« Le SIMA doit être un levier de Soft power national et panafricain » (Matar Sylla)
La première édition du Salon International des Médias d’Afrique (SIMA) qui s’est ouverte ce lundi, à Dakar, sous le thème « L’Afrique face aux nouveaux enjeux des médias », se veut une sorte de point d’orgue d’un processus multilatéral, inclusif pour réfléchir ensemble et proposer les trames de cette toile médiatique nouvelle, celle d’un écosystème dynamique, hautement professionnel et performant.
« Notre Afrique ne tire pas encore pleinement profit de ce vivier multidimensionnel »
Dans son allocution, le président du comité de pilotage du SIMA, M. Matar Sylla, a soutenu que le continent africain « ne tire pas encore pleinement profit des médias. « Dans un monde où les modes de domination ne cessent d’évoluer, épousant des formes de plus en plus sophistiquées et quelquefois pernicieuses, la Culture de manière générale, les médias plus particulièrement sont une sorte de fer de lance de ce Soft Power qui s’installe sans crier gare », a-t-il expliqué.
Il ajoute : « Continent aux multiples facettes, compétences, opportunités et au capital jeunesse le plus important au monde, avec près de 75 à 77% de jeunes de 35 ans et moins, notre Afrique ne tire pas encore pleinement profit de ce vivier multidimensionnel. La désinformation, les fake et false news, les manipulations internes et externes, les jeux de rôles et substitutions gangrènent certains secteurs du paysage médiatique africain pour des desseins souvent inavoués et inavouables ».
Pour ce doyen de la presse sénégalaise, le SIMA doit être un levier de Soft power national et panafricain. « Le Sénégal et l’Afrique doivent faire du SIMA un véritable levier de soft power national et panafricain, de valorisation de notre immense patrimoine culturel, de nos valeurs et traditions, de notre diversité touristique, de nos talents sportifs, musicaux, littéraires, de nos champions économiques et dans maints secteurs mais aussi et surtout un atout amplificateur pour l’intégration », a d’emblée soutenu M. Matar Sylla.
Commentaires (2)
Ce n’est ni l’argent ni la puissance matérielle qui font une nation, mais le principe spirituel qui nous rassemble dans un commun vouloir de vivre ensemble ».dixit Babacar Diop maire de Thiès
L'inoxydable, infatiguable Matar Sylla, bonne santé à vous! Une reference!! Merci pour votre engagement qui ne palit et ne faiblit point!
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