L’arrimage du franc CFA à l’euro : entre confiance et rigidité
L’ancrage du franc CFA à l’euro offre depuis des décennies une stabilité appréciée dans l’UEMOA. L’inflation y demeure parmi les plus faibles du continent, autour de 2,5 % en moyenne selon les dernières données disponibles, ce qui protège le pouvoir d’achat et rassure les investisseurs. Cette constance du cadre monétaire limite les risques de glissement des prix et contribue à maintenir un environnement prévisible pour les échanges régionaux et internationaux.
Cette stabilité s’accompagne, toutefois, d’une contrepartie qui pèse sur l’action publique. La souveraineté monétaire reste contrainte par un régime qui empêche tout ajustement du taux de change en période de choc externe. Incapables de dévaluer pour absorber un déséquilibre, les États de l’Union doivent recourir à des ajustements budgétaires souvent difficiles pour préserver leur trajectoire macroéconomique.
Dans un contexte où la flexibilité monétaire est réduite, les réserves de change jouent surtout un rôle de sécurité et de garantie de stabilité, plutôt que de levier direct pour soutenir l’économie en cas de tension. Les bilans montrent qu’elles se maintiennent à un niveau confortable, mais leur mobilisation reste encadrée, ce qui expose davantage les pays de l’Union aux effets des crises internationales.
Les conditions sur le marché financier régional s’en ressentent également. Les taux interbancaires ont montré des tensions récentes, signe d’une liquidité moins abondante, tandis que plusieurs banques renforcent leurs réserves au-delà du minimum exigé. Cette prudence limite la circulation du crédit et réduit la capacité de financement de l’économie réelle.
Dans cet ensemble, la discipline fiscale reste l’un des principaux leviers dont disposent les gouvernements. Le recours accru aux marchés régionaux pour financer les infrastructures et les politiques publiques reflète une dépendance renforcée aux mécanismes d’endettement. L’arrimage du franc CFA demeure ainsi un facteur de confiance, mais ses contraintes réduisent la marge de manœuvre des États face aux aléas économiques.
Commentaires (6)
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Champ de 3,5 hectares a Diogo juste après mboro
Zone très accessible en 2eme position
Prix 5,800,000 FCFA
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Après le dinar tunisien (TND), le FCFA est la monnaie la plus stable d'Afrique.
Notre monnaie commune qui a une parité fixe avec l'Euro a beaucoup plus d'avantages que d'inconvénients.
Les pays de l'AES (Mali, Burkina Faso et Niger) n'ont pas renoncé au FCFA.
F
C
F
A
quelle était la monnaie de nos pays avant le FCFA?
EST IL POSSIBLE DE REVENIR A CETTE ANCIENNE MONNAIE, SI ELLE EXISTE.
QUELLES ETAIENT LES BANQUES AVANT LA COLONISATION???
POUVONS NOUS REHABILITER CES BANQUES SI ELLES EXISTAIENT ???
KALKULART
Avant le cfa, nos ancêtres utilisaient des "pétaws". Tu veus y revenir?
10 000 cfa en pétaws, il te faudra plus que des poches, tu devras en mettre dans le thiaya pour transporter tout ça.
Les Français avaient une monnaie avant l'euro , ils ont rennonce à cette monnaie .
On ne rennonce pas à la pessetas, la lire , au mark , au franc français etc etc pour aller ver quelque chose de moindre , de negative , de dangereux , de * non stable * de risquè etc etc etc ....
Pourquoi ce negativisme extraordinaire chez certains Africains ????
Le developement a besoin tout en prenant en compt les dificultes les risque etc ...d'une ambiance positive , d'un elant d'espoir , d'une attitude qui donnent l'envie pour atteindre le resultat .
Sonko avait promis de quitter le CFA. Je me rappelle quand Guy Maruis déchirer le billet de cinq mille francs CFA.
Depuis que nos vendeurs d'illusions de Pasteef sont arrivés au pouvoir et qu'ils commencé à percevoir des salaires de six zéros et plus, ils ne critiquent plus le franc CFA.
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