Si l'information sur une privatisation de la Suneor n'a rien de nouveau, elle a néanmoins fait secouer le cocotier et causé des préjudices, a admis le directeur général de la boite, Pape Dieng qui a fait face à la presse, à Kaolack.
"Je ne sais pas pourquoi on a choisi ce moment où on prépare la campagne pour en parler avec les préjudices que cela peut causer à la boite", s'offusque d'emblée Pape Dieng dans le quotidien L'Observateur de ce mardi.
Ce qui importe, dit-il, c'est qu'il y ait une bonne gestion de Suneor.
Toutefois, s'empresse-t-il de préciser : "Jusqu'au jour où je vous parle, aucun cahier des charges n'a été rédigé pour lancer l'appel d'offres pour la privatisation de la Suneor. Les banques, les producteurs et toute personne ayant un lien avec ce secteur ont eu peur, lorsque la nouvelle s'est répandue. Mais, que la Suneor soit nationalisée ou privatisée, c'est du pareil au même. L'essentiel, c'est qu'il y ait une bonne gestion qui prenne en compte toutes les préoccupations des acteurs du secteur", relativise-t-il.
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