
Ki mom mo gueuna nul ci cadre pastef yi
C'est déjà presque le passé. Moins de bruits pour ton gouvernement très soucieux avec cette affaire . Faut travailler, toujours travailler, encore travailler...
Pastef ont trouvé un nouveau expert financier depuis les "fameux contrats cachés" dénoncés par Me Olivier SUR. Encore un soit disant cadre diplômé d'on ne sait où. Le ridicule ne tue pas chez les moutons.
Il y a trop de comiques dans ce pays. Tantôt le pays est ruines tantôt on peut gèrer
Ces barbues a la con la qui ne valent pas grand chose. Bordel le senegal est entre de mauvaises mains
mais de quels marchés parle-t-il? Très confus tout ça
u. des 4000 cancres. il est nul et dépassé
Que des bobards, les sénégalais sont fatigués.
Il va falloir rembourser u. Jour
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