«J’utilisais mes doigts…» : les aveux glaçants d’un prédateur sexuel
À Keur Massar, P. M. Cissé, chauffeur de clando âgé de 47 ans, comparaît pour une série d’agressions sexuelles commises entre 2018 et 2019. Sa cible : des femmes seules, tôt le matin, qu’il menaçait avec un couteau avant de les entraîner de force dans la forêt de Mbao ou dans les champs dits Tolou Ablaye Wade. Là, il les violait ou tentait de le faire puis les dépouillait de leurs téléphones, sacs et argent.
Tout part de la plainte de l’étudiante R. Diédhiou en février 2019, rembobine L'Observateur, qui a assisté à l'audience. Abandonnée en pleine brousse après son calvaire, elle est aidée par une passante qui lui offre 500 F CFA pour se rendre à la brigade.
L’examen gynécologique pratiqué à l’hôpital de Pikine révèle des lésions compatibles avec un viol sous contrainte. Son témoignage permet de relier d’autres cas similaires : même modus operandi et même véhicule, même violence. Le 5 février, N. M. Ndiaye porte plainte à son tour, décrivant exactement le même scénario. Deux jours plus tard, T. Dabo raconte son agression : « Je lui ai dit que mon mari était mourant, que mes enfants étaient seuls… Il n’a pas arrêté. Alors je lui ai dit que j’étais en période de règles. »
Cette fois, l’agresseur renonce au viol mais s’empare de ses deux téléphones, de son sac et de 30 000 F CFA. Une autre victime, F. Thiaw, confirme la mise en scène avec la menace du couteau : « Je lui montre les 48 000 F CFA que j’avais. Il m’a répondu qu’il préférait autre chose. » Son certificat médical confirme des déchirures hyménales récentes.
C’est finalement Ramatoulaye qui permettra l’arrestation du chauffeur. Quelques jours après son agression, elle le revoit par hasard, note l’immatriculation du véhicule, menant à l'interpellation de P. M. Cissé, domicilié à Keur Massar, détaille le quotidien du Groupe futurs médias.
Commentaires (8)
La brigade !! À quoi servent toutes les caméras de surveillance ? Donc il a fallu qu'une victime, fasse elle même la détective sinon le gars aurait continué jusqu'à quand?
Bonjour SenewebNews-RP,
Pourquoi mettez-vous la photo de Hélène dans vos articles ? Avez-vous eu son consentement personnel ou celui de sa famille ? connaissez-vous le droit à l'image ?
Pourquoi les autorités laissent passer ces choses ? Je plaide pour que ce journaliste "SenewebNews-RP" soit poursuivit s'il n'a pas eu de consentement de Hélène.
La dignité humaine doit être respectée même si la personne est déficiente car personne ne sait comment tu vas finir ? si c'est votre sœur ou autre, vous n'allez pas faire ça.
J'ai remarqué à chaque fois que Seneweb évoque un sujet autour du viol, ils utilisent la photo de Hélène qui est reconnaissable par tous les étudiants, professeurs et autres qui sont passés par l'UCAD et environs.
Moi, je suis ancien étudiant de l'UCAD et cette chère hélène est une défenseuse féroce de la cause des étudiants.
Nous tous, en tant qu’étudiants ou professeurs (anciens ou nouveaux) de l'UCAD, devrons s'insurger contre cette façon d'utiliser l'image de hélène et même lui organiser une journée de reconnaissance ou de quête pour qu'on ne l'oublie pas pour toutes ces années passées à l'université .
Je me souviens encore de ces propos pendant les grêves, quand on lui donnait parfois le micro "etudaints........"
Cordialement
Pourquoi l'arrêter? L'océan n'est pas loin.
Tu jugerais que c'est Hélène ? Qu'est ce qui le prouve ? Arrêtez de tout critiquer. Elle lui ressemble vaguement mais va porter plainte tu verras bien. Cette photo peut être n'importe qui
Seneweb revoyez votre titre! Ñakëu ngèn professionnalisme torop
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Mais vous parlez de quels aveux dans cet article ?He ALLAH😀
un gourou pour un bled pourri....................Tout part de la plainte de l’étudiante R. Diédhiou en février 2019.....on est en fin 2025
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