Pôle urbain durable et inclusif : L’Etat lance le projet Ville verte Lac Rose porté par le groupe Casa Orascom
C’est officiel ! Le projet Ville verte Lac Rose du groupe Casa Orascom est lancé. La cérémonie officielle de lancement, organisée par Casa Orascom en partenariat avec la Délégation générale à la promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), a eu lieu ce samedi 29 novembre 2025, à Dakar, sous la présidence de M. Momath Talla Ndao, Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement. Elle s’est tenue en présence du Délégué général de la DGPU, M. Bara Diouf ; du maire de Tivaouane Peulh-Niague, M. Momar Sokhna Diop ; du président de Casa Orascom, M. Samih Sawiris ; du grand public ; entre autres.
Un projet structurant de 216 hectares comprenant une forêt de filaos, des infrastructures modernes et un modèle inédit de ville verte au Sénégal
Le projet Ville verte Lac Rose, mené par Casa Orascom, est une initiative majeure en matière d’aménagement durable, de résilience climatique et d’innovation urbaine. Il est approuvé par l’Etat du Sénégal et développé en partenariat avec ses institutions (Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, et de la DGPU), garantissant sa conformité aux normes nationales et sa durabilité à long terme.
Il s’agit ici d’un projet structurant de 216 hectares comprenant une forêt de filaos, des infrastructures modernes et un modèle inédit de ville verte au Sénégal. Il est composé notamment de 90 hectares de forêt de filaos, 3 kilomètres de plage réservée, 1,5 kilomètre de bordure du Lac Rose, et 40 hectares de parc et de reboisement. Sa première phase est prévue pour une durée de 5 ans, et son coût est estimé à plus de 700 milliards de francs Cfa, qui sera entièrement financé par Casa Orascom.
Ville verte est profondément éco-responsable, où chaque ressource est valorisée : tri sélectif des déchets, système d’assainissement circulaire, recyclage et réutilisation des eaux usées, ainsi que des programmes de reboisement et de végétalisation qui préservent l’équilibre entre nature et urbanisme. En effet, cette première ville verte et intégrée d’Afrique de l’Ouest nichée entre le Lac Rose, l’océan et la forêt classée a été pensée pour répondre aux envies et aux besoins de chacun, en offrant une large variété de résidences.
Objectif : « promouvoir et valoriser des modes de vie adaptés et éco-responsables »
Face à l’accroissement démographique à Dakar, au manque de logements durables et de qualité, Ville verte s’engage à promouvoir et à valoriser des modes de vie adaptés et éco-responsables, offrant un cadre de vie unique entre océan et lac.
La DGPU est chargée de garantir une urbanisation maîtrisée autour du Lac Rose et coordonner l’ensemble des actions des acteurs publics et privés sur ce territoire. Selon son Délégué général, ce projet Ville verte, qui est le nouveau cœur battant du Pôle urbain du Lac Rose au Sénégal, est une nouvelle manière d’aménager et d’habiter les territoires.
Bâtit autour d’un modèle de développement économique locale et durable, M. Bara Diouf renseigne que ville verte représente une dynamique économique majeure, avec près de 10 000 emplois dans la construction, plus de 12 000 emplois permanents dans les services urbains, de commerce et l’industrie légère, et plus de 5 000 jeunes formés aux métiers de la construction.
« Son ambition est claire : une ville nouvelle conçue pour accueillir plus de 100 000 habitants dans un environnement structuré comprenant près de 10 000 logements divers, 400 commerces et Petites entreprises, des services de proximité, un centre de santé public, etc. dès le lancement de la première phase du projet », a-t-il ajouté.
Pour le Délégué général de la DGPU, le plan de gestion sociale du projet affirme l’intégration des populations existantes et encourage l’accès à la propriété grâce à des solutions adaptées telles que la location-vente. « Nous construisons une ville résiliente qui s’adapte au climat et préserve un écosystème exceptionnel », a d’emblée souligné M. Diouf.
A travers ce projet, la DGPU répond directement à la volonté du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui a appelé à « mettre fin au développement urbain non planifié et à concevoir des villes équilibrées capables d’offrir de meilleures conditions de vie aux populations tout en préservant les ressources du pays ».
« Ville verte est le symbole vivant de cette refondation territoriale qui place l’anticipation au cœur de l’action publique. Une ville pensée avant d’être construite. Une ville conçue pour service de citoyens. Une ville conçue pour servir le citoyen et soutenir les collectivités locales et protéger un site naturel qui fait parti du patrimoine du Sénégal », a-t-il soutenu.
A ce titre, Bara Diouf a rassuré que la DGPU jouera pleinement son rôle d’autorité d’aménagement pour livrer une ville parfaitement fonctionnelle dans les délais convenus.
Pour finir, le Délégué général de la DGPU a indiqué que ce lancement n’est pas une finalité mais le commencement d’une transformation territoriale dont les résultats se mesureront sur plusieurs générations.
« La Ville verte n’est pas une option mais plutôt une obligation, dans un contexte de changement climatique »
Le Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, pour sa part, a soutenu que la Ville verte n’est pas une option mais plutôt une obligation, dans un contexte de changement climatique. « Nous sommes dans un contexte où les villes se réchauffent de plus en plus avec l’industrialisation mais aussi avec le transport. C’est pourquoi, bâtir des villes vertes, c’est une nécessité », a laissé entendre M. Momath Talla Ndao.
Pour l’autorité étatique, ce projet de Casa Orascom, qui va servir de levier à l’Etat du Sénégal, ne sera pas uniquement un projet de techniciens mais pour toutes les parties prenantes. « Ce projet ne sera pas un projet uniquement de techniciens mais les populations, les collectivités territoriales auront un rôle à jouer parce que c’est leur cadre de vie. Et forcément l’appropriation reste un facteur de succès qu’il faudrait prendre en compte », a-t-il signalé avec force.
« L’avenir de ce projet fera de notre collectivité la plus belle collectivité du Sénégal »
Ce projet Ville verte sera réalisé dans la commune de Tivaouane Peulh-Niague. A ce titre, le maire s’est réjoui du choix de sa localité pour abriter ce projet qui, selon lui, est arrivé à son heure. « En tant que maire de la comme de Tivaouane Peulh-Niague qui abrite le Lac Rose, je sais que l’avenir de ce projet fera de notre collectivité la plus belle collectivité du Sénégal », s’est réjoui M. Momar Sokhna Diop.
Il ajoute : « Nous sommes persuadés que ce projet nous permettra de mieux conserver l’environnement du Lac Rose. Je le dis parce que lors de l’étude d’impact environnemental, il y a eu plus de 500 pages qui ont été mis à la disposition des populations, des techniciens, pour que ce projet puisse se réaliser dans les meilleures conditions. Ce projet protégera le Lac Rose. Ce projet protégera les bandes de filaos. Ce projet permettra aux populations de la commune de Tivaouane Peulh-Niague et aux Sénégalais de profiter pleinement de tous les bienfaits de cet environnement ».
« Le Sénégal a une population jeune, dynamique et productive »
Le groupe Casa Orascom a conçu ce projet avec une vision claire : répondre à la demande croissante de logements et améliorer la vie des populations. Depuis 2019, il n’a cessé de croire en ce territoire, en son potentiel humain et environnemental. Son engagement continu et son expertise reconnue dans la création de villes nouvelles dans le monde et ses capacités à proposer des solutions innovantes et évolutives ont été déterminantes pour faire de cette ville verte un projet structuré, ambitieux et crédible.
Ainsi, avant de dévoiler la maquette au public, le président de Casa Orascom est revenu sur les motivations qui sous-tendent son projet au Sénégal. Pour M. Samih Sawiris, le pays de la Téranga a population jeune, dynamique et productive. Il est aussi un pays de droits et stable où les institutions sont respectées.
A l’en croire, « le Sénégal a un potentiel économique énorme qui peut être, dans le futur, une croissance forte et un exemple pour les autres ».
A rappeler que, depuis 1989, Casa Orascom, fondée par Samih Sawiris, développe des villes et concrétise sans relâche sa vision, à savoir : créer des villes durables, à la fois résidentielles et de loisirs.
Commentaires (8)
très bonne chose. enfin le littoral bien aménagé. heureusement que les filaos restent. il faut faire un bon assainissement
Encore un projet de Macky
Pffffff
@Projet,
Si Macky Sall était encore Président pour 7 ans, il n'y aurait plus eu un seul arbre au Sénégal, aucun terrain de foo ni marché. Il aurait morcelé toutes les terres et les forêts pour se les partager avec sa famille, son griot et son journaliste. Suivez mon regard !
Projet,
Si Macky Sall était là, le projet aurait coûté 7 mille milliards avec les détournements et les surfacturations et mis 20 ans à être construit à moitié.
Un.projet que même MACKY avait refusé aiinsi que lws riverins
Vous allez détruire le LAC ROSE. Une ville autour du LAC équivaut à sa perte. L'Australie protège son LAC ROSE et interdit des habitations autour.
Au Sénégal, c'est sa perte que nous programmons. Quelle désolation !
Ce lien vous guidera sur la merveille qu'est le PINK LAKE AUSTRALIEN.
https://www.visitmelbourne.com/regions/grampians/see-and-do/nature-and-wildlife/lakes-and-waterways/pink-lake-dimboola
Nous avons pourtant des promoteurs immobiliers locaux capable de mener à bien ce type de projet, alors pourquoi aller chercher une entreprise étrangère pour réaliser un tel projet ? Y'a t'il une joint-venture avec une ou des entreprises locales qui vont apprendre et se développer à travers un tel projet afin de pouvoir le réaliser dans le futur dans d'autres endroits du pays.
C'est bien précisé que ce sont 700 milliards de francs Cfa entièrement financés par Casa Orascom qui est une entreprise privée, alors les prix ne seront pas donnés et ça ne sera malheureusement pas accessible à l'écrasante majorité des sénégalais.
Pourquoi ne pas avoir donné ce projet à des entreprises locales, une association ou Jiont venture de la Sicap , les Hlm ainsi qu'à des prometterurs privés, et si besoins en partenaire avec des partenaires techniques internationales qui ont déjà construits des villes nouvelles ou villes vertes..... C'est l'occasion de faire monter en compétence nos sociétés, en leur faisant prendre en charge des projets d'envergure....du coup pour les projets futurs de ville, nos propres entreprises pourront les prendre en charge intégralement et même proposer leurs experience et expertisesVert à d'autres pays africains comme les entreprises marocaines ou indiennes le font actuellement au Sénégal....
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